Chapitre 28

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Steven
  Nous venions d'arriver à l'hôpital, ils avaient directement emmené Neÿal en salle d'opération. Elle avait perdu beaucoup trop de sang et la coupure était beaucoup plus profonde que l'on pouvait l'imaginer. Pour ma part, il m'avait mis une perfusion, car j'étais énormément déshydraté, mais sous l'adrénaline je ne sentais rien du tout. Je ne m'étais pas rendu à quel point, j'étais épuisé jusqu'à maintenant. Les médecins et infirmiers m'avaient installé dans une chambre d'hôpital pour que je puisse me reposer. Je m'étais allongé sur le lit en attendant que Noah, ses oncles et Neÿal arrivent et j'avais fini par m'endormir.

    Ce fut deux heures plus tard que je me réveillais enfin. J'avais regardé autour de moi, complètement désorienter. J'avais oublié où on était jusqu'à que, je vis ma perfusion. Je me relevais puis vis en face de moi Noah qui était assis sur un fauteuil qui m'avait l'air pas du tout confortable. Il était sur son téléphone, il devait sûrement parler avec Lia ou aux garçons pour les mettre au courant.

    « Tu veux pas plutôt t'assoir sur ce lit que sur ce canapé qui n'a pas l'air du tout confortable ?
    - Putain Steven ! J'ai eu tellement peur pour vous deux ! Qu'est-ce qu'y s'est passé ? Comment vous vous êtes retrouvé aussi long de la fac ? M'avait-il dit, en s'asseyant sur le lit.
    - Où sont ses parents ?
    - Avec elle.
    - Elle est sorti d'opération ? Elle va bien ?
    - Elle est dans le coma pour le moment, mais le docteur à dit qu'elle devrait bientôt se réveiller. »

    J'avais hoché la tête et m'étais mis à raconter ce qui nous était arrivé. Noah n'en revenait pas. Il me posait plein de questions comme par exemple si j'avais pu voir le visage de notre kidnappeur ou si j'avais une idée de qui cela pouvait être, mais pour ces deux questions la réponse était non. Je n'avais aucune idée de qui cela pouvait être. Par la suite, les parents de Neÿal sont venus dans ma chambre, voir comment j'allais et j'imagine pour me poser les mêmes questions que Noah. Et comme pour ce dernier, je leurs racontèrent tout.

    « Merci Steven d'avoir mis ta vie en danger pour sauver notre fille. Grâce à toi, elle est en sécurité avec nous maintenant. Merci. Avait dit Esteban.
    - Je suis prêt à tout pour votre fille messieurs Alésia. Avais-je dit.
    - On le sait, et c'est pour cela que je voudrais m'excuser pour les accusations injustes que j'ai porté à ton égard. Je suis désolé. Avait dit Harry.
    - Ce n'est pas grave, mais il est vrai que c'est en parti ma faute... Si je n'avais pas laissé Neÿal ce jour-là, rien de tout cela ne se serait passer.
    - Il serait venu dans tous les cas. Avait continué Harry, pour rassurer.
    - C'est ce qu'elle m'a dit aussi...
    - Et, elle a raison. Avait approuvé Noah. »

    Je leur avais souri puis avais fini par leur demander si je pouvais aller voir Neÿal. Il m'avait autorisé et m'avait accompagnée jusqu'à elle, étant donné mon état, on ne pouvait pas être sûr que je ne tombe pas dans les pommes sur le chemin. Je devais marcher avec ma perfusion que je tenais d'une main et l'autre était sur l'épaule de Noah. J'étais encore très épuisé donc j'avais du mal à marcher sans trébucher ou tanguer.

    Arrivé devant sa chambre, je vis deux policiers qui surveillaient la chambre de la blonde. J'étais content de voir que la police prenait cette histoire très au sérieux. Les deux policiers nous avaient laissé rentrer et Noah m'avait installé sur un siège près de son lit. Elle était toujours dans le coma, mais d'après ses parents, elle ne devrait pas y rester durant très longtemps. Ce qui me rassure parce que j'aimerais beaucoup revoir ses magnifiques yeux et son beau sourire. Après m'être installé, Noah et les parents de Neÿal étaient parti à la cafétéria de l'hôpital pour prendre un café. Ils avaient compris que je voulais être seule avec elle.

