Chapitre 11

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Neÿal
C'était bientôt la fin des vacances et je n'avais vraiment pas envie de laisser mes parents seuls. De plus, je ne savais pas quand je reverrai Donovan. J'espérais vraiment qu'après avoir discuté, avec mes parents, de l'adoption et de mon ressentiment envers ce petit, ils allaient l'adopter et Donovan deviendrait mon petit frère. En effet, après être rentré de l'orphelinat, nous avions directement parlé du plus petit. À vrai dire, même sur le chemin du retour... J'ai vraiment fait comprendre à mes parents, que le petit garçon ne se sentait pas bien dans cet établissement à cause des autres enfants. Et par conséquent, je voulais que mes parents commencent la procédure d'adoption ! Ils étaient très heureux et avaient, bien évidemment accepter ! Sachant que Donovan allait bientôt vivre avec mes parents et devenir mon frère, je ne voulais pas retourner à l'université. Je voulais profiter des instants avec lui, l'aider s'il avait du mal à s'intégrer dans la maison, etc. J'aurais voulu avoir quelqu'un qui m'aide et qui comprenne mon ressenti quand je suis arrivé chez mes parents lors de mon adoption. Savoir que je ne pourrais pas être là pour lui dans ces moments dure d'adaptation, me désolais énormément.

Mais de l'autre côté, je voulais retourner dans l'Oregon et revoir Lina, Zach, Justin, Emile et Noah. Et puis bizarrement les cours me manquaient. J'aimais vraiment ce que je faisais, j'avais peur d'être dégoûté de ce métier à cause des études qui étaient longue et dure, mais finalement, je m'étais adapté assez vite. Bon, je rappelle que ça ne fait qu'un mois et demi que j'étais rentrée à la fac. J'étais, d'ailleurs, en train de finir ma dissertation sur « L'intervention américaine était-elle licite au regard du droit international ?» J'avais été très inspiré par ce sujet, pourtant, ce n'était pas un sujet très facile.

Alors que j'avais commencé à faire la conclusion de ma disserte, j'avais reçu un message. Je m'étais crispée comme à chaque fois que je recevais une notification sur mon téléphone. Depuis que je savais qu'il était possible que Lawrence soit toujours en vie, j'avais toujours cette peur de recevoir un de ces messages menaçant me promettant de me retrouver et de se venger.

J'ai, alors, pris mon courage à deux mains et avais regardé mon téléphone. Ce n'était pas Lawrence, mais seulement Alisha qui m'avait envoyé un message me disant qu'elle viendrait me voir que je le veuille ou non et qu'elle était déjà devant chez moi à m'attendre pour que je lui ouvre. Je fus très soulagée de savoir que c'était elle, j'avais même ris à son message. Alisha avait toujours été comme ça. Toujours à obtenir ce qu'elle voulait même-si nous ne le voulions pas.

Étant petite, Alisha voulait à tout prit un chien surtout depuis qu'elle avait vu Tramp la première fois qu'elle était venu chez moi. Mais son père ne voulait pas lui en acheter un. Alors tous les jours, sans jamais s'arrêter, elle avait réclamé un chien et au bout d'une semaine seulement, Monsieur Kane avait acheté une Labrador noir qui s'appelait Polochon. Oui il s'appelle comme le poisson bleu et jaune dans La petite sirène. C'était le dessin animé Disney préférer de mon amie. Polochon était plutôt vieux, il avait presque 9 ans, mais il reste en très bonne santé. On pourrait qualifier Alisha d'une enfant pourrie gâté, mais à l'époque elle n'avait que cinq et à chaque fois que nous lui rappelions cet évènement, elle rougissait de honte.

J'avais donc arrêté tout travail concernant ma dissertation et m'étais accordée une petite pause que je comptais passer au côté de ma très chère amie, Alisha. Je m'étais précipitée en bas et avais ouvert à la brune. Je n'avais pas eu le temps de la saluer qu'elle m'avait sauté dans les bras et m'avait serré très fort. Elle m'avait beaucoup manquée (voir média) . Dire qu'elle avait changé de pays pour réussir ses études ! Alisha voulait devenir professeur d'Anglais à l'étranger, mais en particulier en France. Elle avait toujours eut une grande admiration sur ce pays, contrairement à moi qui ne l'aimait pas trop. Il y a eut tellement d'évènement triste et qui remet en cause la sécurité du pays, que ça m'a couper de toute envie d'y aller. Pourtant, ce pays à l'air d'être très beau avec une culture à couper le souffle, mais j'ai eut assez de danger dans ma vie pour remettre les pieds dedans.

