Alive

Chapitre 66

Steven
  Nous étions dans les magasins pour préparer l'arrivé de notre fille. Car oui, nous sommes allés au gynécologue pour demander le sexe de notre enfant, et ce connard de Gaëtan avait raison. Nous allons avoir une fille. J'étais très heureux de l'apprendre, mais le fais que nous ne soyons pas les premiers à le savoir m'énerve. C'est notre enfant et nous n'avons pas pu profité de faire apprendre à notre famille le sexe de notre bébé. Je l'ai eut beaucoup en travers de la gorge, mais comme d'habitude, Neÿal avait réussit à me détendre. Nous voilà donc dans les boutiques pour acheter des jouets, des meubles, des vêtements et autres pour notre petite princesse. J'avais vraiment hâte de la voir. Nous ne nous étions toujours pas décidés pour le prénom, mais je pense que nous arriverions à le choisir quand elle sera là.

    « Tu penses que ça lui ira bien le jaune ? Avait demandé ma blonde, en me tendant un body en velours jaune poussin.
    - Cette couleur va parfaitement bien au bébé, je trouve ! Avais-je dit, en examinant le vêtement.
    - C'est vrai. Quand on aura une maison, sa chambre sera en jaune ! Avait-elle dit, en souriant
    - Quand on aura une maison, hein ? Avais-je dit, en encerclant sa taille de mes bras, pendant qu'elle regardait les vêtements pour bébé.
    - Bien sûr. On ne va pas vivre chez mes parents toute notre vie voyons ! Avec un bébé en plus. Ils vont devenir fou ! Avait-elle expliqué, en collant sa tête contre la mienne.
    - J'adore cette perspective d'avenir. Avais-je dit, en souriant. Je nous imagine vivre dans une grande maison, avec pleins de chambre pour tous nos enfants. Avais-je chuchoté doucement, en lui embrassant tendrement son cou.
    - Oulà comment ça « tous nos enfants » ? Avait-elle dit, en se retournant pour me faire face. Tu en veux combien au juste ? Avait-elle demandé, inquiète.
    - Autant que toi, tu voudras ! Mais je me dis que notre fille voudra un petit frère ou une petite sœur ! Avais-je avoué, en haussant les épaules.
    - Pas faux. Mais on va attendre avant d'avoir un deuxième, hein ! Avait-elle dit, en se remettant à chercher.
    - Évidemment. J'ai quand même vraiment hâte d'avoir notre maison à nous. Comme ça, je pourrais te prouver à quel point, je t'aime. Partout dans la maison. Avais-je chuchoté à son oreille.
    - Steven ! Le bébé t'entend ! S'était-elle offusqué.
    - Il faudra bien qu'elle sache un jour comment elle a été conçue ! Avais-je dit, en riant.
    - On lui racontera l'histoire de la rose et du chou ! M'avait-elle répondu.
    - Tu n'étais pas aussi prude quand...
    - Et le vert ? C'est beau le vert aussi ! M'avait-coupé en s'éloignant de moi. »

    J'avais ri à son comportement et m'étais remis à la recherche de peluche pour notre fille. J'avais trouvé un petit éléphant que j'allais lui donner quand elle sera enfin dans mes bras. J'avais tellement hâte de la gâter. Je l'aimais déjà tellement. Je suis heureux d'être papa, c'est vraiment l'une des choses qui me rendait le plus heureux en plus d'avoir Neÿal à mes côtés. J'avais tellement envie de passer le reste de ma vie avec elle. Je voulais la chérir jusqu'à la fin de ma vie, lui prouvé que je l'aimais tous les jours. Je voulais me réveiller dans notre maison, à ses côtés avec nos enfants, je voulais emmener notre fille lors de son premier jours à l'école avec Neÿal. Je voulais qu'elle porte mon nom. Neÿal Hill. Ça sonnait tellement bien.

    « Épouse moi. Avais-je soudainement dit.
    - Quoi ?
    - Épouse moi, Neÿal. Avais-je répondu, en la regardant cette fois-ci.
    - Je...
    - Je t'aime et j'aime notre fille. Avais-je commencé. J'ai vraiment envie de fonder une famille avec toi, d'avoir notre chez nous. Je veux me réveiller à tes côtés tous les jours, je veux passer le reste de ma vie avec toi et j'en suis sûr. Avais-je continué, en me rapprochant d'elle et en prenant ses mains dans les miennes. Tu as chamboulé ma vie Neÿ. Je ne croyais plus en l'amour quand j'ai perdu Nyla. Je me suis toujours dit que ce n'était pas fait pour moi, mais avec toi et notre fille, je vois tellement d'espoir. J'ai tellement d'espoir pour nous. Tu as changé ma vie Neÿal et cette nouvelle vie, je veux la vivre avec toi. Alors, veux-tu m'épouser ? Avais-je redemandé.
    - Je... Oui ! Oui évidemment ! Avait-elle répondu, en souriant.
    - Pour de vrai ? Tu es sûr ?
    - Oui, je suis tellement sûr ! Avait-elle dit, en souriant. Je t'aime tellement Steven. Tu es l'amour de ma vie et tu l'as aussi changé. Je ne pensais pas que j'allais refaire confiance à un homme après tout ce qui s'est passé. Je pensais que j'allais finir ma vie seule chez mes parents. Avait-elle dit, en riant. Mais quand tu m'as « sauvé la vie » une première fois dans ce couloir, je savais que tu allais être important pour moi. Dès que nos regards se sont croisés la première fois, tu m'as chamboulé. Je veux être ta femme, je veux porter ton nom et je veux que notre fille porte aussi ton nom. Avait-elle finalement dit, en posant mes mains sur son ventre.
    - Je t'aime tellement Neÿal. »

    Nous nous étions embrassés tellement passionnément ! Je crois que ça doit être la première fois que nous avions un échange aussi profond. Je souriais contre ses lèvres et avais posé mes mains sur le bas de son dos pour la tenir près de moi. J'étais si heureux. Nous allions nous marier. Évidemment que nous étions encore jeune, mais nous allions avoir un bébé alors plus rien ne pouvait nous arrêter. Je m'étais détaché d'elle et l'avais regardé en souriant. Elle me souriait aussi et m'embrassa chastement.

    « Bon allons payer tout ça pour que ton futur mari te prouve à quel point il t'aime. Avais-je dis, en me dirigeant vers les caisses
    - Obsédé ! Avait-elle dit, en me frappant l'épaule.
    - J'assume totalement ! »

    Elle avait rit puis nous nous étions dirigé ensemble jusqu'aux caisses, le sourire aux lèvres, mains dans la main. Enfin une bonne journée.