    Je l'avais regardé et avais pris sa main. Elle était pâle et froide, mais d'après l'électrocardiogramme et les réguliers bipe que faisait la machine, Neÿal allait bien. Je voulais voir comment allait sa jambe, mais elle était sous la couverture, je ne voulais donc pas être indiscret et préférais attendre qu'elle se réveille pour savoir. J'avais posé ma tête sur son lit et avais tourné mon visage vers elle, je ne voulais pas rater le moment où elle ouvrirait les yeux. J'avais toujours sa main dans la mienne et j'avais caressé le dessus de celle-ci avec mon pousse.

    Je commençais à m'endormir quand je sentis une légère pression sur ma main. Je m'étais alors redressé pour la regarder et je voyais alors ses yeux papillonné, signe qu'elle commençait à se réveiller.

    « Neÿal ?
    - Hey... Avait-elle doucement dit, en souriant.
    - Mon dieu, je vais appeler tes parents et Noah. M'étais-je précipité.
    - Non... Attends un peu... Avait-elle demandé, en serrant plus fort ma main pour me retenir.
    - Tout ce que tu veux ! Tu as besoin de quelque chose ? De l'eau ? Avais-je demandé.
    - Oui, je veux bien... »

    Je lui ai alors souris et m'étais dirigé vers la salle de bain intégré dans la chambre d'hôpital, et avait rempli un verre qui était posé sur le lavabo. J'étais revenu près d'elle et l'avais aidé à boire en lui maintenant sa tête. Une fois le verre fini, elle s'était rallongée et avait tourné son visage vers moi. Elle me souriait. Je lui avais caressé sa joue et avais embrassé son front.

    « C'est fini maintenant hein ? M'avait-elle demandé, inquiète.
    - Tu es en sécurité maintenant. Tes parents sont là, il y a des gardes devant ta chambre et je suis là aussi. On va tout faire pour arrêter cette ordure !
    - Tu me promets ?
    - Je te le promets Neÿal. Je ne laisserais plus personne te faire du mal.
    - D'accord... Merci... »

    Je lui avais souri et lui avait encore embrassé son front. Je la prévenais que j'allais prévenir ses parents et les médecins, mais ils étaient déjà de retour.

    « Mon dieu Neÿal... Mon cœur, on a eut si peur pour toi ! Avait dit Esteban en se précipitant vers elle. »

    Je m'étais éloigné du lit pour les laissés seule, mais Harry m'avait retenu et m'avait demandé de rester avec eux. Ils ne voulaient pas qu'ils m'arrivent quelque chose, car j'étais aussi en danger. Le faux Lawrence était aussi à ma recherche.

    Le docteur arrivait à quelque minutes après les parents de Neÿal et il nous avait expliqué tout ce qu'il s'était passé durant l'opération. Apparemment, il n'y a eu aucune complication, elle a beaucoup perdu de sang tout de même et elle avait besoin de repos. Les drogues que lui avait injectées ce connard n'avaient rien faire à son système immunitaire, ils ont même pu trouvé de quelle drogue, il s'agissait et c'était simplement un sédatif très puissant. Elle était aussi déshydratée que moi, mais elle avait perdu beaucoup de poids ce qui est pas très inquiétant selon le médecin, mais qu'on devait tout de même surveiller qu'elle mange bien. Sa blessure s'était un peu infectée et elle allait avoir un peu de mal à marcher pendant un certain temps. Et enfin, elle n'a aucun commotion cérébrale dû au coup que cette saloperie lui avait donner lors de son enlèvement. Neÿal avait eut beaucoup de chance.

    Suite à ça, le docteur était reparti pour s'occuper de ses autres patients. Nous étions restées auprès de Neÿal jusqu'à que les visites ne soit plus possible. J'avais demandé aux infirmières si c'était possible de partager la chambre avec la blonde, mais malheureusement, elle était beaucoup trop fragile et faible pour la déplacer et la faire changer de chambre. J'allais devoir attendre un peu avant de pouvoir rester avec elle le soir. J'étais donc retourné dans ma chambre d'hôpital accompagné d'un vigile qui surveillait aussi ma chambre.

    J'étais content que la police prennent enfin cette histoire au sérieux contrairement à la dernière fois... J'aurais aimé qu'il le fasse... Je m'étais dirigé vers la salle de bain, m'étais changer avec des vêtements que Noah m'avait ramener et était retourner dans mon lit. Toujours accompagné de ma perfusion. J'étais encore épuisé. Je pense que je vais avoir pas mal de sommeil à rattraper. Je m'allongeais sur le dos, regardais le plafond et me laissais me faire emporter par Morphée.

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