Alive

Chapitre 51

Neÿal
La journée se passait très bien, j'étais très heureuse d'être entouré de toutes les personnes que j'aimais et tout ça, c'était grâce à Steven. Ce dernier était à côté de moi et me regardait avec un grand sourire. Je lui avais rendu son sourire et lui avait embrassé sa joue pour le remercier pour la millième fois de la journée. L'ambiance était à son comble, mes parents étaient parti rendre visite à ma grand-mère pour nous laisser un peu tout seul. Nous avions mis de la musique et avions commencé à sortir de l'alcool. Je n'étais pas une grande buveuse ne voir pas du tout, et je voulais me rappeler de ce jour-là, alors je m'étais contenté d'eau ou de sodas. Emile et moi étions les seuls sobres de la journée et c'était assez drôle de voir les autres dans un état presque pitoyable. Ils étaient tous en train de se dandiner sur la musique et a essayer de rester debout. Je m'étais relevé du canapé et avais rejoint les autres pour danser. Je m'étais rapproché de Steven et ce dernier m'avait souri puis avait posé ses mains sur mes hanches pour que nous soyons encore plus proches. J'avais posé mes bras autour de son cou et m'étais mise à balancer mes hanches sur le rythme de la musique. Je regardais tout le monde et ils avaient tous un cavalier pour danser. Emile et Justin dansaient ensemble, Noah et Lia aussi et bien évidemment Alisha et Zach ensemble. Ces derniers n'arrêtaient pas de pouffer et glousser pour tout et n'importe quoi. Zach était un piètre danseur et n'arrêtait pas de marcher sur les pieds d'Alisha ce qui faisait encore plus rire cette dernière. C'était hilarant à voir.

« Qu'est-ce qu'il y a ? M'avait demandé Steven, amusé.
- Regarde comment Zach danse ! Avais-je dit, en pouffant et me tournant pour qu'il puisse le voir.
- On dirait un poulain qui vient d'apprendre à marcher. Avait-il dit, en riant.
- Eh, j'ai entendu ! Avait répondu Zach, indigné.»

Nous avions pouffé et Steven s'était excusé auprès du brun. J'avais ri en voyant ce dernier bougonner et encore plus quand il eut perdu l'équilibre avec Alisha. Ils étaient mort de rire et bientôt tout le reste du groupe l'était aussi. Comme je l'avais dit, l'ambiance était à son comble. Ça me faisait vraiment du bien de les voir tous. Ils m'avaient énormément manqué. J'avais besoin de cette fête, j'avais besoin de les voir, j'avais besoin qu'ils soient près de moi aujourd'hui. Je savais que je les voulais dans ma vie pour toujours. Ils ne m'avaient jamais abandonné malgré mon passé et « la revenge de Gaëtan ». J'étais vraiment heureuse de les avoirs tous dans ma vie. La musique était finie et je m'étais détachée de l'emprise de Steven pour aller boire un coup. Mon brun avait regardé l'heure puis était parti dans ma chambre pour aller chercher quelque chose, m'avait-il expliqué. Je lui avais embrassé sa joue puis m'étais dirigé vers la cuisine. Alors que je me prenais un verre de jus d'orange, mon téléphone s'était alors mis à sonné. Je n'avais pas cherché à savoir qui s'était, me disant que c'était sûrement quelqu'un de la famille qui me souhaitait un bon anniversaire. J'avais alors décroché :

    « Allô ?
    - Bon anniversaire Neÿal. »

    Cette voix. Je la reconnaîtrais entre mille maintenant. C'était lui. Il avait été très silencieux jusqu'à aujourd'hui. J'avais même fini par croire qu'il avait abandonné de vouloir venger Lawrence. Mais bien évidemment, il n'en avait pas fini avec moi. Mon souffle était coupé.

