Alive

Chapitre 38

Neÿal
  Une semaine que nous étions de retour à Seattle. Je me sentais épanouie d'être près de mes parents et de mon frère, avec qui d'ailleurs, j'avais appris à connaître et à avoir une relation très fraternelle avec. Il n'a pas eu de souci à s'attacher à toute la famille. Il adorait Tramp et les parents de Noah qui était venu avant que je ne me fasse enlever. Ils voulaient rencontrer leur petit-neveu et étaient très contents de l'avoir vue. Donovan n'arrêtait pas de parler de son oncle Eliott avec qui il avait regardé les dessins animés sur les super-héros. Il aimait beaucoup sa cousine Emmy avec qui il avait fait du trampoline dans le jardin. Et surtout sa tante Emma qui lui avait ramener des gâteaux. J'étais très contente qu'il s'entende avec tout le monde. Je sais que mes parents en avaient peur que cela se passe bien, car quand je suis arrivé dans leurs familles, ça c'était très mal passé.

    En plus d'avoir essayé de fuguer, je faisais tout le temps des caprices quand du monde venait. Je me rappel quand j'ai vu mes grands-parents pour la première fois, j'avais peur d'eux. Je venais à peine de m'habituer à mes parents et je pensais qu'ils avaient appelé d'autres gens pour me prendre loin d'eux. Alors je pleurais jusqu'à qu'ils repartent. Je pleurais et me cacher dans les bras de mon père Harry. Il m'as fallut des mois pour que je comprenne que c'était mes grands-parents et non des gens qui venait me ramener à l'orphelinat. Déjà petite, j'avais peur de l'abandon. Et je ne voulais pas que Donovan vive dans cette peur et je ne voulais pas que mes parents revivent ça. Heureusement, rien de cela n'était arrivé. Donovan était un enfant adorable et attachant. Il était très sociable pour son âge et n'avait pas peur de dire ce qu'il pensait.

    J'étais en train d'attendre Steven qui allait venir pour la première fois à la maison. J'étais très stressé. Je voulais que tout soit parfait alors j'avais rangé. J'avais tout rangé. Ma chambre était impeccable, j'avais rangé avec mon frère sa chambre. Cette dernière était dans un désordre pas possible alors il était temps qu'on la range. Dono n'avait pas appris à ranger à l'orphelinat alors c'était une première pour lui. Au début, il ne voulait pas, mais je lui ai montré ma chambre rangé et il a voulu faire pareil, alors nous avons tout rangé ! Et il était très content de voir tous ses jouets rangés. Ensuite, j'avais rangé la salle de bain, la salle à manger et le salon. Tandis que mon père Esteban, qui comprenait me stresse, rangeait la cuisine, sa chambre et la chambre d'ami. Il savait que je voulais que tout soit parfait, alors il m'avait aidé. J'étais très reconnaissante de son aide, je pense que je n'aurais pas pu finir à temps sans lui. Harry était au travail, même s'il voulait rester ici, avec nous, Esteban l'avait forcé à aller travailler.

    Alors que j'avais enfin fini de ranger la salle de bain, quelqu'un sonna à la porte. C'était lui ! Je n'avais même pas sur le temps de me changer, mais ce n'était pas grave. Je m'étais alors mise à courir au rez-de-chaussée et alla vers la porte d'entrée. J'avais ouvert la porte et Steven était là, les mains dans les poches, mal à l'aise. Il m'avait souri timidement et s'était avancé vers moi. J'avais ouvert la porte plus grand et l'avais laissé rentrer. J'avais fermé derrière lui et lui avais pris la main pour l'emmener jusqu'au salon où mon père était installé.

    « Oh ! Bonjour Steven ! Comment tu vas ? Avait dit mon père, en le prenant dans ses bras.
    - Ça va merci ! Et vous ? Avait répondu le concerné.
    - Ça va très bien merci. Fait comme chez-toi, ne soit pas gêner ! Avait dit Esteban, en lui souriant.
    - Merci monsieur ! »

    J'avais alors décidé de lui faire visiter la maison. Il fut émerveillé de voir l'immense jardin que nous avions où il avait le trampoline et deux balançoires. Il y avait aussi un hamac qui était attaché à deux arbres.

    « Chez mes parents, nous avions juste une terrasse et un petit espace d'herbe. M'avait-il expliqué. Ils ne voulaient pas avoir un grand jardin pour ne pas à avoir s'occuper à tondre ou s'occuper des fleurs...
    - Tu ne jouais jamais dehors ? Lui avais-je demandé, en m'asseyant sur le hamac.
    - Notre nounous nous emmenait à un parc pas loin de chez moi. Sinon j'allais jouer chez mes amis. Avait-il répondu, en s'asseyant à mes côtés. Votre jardin est vraiment beau ! Tu as dû t'amuser étant petite ! Et ton frère doit beaucoup s'amuser aussi ! Avait-il dit, en regardant tout le jardin, le sourire aux lèvres.
    - Il passe ses journées dans le trampoline quand il n'est pas avec ses figurines ! Avais-je dit, en riant. D'ailleurs, on va aller le voir, vient ! Avais-je dit, en me relevant et en lui prenant la main.
    - Attend d'abord ! Avait-il dit, en me faisant le rassoir.
    - Oui ? »