Alive

Chapitre 69

Neÿal
J'étais en train de faire quelque carton pour notre déménagement quand Steven était rentré. Il était trempé des pieds à la tête et son pantalon était pleins de boue. Je savais où il était. Il m'avait prévenu la nuit dernière, il m'avait demandé si je voulais venir, mais je ne me sentais pas prête. Je ne voyais pas ce que je pouvais bien lui dire. Nous ne nous connaissions pas. Nous n'en avions pas eut l'occasion à cause de son père, mais aussi de Lawrence. J'avais donc décider de commencer à faire nos cartons avec l'aide de mon petit frère qui m'avait montré le dessin qu'il avait offert à Steven. J'avais ri envoyant sa représentation de moi avec mon gros ventre de femme enceinte et je l'avais remercié en l'ayant pris dans mes bras. Harry travaillait et Esteban avait attrapé un rhume à cause du temps qui faisait des siennes ces derniers jours. Nous étions tout de même en mai ! Steven était donc complètement trempé et c'était directement dirigé vers la salle de bain pour se changer. Je l'avais attendu, assise sur le lit, pour savoir comment il allait. Au bout de quelques minutes, le revoilà habillé d'un jogging propre et d'un sweat jaune, celui que j'aimais beaucoup porter ! Il était sorti de la salle de bain en essuyant ses cheveux avec une serviette et comme ça, je le trouvais vraiment séduisant. Je lui avais souri chaleureusement et m'étais un peu décalé du lit pour le laisser s'installer. Donovan était reparti dans sa chambre, en ayant marre de ranger des vêtements dans des boites.

« Comment te sens-tu ? Avais-je demandé, en posant ma main sur sa cuisse.
- Ça va. Ça m'a fait réellement du bien d'aller la voir. Avait-il répondu, en posant sa main sur la mienne. Je lui ai parlé de toi.
- Oh... Tu penses qu'elle m'aurait apprécié ? L'avais-je interrogé.
- Tu étais sa sœur, même si vous ne le saviez pas, je pense que vous vous serez super bien entendu de toute manière. Avait-il répondu.
- Parle moi d'elle. Avais-je demandé, en m'allongeant sur ses jambes.
- Que veux-tu savoir ? Avait-il répondu, en s'allongeant à son tour et en caressant mes cheveux.
- Comment elle était avec vous ? Elle avait d'autre amis que toi et les garçons ? L'avais-je questionné.
- Oui, elle avait une meilleure amie, Daniella. M'avait-il expliqué. Elle vivait ici, mais comme tout le monde, elle est partie. Et sinon avec nous, elle nous taquinait beaucoup, elle était toujours dans la rigolade et nous cherchais toujours pour rire. Avait-il continué, en pouffant. Elle faisait du golf avec Emile comme tu le sais, mais elle n'aimait pas perdre, alors Emile la laissait toujours gagner, sinon elle nous faisait la gueule pendant des heures. Avait-il soupiré, toujours le sourire aux lèvres. Elle était très proche de Noah. Ça m'étonnes d'ailleurs qu'il t'en ai jamais parlé. Avait-il rajouté, en me regardant.
- Sa vie à l'université restait à l'université. Il ne me parlait que des ragots qui se racontait. Avais-je proclamé.
- Il t'avait parlé de moi alors ?
- Oui et non. Il m'avait dit qu'il y avait une rumeur qui disait qu'un gars avait tué sa copine, mais il ne m'avait jamais dit ton prénom.
- D'accord. Heureusement que tu ne l'as pas cru. Avait-il dit, en souriant.
- Je suis assez têtu dans mon genre.
- J'ai cru comprendre oui.
- Bon, ne change pas de sujet !
- Pardon, pardon ! Avait-il dit, en ricanant. »

L'après-midi s'était passé ainsi, lui et moi allongé sur le lit en train de parler de ma sœur. J'en apprenais sur elle de jours en jours. Elle m'avait réellement l'air d'être quelqu'un d'extraordinaire. Je souriais et riais à chaque anedoctes que Steven me racontait. Puis le sujet avait dérivé sur notre déménagement et c'est ainsi que nous avions fini la journée à faire des cartons, encore et encore. Nous allions emménager dans une semaine, j'avais réellement hâte. L'appartement était réellement parfait.

Trois jours étaient passés et nous allions emménager demain. J'étais tellement excité à cette idée de vivre seule avec Steven. Mes parents voulaient que je reste encore un peu avec eux, histoire d'être en sécurité, mais l'officier Denton leur avait promis que des policiers rôderait autour de notre immeuble quand nous aurions emménagé. Ça avait un peu rassuré mes parents même s'ils avaient toujours peur pour moi. J'essayais de les rassurer du mieux que je pouvais étant donné que j'étais tout aussi effrayé de vivre seul sachant Gaëtan en liberté, mais je n'allais pas m'empêcher de vivre à cause de lui, c'est exactement ce qu'il cherchait à faire. Je ne laisserais pas m'atteindre de cette manière, j'allais vivre ma vie, malgré lui. J'allais donner vie à ma fille malgré lui. Et j'allais fonder une famille avec Steven malgré lui. J'avais hâte d'être demain.

