Alive

Chapitre 68

Steven
C'était, une journée, assez particulière. Nous étions le 25 mai et c'était l'anniversaire de Nyla. Elle devait avoir 23 ans. Elle me manquait. Tellement. Même si son amour ne m'était pas entièrement destiné, je savais qu'elle m'avait aimé. Et je l'ai aussi aimé, tellement. Je l'aimerais pour toujours, je pense, elle sera toujours dans mon cœur. Elle a été mon premier amour, mon premier chagrin ainsi que ma première perte. Je ne pourrais jamais l'oublier. Neÿal le savait et elle ne m'en voudra jamais. C'est ce que j'aime le plus chez elle. Sa gentillesse et le fais qu'elle soit si compréhensive. Elle savait que c'était de perdre quelqu'un qu'on aimait temps. Malgré tout le mal que lui avait fait Lawrence, elle avait été folle amoureuse de lui et ça lui faisait mal d'y repenser, car, malgré tout ça, elle ne pourra jamais l'oublier, il aura toujours une place dans son cœur, même si elle ne le voulait pas.

J'avais décidé de rendre visite à Nyla ce jour-là. Je n'étais pas revenu depuis ma tentative de suicide. Je n'étais pas près à la revoir. Mais là, je me sentais près. Tout allait mieux dans ma vie. J'avais retrouvé l'amour, j'allais bientôt me marier avec, avoir un enfant et j'allais emménager avec elle. Mon meilleur ami me reparlait enfin et tout le monde savait enfin que je ne l'avais pas tué. La police ne voulait pas que je divulgue le meurtrier de Nyla pour ne pas semer la panique dans le pays. Il s'était échappé de prison peut de temps après la mort de sa première victime et était donc en liberté, la police m'avait donc interdit d'en parler jusqu'à que l'histoire soit définitivement fini. Puis une fois que Lawrence fut tuer à son tour par Neÿal, la police ne m'avait pas recontacter sous les ordres de mes parents. Il avait été tué en même temps que ma tentative de suicide et ayant peur pour ma santé mentale, mes parents m'avaient empêcher d'être mis au courant. J'étais tellement dans un état second après avoir voulu mettre fin à mes jours. J'étais constamment surveillé par Jimmy et je devais parler à un psychologue, mais bien évidemment, je ne disais rien alors ils ont préféré arrêter les séances, car, selon ma mère, c'était de l'argent jeté par les fenêtres. Et elle n'avait pas tort. Mais j'avais l'impression qu'elle ne se rendait pas compte d'à qu'elle point j'allais mal. Pour elle, ce n'était qu'une amourette de fac, mais non. J'étais fou de Nyla. J'avais tout perdu. Personne ne me croyait à la fac quand je leur disais que je ne l'avais pas tué, mais personnes ne voulaient me croire parce que je n'avais aucune information au sujet de Lawrence à l'époque. La police ne voulait pas m'en donner, car ma mère les contrôlait. Ils étaient ses pantins. Je lui en ai beaucoup voulu pour ça, mais je savais qu'elle ne faisait que de me protéger. Noah me faisait vivre un enfer. Il était en colère contre le monde entier, car il était amoureux de Nyla. Il avait perdu son amour lui aussi. Il avait fait en sorte que toute l'université me déteste et me fuit comme la peste. Il m'insultait de tous les noms à chaque fois qu'il croisait mon regard, il se moquait de moi et nous nous battions toujours. Mais je ne lui en jamais voulu. Il était énervé de ne pas savoir ce qu'il s'était passé. Il ne comprenait pas pourquoi Nyla avait été tué. Et le fais que je sois le dernier à l'avoir vue en vie, me donnait le profile parfait du coupable. Noah ne voulait pas me croire, mais comme je disais, je n'avais aucune preuve pour m'innocenter, à part avoir assisté à la scène. Je ne savais pas qui l'avait tuer jusqu'à que j'apprenne qu'il soit mort.

Je me rappel du jour où je l'ai appris. C'était dix mois après la mort de Nyla. J'étais affalé dans le canapé, à me morfond sur moi-même et à zapper les chaînes à la télé, jusqu'à que je tombe sur sa photo. Le visage de Lawrence. C'était passé en boucle aux informations. « Lawrence Morrison, jeune homme de 23 ans, est mort. Il avait séquestré, violer et battu des jeunes filles pendant plus de 3 mois dans sa cave. » Je ne voulais pas entendre la suite de ces informations. Ils allaient forcément tout déformer, comme toujours. Mais quand j'ai appris qu'il était mort, j'avais l'impression de pouvoir respirer de nouveau. J'avais l'impression qu'un point énorme, c'était enlever sur mes épaules. La mort de Nyla avait été vengée. Je ne savais pas comment il était mort, je ne savais pas si quelqu'un l'avait tué, mais ce que je savais, c'est que je ne reverrais plus jamais sa tête de toute ma vie. Que toute cette histoire était derrière moi. Jusqu'à que je rencontre Neÿal. Sa ressemblance avec Nyla m'avait tellement surpris. Je m'étais juste assuré qu'elle allait bien puis m'étais enfuit comme un lâche en allant m'enfermer dans ma chambre. Ce jour-là, j'avais fait une grosse crise d'angoisse que j'arrivais d'habitude à calmer grâce à la photo de Nyla que j'avais toujours dans ma poche, mais cette fois-ci, je ne l'avais plus. J'étais alors revenu sur mes pas et j'avais cherché partout, évidemment elle avait disparu. J'étais alors parti courir jusqu'à un lac qui n'était pas loin de la fac. C'était l'endroit où j'avais eu mon premier rendez-vous avec Nyla, nous avions fait un pique-nique et les garçons nous avez rejoins deux heures plus tard. J'adorais cet endroit, il m'apaisait. C'est comme ça que j'avais réussi à me calmer. J'avais pleuré silencieusement contre cet arbre où mes initiales et celle de Nyla était gravé dans le tronc. « S.H + N.C = <3 »