Neÿal
Voir Steven avec les enfants m'avait rempli de bonheur. Il était génial avec eux. Et je me dis qu'il va être exceptionnel avec notre enfant. C'est pour ça que j'avais décidé qu'il était temps que je lui parle de ma grossesse. Il devait savoir la vérité et je savais qu'il ne m'abandonnerait pas et sera là pour cet enfant. J'avais trouvé le courage de lui en parler, de lui dire toute la vérité. Peut-être qu'il allait être en colère, car je ne lui aurais pas dit tout de suite la nouvelle, mais ce n'est pas grave. Je voulais avoir cet enfant avec lui, je voulais fonder une famille avec lui. J'étais folle amoureuse de lui et je voulais finir ma vie avec lui. J'étais donc descendu de ma chambre, je venais de me réveiller et Steven était dans la salle a manger en train de déjeuner. Je m'étais approché de lui en souriant et en tendant mes bras vers lui. Il m'avait souri à son tour et m'avait tiré vers lui pour que je m'asseye sur ses genoux. Je l'avais tendrement embrassé et l'avais serré dans mes bras.« Bonjour. Avait-il dit, d'une voix assez roque.
- Bonjour. Avais-je répondu, toujours en souriant.
- Tu es de bonne humeur aujourd'hui à ce que je vois !
- Oui ! Il faut que je t'annonce quelque chose ! Avais-je dit, en lui prenant les mains.
- Je t'écoutes. »Je lui avais donc pris les mains, avait légèrement soulevé mon haut et avait posé ses mains sur mon ventre. Au même moment, le bébé avait donné un coup, comme s'il savait que son papa était là avec nous. J'avais regardé la réaction et il avait les yeux grands ouverts. Il était surpris. Son regard était fixé sur mon ventre et quand le bébé redonna un coup, il avait enlevé ses mains, encore plus surpris. Son regard s'était planté de nouveau devant moi.
« Tu es enceinte ? Avait-il demandé.
- Oui... Avais-je répondu, en souriant.
- Oh.. »« Oh »? C'est tout ? Même pas un sourire ou quoi ? Juste un pauvre « oh » ?
« Il est de toi ! Avais-je ajouté.
- D'accord...
- Qu'est-ce qu'il a ? Avais-je demandé, en encadrant son visage de mes mains.
- Je... Je ne peux pas... Je suis désolé. Avait-il dit, en se dégageant de mon emprise et en se levant.
- Quoi ?
- Tu ne peux pas le garder. Avait-il dit, en riant nerveusement.
- Je te demande pardon ?
- On ne peut pas être parent ! Je... Je ne veux pas être père. Je n'ai jamais voulu. S'était-il exclamé.
- Mais hier, avec les enfants ! Tu as été...
- Oui, mais avec les enfants des autres ! M'avait-il coupé. Je ne veux pas d'enfant ! Tu ne peux pas le garder. Avait-il ajouté.
- Steven...
- C'est soit lui, soit moi.
- Quoi ? Avais-je dit, au bord des larmes.
- Non, en fait, je vais te faciliter la tâche, je vais partir. Je ne peux pas te demander d'abandonner ton enfant. Avait-il dit, en prenant son sac qui traînait dans l'entrée depuis quelques jours maintenant.
- C'est aussi le tien. Avais-je dit, en pleurant.
- Non. Non, je n'en veux pas. Je suis désolé Neÿal. Avait-il dit, en s'apprêtant à ouvrir la porte.
- Je t'en supplie Steven... Ne nous abandonne pas ! Avais-je dit, en le retenant.
- Je ne peux pas... Au revoir Neÿal. Avait-il dit, sans même me regarder.
- Non... Steven ! Avais-je crié, en pleurant.»J'avais mal, il m'avait abandonné. Je savais que je n'aurais jamais dû lui dire. Je pleurais en criant de douleur, il était parti à tout jamais. C'était fini.
« Neÿal ! Avait crié quelqu'un. »
J'avais ouvert les yeux et je me retrouvais dans ma chambre, dans le noir, au côté de Steven. Ce dernier me regardait avec inquiétude. Ce n'étais qu'un cauchemar. Steven n'était pas au courant et ne m'avait pas abandonné. Il était toujours là. J'avais pleuré de soulagement en me jetant dans les bras du brun. J'ai tellement eut peur de l'avoir perdu pour tout jamais. Il me caressait le dos et me disait des mot rassurant pour que j'essaye de me calmer. Et comme toujours, cela fonctionnais. Il ne parlait pas, il attendait que je le fasse. Il n'allait pas me forcer à parler, mais il voulait s'assurer que j'allais bien. Malgré mon cauchemar qui m'avait pas mal retourner, je ne pouvais plus garder ma grossesse pour moi. Je devais lui en parler. Et si, malheureusement, il réagissait comme dans mon rêve, j'allais savoir qu'il n'était pas le bon. Mais je garderais et j'aimerai cette enfant de tout mon cœur. Je sais que je ne serais pas seul. Ma famille sera là pour moi. Je devais me lancer.
VOUS LISEZ
Alive
Teen FictionNeÿal Alésia venait d'arriver dans sa nouvelle vie quand tout a recommencé. Elle était partie loin de chez ses parents pour mettre tout son passé derrière elle. Elle voulait tout oublier et passé à autres choses. Avoir une vie normale d'étudiante. M...