    « Ga-
    - Tutute ! M'avait-il coupé. Ne prononce pas mon prénom ou mon nom. Tu ne voudrais pas que quelqu'un soit blessé par ta faute, j'imagine. Avait-il dit, en ricanant.
    - Qu'est-ce que tu me veux ? Avais-je dit, durement.
    - Je veux te voir. Maintenant.
    - Tu crois vraiment que je vais t'écouter ? Avais-je dit, en riant à mon tour.
    - Tu as intérêt ou sinon ton cher petit frère ne rentrera pas à la maison ce soir. M'avait-il menacé.
    - Qu'est-ce que tu lui as fait ? Avais-je demandé, apeuré.
    - Rien. Pour le moment, il n'est même pas avec moi. Avait-il dit, d'un air mauvais. Mais crois moi bien quand je te dis qu'il peut très vite lui arrivé quelque chose à ce mioche. Avait-il continué, toujours aussi menaçant.
    - Je... D'accord.
    - Tu vois quand tu veux. Maintenant, tu sors de chez-toi sans rien dire à personne, les gardes sont en pause, ils ne te verront pas sortir. M'avait-il expliqué.
    - Pourquoi tu veux me voir ? Lui avais-je demandé, toujours autant apeuré de le revoir depuis la dernière fois.
    - Pour m'excuser bien évidemment. Avait-il avoué. J'en ai fini avec tout ça. J'irai me rendre une fois qu'on aura parlé. Maintenant sort ! M'avait-il ordonné, d'un ton beaucoup menaçant.
    - Je ne te crois pas.
    - Neÿal, ma chère petite Neÿal. Pense à Donovan. Je pouvais sentir son sourire mauvais dans sa phrase.
    - Je... D'accord. J'arrive.
    - Parfais. Retrouve moi en face de chez toi. »

    Suite à cette phrase, il avait raccroché sans me laisser répondre quoi que ce soit. J'étais terrorisé de le voir. Devais-je le croire ? Allait-il réellement se rendre à la police ? Je ne pouvais pas prendre le risque que Donovan ne soit blesser ou voir pire. J'avais fait comme il m'avait dit et était sorti en douce de chez moi. Je m'en voulais de ne rien avoir dit à Steven, mais je ne pouvais pas faire autrement. Je devais protéger Donovan. Je ne laisserai personne d'autre être blessé à cause de moi. Je dois gérer mes problèmes moi-même. J'avais fermé doucement porte pour éviter que cette dernière ne claque à cause du vent. En effet, il y avait beaucoup de vent contrairement à la matinée ensoleillé que nous avions passé. Le temps avait complètement changé, il faisait gris et des nuages cachait le soleil. La pluie allait sûrement bientôt tomber. J'étais encore dos à la route, j'étais stressé de devoir revoir Gaëtan depuis la dernière fois. Il m'avait insulté et je lui avais donné un coup dans les parties génitales. J'imagine que ce genre de rencontre ne s'oublie pas. Il devait encore plus m'en vouloir. J'avais pris une grande inspiration et m'étais retourné. Au début je ne le voyais pas, mais plus je fixais la route en face de chez moi, plus je commençais à distinguer une silhouette. J'avais alors pris une autre inspiration et m'étais mise à avancé.

    J'étais sorti de mon jardin par mon portillon et avais commencé à traverser la route. Mon cœur s'emballait de plus en plus. Et si tout cela n'étais qu'un piège ? Et s'il allait m'enlever une nouvelle fois ? Je devais vraiment prendre le risque. Alors que j'étais à la moitié de la route, j'entendis au loin un moteur de voiture gronder. Et puis d'un coup, je vis un véhicule foncé droit sur moi. J'étais tétanisé. Je n'arrivais plus à bouger et à respirer. C'était fini. La voiture s'avançait de plus en plus vers moi. J'avais fermé les yeux et avais attendu l'impact. Soudain, je m'étais senti poussé hors de la route et je m'étais retrouvé par terre. Ce n'était pas la voiture. Cependant j'avais quand même entendu le bruit d'un impact sur la voiture. J'avais regardé autour de moi et vis un corps roulé sur le capot de la voiture. J'avais entendu le bruit du pare-brise ce brisée et les pneus de la voiture grincer. Le corps avait rejoint le sol et la voiture était partie. C'était lui. Il était venu me tuer. « J'en ai fini avec ça » avait-il dit. Il voulait parler de moi.

    J'avais très vite repris mes esprits et m'étais précipité vers le corps qui était allongé au sol. Il y avait du sang. Beaucoup de sang. Sa jambe droite était tordue et son épaule gauche était déboîtée. Plus je m'approchais, plus je reconnaissais ce corps. Je reconnaissais son blouson marron et ses baskets rouge. C'était lui.

    « Oh mon dieu, Emile ! »