Alive

Chapitre 58

Steven
   J'étais en train de nettoyer une énième table quand j'ai reçu un message de Jimmy qui voulait qu'on se voit tout les quatre avec mon frère et ma soeur, lors d'un dîner chez lui ce soir. Je finissais plus tôt que d'habitude aujourd'hui, je voulais passer un peu de temps avec Neÿal. Ça faisait longtemps que nous nous étions pas réellement vue rien que tous les deux. J'allais donc lui proposer de venir avec moi chez Jimmy, je ne pense pas que ça allait dérangé ce dernier que ma copine vienne avec moi. Et puis j'imaginais que Rose allait emmener Joshua avec elle. Ça allait être une occasion de nous le présenter. J'avais envoyé un message à Jimmy pour le prévenir ainsi qu'à Neÿal. Ils étaient tous les deux d'accord. J'avais souri en envoyant un dernier message à ma blonde pour lui dire que je l'aimais et puis j'avais rangé mon téléphone quand d'autre client avaient franchis la porte. Je m'étais dirigé vers eux et avais pris leurs commandes. Et la journée, c'était passé ainsi jusqu'à 17 h 30. J'étais sûr le chemin du retour, ce soir, je ne rentrais pas avec Harry comme j'en avais l'habitude depuis quelques mois maintenant, étant donné que je finissais avant lui. Je l'avais prévenu la veille et il était donc parti avec sa voiture ce matin. Il y avait beaucoup de monde sur la route et ça m'énervait. Bien évidemment, j'étais à l'heure de pointe, à quoi m'attendais-je donc en rentrant plus tôt ? Alors que d'habitude, j'aurais mis vingt minutes à rentré, là, j'en ai eut pour une heure. J'étais arrivé à la maison en râlant, mais ma mauvaise humeur fut très vite remplacée quand j'avais vu Neÿal dans le canapé, en train de dormir. Elle portait l'un de mes sweats à capuche jaune qu'elle aimait tant pour je ne sais qu'elle raison. Elle avait enfilé la capuche et le vêtement était tellement trop grand, la capuche cachait presque la moitié de son visage. J'avais ri à cette image et m'étais rapproché d'elle doucement. J'avais doucement levé sa tête pour m'asseoir puis l'avais posé sur mes jambes. Elle gémissait, car ça l'avait forcement un peu déranger, mais elle restait toujours endormis. J'avais commencé à caresser son doux visage et la regardais avec tant d'admirations. Même endormi elle était magnifique. Elle avait l'air tellement plus paisible et reposé que quand elle ne dormait pas. Tout son stress disparaissait quand elle fermait les yeux et j'aurais voulu que même en me regardant, elle puisse oublier tous les problèmes qu'elle avait. Mes caresses avaient dû la réveiller puisqu'elle avait commencé à papillonner des yeux.

    « Tu es déjà là ? Avait-elle dit, d'une voix endormi.
    - Je voulais rentrer tôt pour toi. Avais-je dit, en embrassant son front.
    - Oh... Il ne fallait pas.
    - Si, je voulais passer un peu de temps seul avec toi. Harry est au boulot, Esteban et Donovan sont au parc. Il n'y a donc que toi et moi. Avais-je dit, en continuant d'embrasser son visage.
    - Et Tramp. Avais-je dit, en continuant d'embrasser son visage.
    - Et Tramp, en effet. Avais-je pouffé. »

    En même temps qu'elle avait dit ça son chien avait sauté sur le canapé. Elle avait posé sa tête contre mon épaule tout en continuant les caresses. Tramp était heureux qu'on lui donne un peu d'intention puisqu'il grognait et sa queue bougeait dans tous les sens. Nous avions ri tous les deux du comportement de la boule de poil puis nous avions commencé à parler un peu de tout et de rien. Je sentais que Neÿal avait la tête ailleurs, mais je me disais que ça devait être la fatigue. Avec les nuits horribles qu'elle avait passé ces dernières semaines à cause de ses vomissements, elle devait être épuisée. Je commençais à m'en vouloir de l'avoir réveillé, mais quand je voyais son sourire, je me disais que ça ne l'a dérangeait pas non plus.

    « Tu sais pourquoi Jimmy veut vous voir ? Avait-elle demandé, toujours, en regardant son chien qui s'était, finalement, endormi.
    - Sûrement pour passer du temps ensemble, je ne sais pas. Avais-je dit, en haussant des épaules.
    - Il faut bien s'habiller ? Je veux dire, chic et tout ? M'avait-elle demandé.
    - Quoi ? Non, tu n'as pas besoin. Avais-je dit, en ricanant. On va juste chez lui, tu sais. Mes parents ne seront pas là, donc tu n'as pas besoin de sortir le grand jeu. Même si dans tous les cas, tu seras magnifique. Avais-je dit, en frottant mon nez contre sa joue.
    - Même avec un sac poubelle sur le dos, tu me trouvera belle. Avait-elle dit, en riant.
    - C'est vrai. Avais-je approuvé, en riant.»