Alive

Chapitre 29

Neÿal
Après que tout le monde soit parti de ma chambre, j'avais décidé de me rendormir parce que j'étais vraiment épuisé de toutes ces histoires. Seulement, à chaque fois que je fermais les yeux, j'entendais son rire... Je n'arrivais pas. J'avais peur qu'il ne revienne. Même s'il y avait deux policier devant la porte de ma chambre, j'avais peur qu'il trouve un moyen pour m'attraper. La porte de la salle de bain était entrouverte, et j'avais l'impression de voir une ombre. J'avais l'impression de redevenir cette petite fille de cinq ans qui avait peur du monstre sous son lit ou dans le placard. J'étais tétanisé par la peur. J'avais de plus en plus de mal à respirer.

    J'avais alors décidé d'appeler les infirmières. J'appuyais plusieurs fois sur le bouton et j'entendais les bips de l'électrocardiogramme s'emballait. Je faisais une crise de panique. Ces dernières arrivèrent en courant et me virent agonisé. Elles redressèrent alors mon lit, l'une d'entre elle me tenait la main et me parlait pour me calmer. Elle était blonde et avait de grands yeux bleus. Elle avait l'air d'être gentille et dans d'autres circonstances, j'aurais aimé pouvoir lui dire qu'elle avait de beaux yeux, mais là, je n'arrivais pas à sortir un mot.

    « Neÿal, je m'appelle Stella d'accord ? Sers ma main fort et prend de grande inspiration, regarde comme moi ! Suis ma respiration d'accord ? »

    J'avais hoché la tête et fis ce qu'elle me disait. Je n'y arrivais pas ! Je tremblais et je commençais à pleurer. J'avais mal ! Il me fallait Steven.

    « Steven... Avais-je essayé de dire.
    - Il va bien, ne t'inquiète pas. Il va bien ! Avait-dit Stella.
    - Non... Besoin... Steven...
    - Caroll va dans la chambre 29, et ramène moi son ami ! Avait dit, toujours la même femme à sa collègue. »

    Cette dernière avait hoché la tête très vite et c'était précipiter vers la chambre du garçon. L'autre femme essayait toujours de me calmer en caressant mon dos et en m'assurant que Steven arrivait.

    « Steven arrive ne t'inquiète pas, d'accord ! Mais maintenant il faut que tu respires ma belle ! »

    Je pleurais de plus belle et priait pour que Steven arrive rapidement ! Seul, lui avait le « pouvoir » de me calmer. Je ne savais pas, mais les tentatives de Stella prouvaient bien que rien ne fonctionnait à part la présence du brun. En parlant de ce dernier, il arrivait en courant avec Caroll, complètement perdu. Et quand il vit dans qu'elle état, j'étais, il s'était précipité vers moi et pris la main que Stella venait de lâcher.

     « Neÿal, regarde moi ! Ça va aller mon cœur, respire ! Appuie-toi sur ma respiration ! Dit-il en encadrant mon visage de sa main libre et me regarda dans les yeux. Ça va aller Neÿal ! »

    Je commençais doucement à me calmer, mais mes poumons et mon cœur me faisait toujours un mal de chien. Au bout de quelques minutes, la douleur s'atténuait et je retrouvais une respiration normale. Stella me ramenait un verre d'eau et m'obligea à le boire. Steven s'asseyait sur mon lit et me regardait inquiet. Les deux infirmières étaient toujours là, elles attendaient que je m'en remette totalement.

    «  Qu'est-ce qui s'est passé Neÿal ? Pourquoi tu as paniqué comme ça ? M'avait demandé Steven.
    - Je... Je n'arrivais pas à me rendormir... Je repensais à lui... À son rire et j'ai commencé à me demander comment je pouvais être sûr d'être en sécurité quand ce monstre rode partout ! Avais-je dit, en regardant mes mains. Il sait où je suis ! Il n'est pas né de la dernière pluie ! Il est beaucoup plus intelligent que nous tous réuni et j'ai peur Steven... Avais-je continué, en le regardant, les larmes aux yeux. Et si on ne l'arrêtait jamais ? Tu sais comment ça à fini la dernière fois ! J'ai dû...
    - Neÿal calme-toi, tu vas recommencer à faire une crise et c'est tout ce qu'on essaye d'éviter. M'avait coupé Stella. Maintenant, je peux comprendre que tu ne te sentes pas en sécurité avec cette ordure dehors. Mais il y a des officiers de police dans tout le bâtiment, devant ta chambre, devant celle de Steven, devant l'entrée de l'hôpital, à l'accueil, à la cafétéria ! Partout ! La police est à sa recherche, d'accord ? Avait-elle dit, calmement. Ils vont le trouver et il payera pour ce qu'il vous a fait à tous les deux ! D'accord ? Maintenant, je ne peux pas te donner un sédatif, tu en as encore trop dans ton corps et tu risques de faire une overdose. M'avait-elle expliqué. Mais si tu veux, je peux installer un lit de camp et Steven, tu dormiras à ses côtés ! Ça te vas ? M'avait-elle proposé, en me souriant tendrement.
    - Je veux bien s'il vous plaît... »