Le lendemain, je m'étais réveillé le sourire aux lèvres et m'étais empressé de sortir du lit. Contrairement à Steven qui avait râler quand je l'avais réveillé. Lui et le sommeil, c'était une grande histoire d'amour, je pourrais en être jalouse. J'avais finalement réussi à le faire sortir de son lit et nous avions pris notre petit-déjeuner en famille. Le dernier. J'étais heureuse et en même temps, un peu triste de quitter mes parents, mais je pense que ça allait leur faire du bien d'avoir moins de monde à la maison. D'être que tous les trois avec Donovan. Malgré que la bonne humeur soit présente, je pouvais distinguer Esteban qui avait les larmes aux yeux. Je n'avais cessé de le rassurer en lui rappelant que je n'allais pas très loin, que nous serions à seulement une dizaine de kilomètre de distance, que je viendrais ici toutes les semaines et qu'ils pourront venir chez nous quand bon leurs semblaient, mais il était quand même triste.

« Je n'arrive pas à croire que mon bébé va vivre toute seule, va avoir un bébé et va se marier. Tu grandis tellement vite ! Avait-il sangloté.
- Je sais papa, mais ne t'inquiète pas. Je resterai toujours ta petite fille qui t'aime fort. L'avais-je rassuré, en posant ma main sur la sienne. »

Il m'avait répondu d'un sourire et m'avait pris dans ses bras. Il allait me manquer. Ils allaient tous me manquer. J'avais l'impression de revivre ma rentrée scolaire à l'université. Mais je comptais tenir ma promesse. Je viendrais les voir le plus souvent possible ! J'avais embrassé la joue d'Esteban et m'étais dirigé dans la salle de bain pour me laver. J'avais opté pour une tenue très décontracter et confortable pour pouvoir bouger sans être gêné pendant le déménagement. Un ami de mon père Harry, nous avait prêté sa camionnette pour qu'on puisse y mettre nos cartons sans encombre. Une fois prête, Steven alla à son tour dans la salle de bain, tandis que je finissais les derniers cartons. Alors que j'attendais que mon brun sorte de la salle de bain, j'avais reçus un message sur mon téléphone. Cela devait être Noah qui nous souhaitait un bon déménagement. J'avais souri à l'idée de ce message, mais avais décidé d'y répondre plus tard. J'étais trop excité d'arriver chez nous. Le bébé aussi était excité, elle n'arrêtait pas de donner des coups. J'avais posé mes mains sur mon ventre pour tenter de la calmer, car malgré le fais que ce soit adorable au début, ça devenait de plus en plus désagréable. Quelques minutes plus tard, Steven était enfin sorti de la salle de bain. Il s'était dirigé vers moi puis avait baissé son regard vers mon ventre qui devenait de plus en plus rond avec les jours qui passait. Il s'était accroupi face à mon ventre et l'avait embrassé. J'avais souri face à son geste et l'avais relevé pour qu'il puisse m'embrasser. J'étais tellement heureuse de vivre tout cela avec lui. Je ne pensais pas avoir le droit au bonheur, que j'étais voué à finir ma vie seule ou alors que je mourrais trop jeune pour connaître le bonheur d'avoir une famille. Mais Steven et notre fille m'avait donné tellement d'espoir d'atteindre ce bonheur. Je l'avais embrassé avec tellement de passion que je n'avais pas entendu mes parents arrivé dans ma chambre. C'est seulement quand j'entends un raclement de gorge que je m'éloigne timidement de mon fiancé.

« Le camion est là. Avait dit Esteban, gêné. »

Nous avions hoché la tête, tout aussi gêné que nos parents et nous nous étions empressé de prendre chacun un premier carton. Mes parents firent de même pour nous aider.

« Dire que j'ai construit ce berceau pour le re démonter et le reconstruire après. Avait soupiré Steven, en prenant le carton où se trouvait les pièces du berceau. C'était clairement une perte de temps...
- Mais non ! Prends ça comme un entraînement. La première fois ça t'as pris du temps, imagine comment tu seras rapide pour le reconstruire maintenant ! Avais-je dit, en souriant. »

Steven avait pouffé puis avait mis ce dernier carton dans la camionnette. Nous avions fini rapidement grâce à l'aide de mes parents. J'avais pris mon sac à main et m'étais installé dans le camion. Esteban, Harry et Donovan était devant la porte d'entrée et nous regardait en souriant. Donovan nous faisait au revoir de la main tandis qu'Harry réconfortait son mari dans ses bras tout en nous faisant un signe de la main. J'avais tristement souri face à ça, mais leur avait répondu d'un signe de main aussi. Steven était rentré à son tour dans le véhicule et avait démarrer la voiture. C'était parti pour une nouvelle vie !