Chapitre 23

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Steven

Deux jours que Neÿal avait disparu et nous n'avions aucune piste de l'endroit où elle pourrait être. Nous avions, bien évidemment, prévenu Messieurs Alésia et la police de sa disparition ainsi que des messages. C'était la décision de Noah, je n'étais pas en position et encore moins en état pour savoir quoi faire ou prendre n'importe qu'elle décision. Dès que mon meilleur ami nous avait avoué que Lawrence était bel et bien mort, j'avais été tétaniser. Je n'avais plus rien dis et plus rien fait. Lia était toujours avec nous et elle ne comprenait absolument rien, alors son copain lui a expliquer toute la situation. Comme beaucoup de personne qui avait entendu cette histoire, elle avait pleuré. Mais encore plus quand elle comprit que tout était en train de se répéter, mais fait, cette fois-ci, par quelqu'un d'autre. J'avais tellement peur pour Neÿal. Si je devais la perdre, elle aussi, je ne pensais pas pouvoir m'en remettre un jour. Perdre deux personnes qui comptais beaucoup pour moi, de la même manière, c'était beaucoup trop dure.

  J'étais, actuellement, avec Noah et les parents de Neÿal au commissariat de police, depuis trois heures maintenant.

  Dès que messieurs Alésia avaient appris que leur fille avait disparu, ils avaient directement emmené Donovan chez la mère de monsieur Esteban et avaient payé un billet de train pour nous rejoindre. Ils étaient arrivés très tôt ce matin, c'était Noah qui est venu les chercher en ma compagnie pour que nous nous dirigions directement vers le commissariat par la suite. Personne n'avait parlé pendant le trajet, que ce soit pour aller à la gare ou pour aller voir la police. Esteban pleurait quand nous étions arrivés à la gare. Je pense qu'il avait pleuré pendant tout le trajet. Il avait peur lui aussi. Puis Harry a foncé droit vers à Noah en le pointant du doigt et en répétant :

  « Je t'avais dit de la protéger, Noah ! Je t'avais dit de protéger ma fille ! »

  Il s'était alors mis à pleurer lui aussi. Le couple pleurait tandis que Noah essayait de les réconforter. Pour ma part, je ne savais pas où me mettre. Les deux hommes ne me connaissaient pas et je me voyais mal les consoler alors que j'étais moi-même inconsolable. Noah m'avait présenté au parent de Neÿal et ces derniers m'avaient fixé en fronçant les sourcils. Qu'est-ce qu'ils ont ? Puis d'un coup, Harry avait dit de manière froide :

  «  Tout ça, c'est de ta faute... »

Qu'avais-je fait ? Pourquoi disait-il cela ? Après cette phrase, Noah avait aidé ses oncles avec leurs bagages et les avait conduits vers sa voiture. Harry restait proche de son neveu tandis qu'Esteban était à mes côtés. Je n'avais pas répondu aux accusations du brun et je ne comptais rien dire car il avait raison. Si j'avais écouté Neÿal, si on était allé voir la police pour leurs dires que

   Lawrence était revenu, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Tout ça, c'était de ma faute.

  « N'écoute pas ce qu'il dit. M'avait, soudainement, dit Esteban. Il a peur de perdre sa fille et il s'en veut... Il ne pense pas ce qu'il dit. Il a juste besoin d'accuser quelqu'un. Nous ne te connaissons pas alors tu es son punching-ball.
  — Et si ce qu'il disait était vrai ? Et si tout compte fais, c'était de ma faute ?
  — Steven, c'est ça ? Avait-il demandé. Je connais ton histoire. Ton histoire et celle de Nyla Cox.
  — C-comment ?
   — Quand nous avions retrouver Neÿal la nuit où... Enfin bref quand on l'a retrouvé, j'ai entendu les secours dire qu'il y avait quelqu'un d'autre avec ma fille... J'ai donc voulu me renseigner quelques jours après et j'ai appris que Nyla n'avait pas survécu à cette enflure. M'avait-il expliqué. Là où je voulais en venir, c'est que je sais que tu ne feras rien à ma fille, car elle te rappel sans doute beaucoup trop ton ancienne copine et que par conséquent tu ferais tout pour la protégée. Le seul mal que je pense que tu pourrais lui faire, c'est lui brisé le cœur. Avait-il dit, en souriant.
  — Neÿal et moi, on n'est pas...
  — Oh.. Excuse moi, je pensais. M'avait-il coupé.
  — Mais vous avez raison monsieur Alésia... Votre fille me rappel beaucoup Nyla... Et c'est pour ça que je ne veux pas la perdre elle aussi. »

   Il m'avait lancé un regard triste tout en souriant. Nous étions dans la voiture. Harry devant au côté de Noah et Esteban à mes côtés. Il pleurait silencieusement. Comme je disais plus tôt, le trajet se faisait dans le calme. Le seul bruit que l'on pouvait entendre, c'étaient les reniflements du couple. Noah, lui, était concentré sur la route. Depuis que nous lui avons dit que Neÿal avait disparu, il n'avait rien dit. Il avait juste parlé pour appeler ses oncles, mais sinon je ne savais pas ce à quoi, il pensait. Était-il triste ? Avait-il peur lui aussi ? Était-il en colère tout comme moi, je l'étais ? Je ne savais rien.

