Chapitre 2

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Neÿal
Le chemin fut assez long. 582,582528 kilomètres soit quatre heures de route pour être exacte. Je n'en pouvais plus... De plus, Harry n'avait pas arrêté de chanter ses chansons horribles de country pendant tout le trajet de chez nous à la gare de King Street Station. Même si elle n'était qu'à une quinze minutes de ma demeure, c'était long avec cette musique dans les oreilles.

Ensuite, nous étions arrivés pile poils à temps pour prendre notre train en direction de l'Oregon. Et encore une fois, le trajet fut long. Mes parents, n'ayant pas dormi à cause de ma séance nocturne de ménage, s'étaient endormis comme des tombes. Je m'étais donc ennuyé à mourir pendant quatre heures. Heureusement que j'avais mes écouteurs avec The Clash et Nirvana dans les oreilles. C'était mes groupes de musique préférée. Surtout The Clash depuis que j'avais entendu l'une des chansons leurs chansons dans une série qui se jouait dans les années 80 : Stranger Things. J'adorais cette série ! Et puis les acteurs étaient géniaux et savaient très bien jouer. Il n'y avait seulement que deux saisons, mais la troisième saison allait bientôt arriver et j'avais vraiment hâte de revoir Mike, Dustin, Lucas, Will, Eleven, Maxine, Jonathan et encore beaucoup d'autres acteurs, rejoué dans cette série. Puis grâce à ces chansons, j'avais réussi à me calmer mon stress et m'étais endormi profondément.

Le trajet était fini et nous étions arrivés à l'université qui m'attendait avec beaucoup d'impatience, tout comme moi. En descendant du taxi, qui nous avait amené à l'école, j'avais vu mon cousin, Noah Jefferson (Média), et ma tante Emma Jefferson qui nous attendaient avec excitation. Je m'étais précipité vers Noah et lui avais sauté dans les bras. Ça faisais très longtemps que je ne l'avais pas vue et savoir que je connaissais au moins une personne dans cette immense école, m'avais grandement rassuré.

Noah n'était pas vraiment mon cousin, du moins pas par le sang. Mais étant donné que sa mère, Emma Jefferson et son père, EliottJefferson, étaient les meilleurs amis de mes parents et que depuis toute petite, je les appelais « tante et oncle », il était logique que leurs enfants aient été mes cousins. Le brun et moi étions très proches, et cela, depuis toujours. Je me rappelais encore du jour où nous nous étions rencontrées, mes parents venaient de m'adopter et ils m'avaient –dès la semaine qui avait suivi – présentée à ma tante. Noah était là. Il avait, à l'époque, seulement cinq ans et moi trois ans, mais dès qu'il m'avait vue, il était tout de suite venu me voir et m'avait pris dans ses bras comme-ci on se connaissait depuis toujours. Et c'est ce qui m'avait directement plus chez lui, il ne me connaissait même pas, mais il me prenait quand même dans ses bras pour me mettre à l'aise.

Au début, j'étais sceptique comme je l'avais été avec Esteban et Harry, mais, en voyant un enfant me prendre dans ses bras sans même me connaître, j'avais répondu à son étreinte et ce jour-là, j'avais su que Noah serait important pour moi.

« Salut Neÿ' ! Avait-dis le brun, en embrassant le sommet du crâne. Comment vas-tu ?
- Ça va super et toi ? Lui avais-je demandé, en me séparant de lui.
- Pas trop, je pensais passais une année tranquille sans jouer la baby-sitter, mais finalement non, je dois m'occuper de toi parce que sinon, oncle Harry me dégomme ! Avait-il dit, en riant et en regardant le concerner.
- Et t'a intérêt à la protéger ! Ce n'est pas parce que tu es de ma famille que tu seras ignoré. Avait menacé, gentiment, mon père.
- Pas de problème, oncle H. Je m'en occuperais comme si c'était mon propre enfant. Avait-il dit.»

Noah m'avait regardé et ébouriffé le sommet de mon crâne ce qui m'avais complètement décoiffé. J'avais tiré la langue telle une enfant et il fit de même. Après nous être chamaillé, Noah avait décidé qu'il était temps de rentrée dans l'enceinte de l'université. Quand nous avions traversé le grand portail en fer, nous pouvions enfin voir le bâtiment dans lequel j'allais vivre pendant plusieurs années. L'école était immense ! Elle était en briques rougeâtre et blanche, l'école possédait un petit parc d'herbe fraîchement coupée et bien verte. Elle était vraiment magnifique ! Je savais que j'allais m'y plaire, du moins, je l'avais espéré.

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