Je l'avais serré à mon tour dans mes bras, émue de la revoir enfin après ses deux mois de cours. Après cette longue étreinte, nous nous étions séparées et je l'avais emmené directement dans ma chambre, sans qu'elle eut oublié de dire bonjour à mon père, Esteban. Une fois arriver dans ma chambre, Alisha s'était affalée sur mon lit et avait lâché un soupir de soulagement. J'avais ris de son soupir puis avais commencé à lui parler pour qu'elle ne s'endorme pas sur mon lit, pas que ça me dérangeais, mais j'aimerai pouvoir lui parler pendant des heures et lui parler de tout ce qui s'était passé. Bien évidemment celle-ci n'attendait que ça.

J'avais donc commencé mon récit interminable, sans oublier un seul événement qui s'était produit depuis la rentrée. Je lui avais raconté mon arrivée à l'université, mes cours, mes nouveaux amis et je n'avais pas oublié de parler de Steven. Une fois, tout cela dit, j'avoue que je m'étais senti comme libérer. C'était une de mes amies les plus proches et lui parler de tout ça m'avais fait énormément de bien :

« Fait gaffe Neÿal, tu te rappelles de ce qui s'est produit la dernière fois que tu es tombé amoureuse ? M'avait-elle prévenu.
- Pourquoi tu dis ça ? Je ne suis pas amoureuse, je ne le connais même pas et puis t'as écouté tout ce que j'ai dit, ou tu dormais ? Avais-je dit, en riant et en m'installant à ses côtés sur mon lit.
- T'as vu comment tu en parles ? Tu dis que tu ne sais pas si t'as bien fait d'arrêter de lui parler, qu'il t'intriguait, etc. En plus, il a l'air dangereux. Noah à sûrement raison, il a peut-être tué Nyla ? Avait-elle dit. Je ne veux pas qui t'arrive la même chose qu'il y a deux ans... Il faut vraiment que tu fasses attention.
- Si tu penses que Noah a raison, c'est juste parce qu'il t'a toujours plût et que t'aimerais bien l'avoir dans ton lit. Avais-je dit, riant.
- N'importe quoi ! Et puis ce n'est pas le sujet. Avait-elle dit, en riant. Nous parlions de toi et de ce Steven.
- Mais il n'y a rien à dire, nous sommes vue dans la rue parce que j'ai fait une crise de panique, il m'a aidé et m'a emmené chez lui point barre.
- Attends. Comment ça, tu es allé chez lui ??
- Roh, mais t'as écouté un mot de ce que j'ai dit ? Avais-je dit, excédé. »

J'avais lâché un gros soupire puis avait abandonné l'idée de raconter toute l'histoire à Alisha. Celle-ci finis par me parler de son école à Paris, qui est un établissement très prestigieux, L'Université de Sorbonne. Elle est très heureuse là-bas malgré que ce soit très dure, elle y arrivait. Nous avions passé toute la journée à parler de tout et de rien. Elle avait mangé à la maison le soir avec Esteban. Harry était rentré très tard ce jour-là, il avait eu une très grosse réunion avec l'un de ses clients les plus importants dans son cabinet d'avocats. Mes parents appréciaient beaucoup mon amie, ils avaient une très grande complicité tous les trois depuis toujours et je suis très heureuse que ce soit le cas. L'avis de mes parents sur mes amis était très important pour moi, surtout depuis... Lawrence. Ils m'avaient pourtant prévenu qu'il n'était pas fiable et qu'il y avait quelque chose qui clochait chez lui. Et ils avaient raison...

Alisha était parti un peu après le dîner, elle devait aider sa mère avec Laura, sa petite sœur, qui ne voulait pas aller se coucher tant que sa grande sœur n'était pas à la maison. Les deux sœurs étaient très soudées, elles étaient très proches et ne pouvaient pas vivre l'une sans l'autre. Quand la plus petite a appris que sa sœur allait vivre à Paris, en France, pendant plusieurs années, elle avait été dévastée et avait pleuré pendant des jours. Alisha s'en voulait réellement de devoir laisser sa petite sœur, mais c'était pour son avenir, elle ne pouvait pas renoncer. Elles ont donc eut une grande discussion et avait trouvé un compromis pour se parler tous les jours par appel vidéo et Alisha reviendrait à chaque vacance.

Une fois la table débarrassée, j'étais montée dans ma chambre pour aller me coucher, car toutes ces révisions m'avaient achevée.

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