Quelque temps plus tard, nous étions au commissariat. La police avait pris notre problème très au sérieux. Le chef, agent Rivera restait avec nous dans le bureau pour qu'on lui donne toutes les informations nécessaires pour la retrouver.

  «  Comment était-elle habiller la dernière fois que vous l'avez vue ? Avait-il demandé. »

  Personne ne répondait. Normale ils attendaient tous ma réponse puisque c'est moi qui l'avais vue pour la dernière fois. Puisque sa disparition était de ma faute. Je fermais les yeux et essayais de me concentrer sur la dernière fois que je l'avais vue. On se disputait. Je me souvenais parfaitement bien de ce moment....

  « Elle portait un pantalon noir avec des trous sur les genoux, un sweat à capuche rose pâle et un long manteau gris. Oh et elle avait des basket gris clair avec trois rayures rose pâle sur le côté et des semelles blanches. Elle avait les cheveux détachés, je crois, mais bon ça, c'est inutile comme information, je pense... Avais-je dit, d'une traite.
  — C'est très précis, merci. Ça va beaucoup nous aider. Bien maintenant, vous allez me montrer ces messages et nous allons tracer l'adresse IP du destinateur et nous pourrons le retrouver. Du moins, je l'espère. Expliqua l'agent. »

  Je pris alors le téléphone de Neÿal et alla dans ses messages. Je cliquais sur la conversation mais quand j'ai voulu montrer les messages a l'agent de police, les messages se mirent a disparaître.

  « Non, non, non ! Avais-je dit, en cliquant partout sur l'écran.
  — Qu'est-ce qui se passe ? Demanda l'agent.
  — Les messages ! Je... Je comprends rien, ils disparaissent tous !
  — Quoi ?! Passez-moi ce téléphone ! »

  Je l'avais alors écouté et je commençais a de plus en plus paniqué. Qu'est-ce qui se passait ? Ce tordu, savait-il que nous irions voir la police ? À quoi jouait-il ? Je regardais le policier et il faisait comme moi, il essayait de trouver une solution. Il appela son expert en informatique pour qu'il puisse chercher des données cacher des messages, mais tout avait, apparemment, disparu. Putain de merde !

  « Il n'y plus d'aucune trace de ces messages. Le kidnappeur à tout supprimer. Les données cachées, tout. Ce petit merdeux devait sûrement savoir que vous viendrez au poste et doit être un génie en informatique.
  - Mais comment vous allez faire pour retrouver notre fille ? Avait demandé Esteban, complètement paniqué.
  - Ne vous inquiétez pas monsieur Alésia, on va essayer de trouver avec les descriptions que vous nous avez donnés. Mais ça va être très long et dure, je vous préviens. Nous allons regarder les caméras de surveillance de la faculté et nous allons voir ce qui a pu passer dans ce parc pour que vous y retrouviez du sang monsieur. Avait dit agent Rivera, en me regardant.
  - Mais on ne va pas rester là à attendre ? On fait quoi en attendant que vous trouviez quelque chose ? Je ne vais pas rester assis à attendre que Neÿal soit retrouver ! J'ai attendu pour Nyla et regarder où ça nous a mener hein ?! Elle est morte maintenant donc dites nous ce qu'on peut faire en attendant ! Avais-je dit en m'énervant.
  - Monsieur calmez-vous, je sais que vous êtes inquiet pour votre petite copine, mais le moment vous ne pouvez rien faire de plus que d'attendre et espérer que nous la retrouvions vite. Nous ferons tout pour que ce qui est arrivé à Nyla n'arrive pas à Neÿal. D'accord ? D'ailleurs, ne sont t'elles pas parentes toutes les deux ? Non parce-qu'elles se ressemblent énormément !
  - Non ! S'étaient écriés les parents de Neÿal
  - D'accord... Bon, je vous appellerais dès que nous avons du nouveau. Au revoir messieurs. »

  Je n'arrivais pas à croire que j'allais devoir, encore une fois, attendre qu'on retrouve quelqu'un qui mets cher. Je ne vais pas supporter. Je vais devoir faire mon enquête de mon côté.

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