Alive

Chapitre 48

Neÿal
  Je m'étais réveillé seule dans le lit, sur le coup, j'ai eu peur d'avoir rêvé de cette nuit avec Steven ou alors qu'il regrettait, mais ensuite, j'avais trouvé le mot qu'il avait écrit, posé sur son oreiller :

    « Je suis sortie avec Rose, désolé de ne pas avoir prévenu plus tôt. Je reviens très vite. J'ai adoré hier soir, je sais que tu as peur que j'ai des regrets, mais ce n'est pas le cas. Je t'aime. À ce soir.

Steven »

    Ce mot m'avait fait sourire. Il me connaissait par cœur. J'avais reposé le mot puis avais pris mon téléphone pour le prévenir que j'étais levé et que je n'étais pas là cet après-midi, au cas où il rentrerait plus tôt. En effet, j'allais passer la journée chez ma grand-mère avec mon père Esteban et nous allions aussi ramener Donovan à la maison. J'avais hâte de passer un peu de temps avec ma famille, je n'en avais plus trop eut l'occasion depuis que Steven avait — en quelque sorte — emménagé à la maison. Ça ne me dérangeait pas du tout qu'il soit là, au contraire, mais j'aimerais être un peu seule avec ma famille. Je m'étais levé du lit et m'étais rhabillé. J'avais enfilé un sweat de Steven que j'adorais lui emprunter. Il était tellement doux, confortable et il avait son odeur. Bien évidemment, il était un peu trop grand pour moi, mais j'aimais l'avoir sur moi et j'avais l'impression qu'il me prenait dans ses bras et j'adorais cette sensation. J'étais descendu rejoindre mon père qui préparait le petit-déjeuner en chantonnant avec la musique qui passait à la radio. Il se dandinait en faisant couler le café et griller ses toasts. Il s'était tourné vers moi dès qu'il avait entendu la porte de la cuisine s'ouvrir et il m'avait souri. Je lui avais rendu son sourire et lui avais embrassé sa joue. J'avais sorti mes céréales et mon mug où j'y mettais du chocolat chaud. Pendant que mon mug chauffait, je m'étais sorti un verre de jus d'orange puis étais allé rejoindre mon père sur le comptoir de la cuisine et nous avons commencer à parler un peu. Mon lait chauffé, je continuais de parler avec mon père tout en mangeant.

    « Vous vous êtes couché tard, hier, non ? Avait-il demandé, innocemment.
    - Oui, on a beaucoup parlé. Avais-je expliqué.
    - Parler, hein. Avait-il dit, d'un ton moqueur.
    - Oui, parler ! Avais-je répondu, en mangeant mes céréales.
    - Vous vous êtes protéger au moins, en « parlant » ? Avait-il demandé, toujours sur le même temps moqueur.
    - Papa !
    - Quoi ? Je veux juste être sûr que vous n'avez pas fais de bêtise en « parlant ». Avait-il dit, sérieusement.
    - Tu m'énerves !
    - Du coup ?
    - Oui, bon sang ! Avais-je répondu en me cachant derrière le paquet de céréales.
    - Tant mieux ! Avait-il dit, en mettant sa tasse dans l'évier. Bon, je vais aller me préparer !
    - Ouais, c'est ça ! Avais-je répondu, en buvant mon lait chocolaté. »

    Il avait rit puis était aller dans sa chambre pour prendre ses affaires et ensuite se préparer dans la salle de bain. J'avais fini de déjeuner et avais fait la vaisselle. J'étais ensuite retourné dans ma chambre et avais changé mes draps le temps que mon père utilise la salle de bain. Une fois les draps changés, je préparais ma tenue et avais envoyé un message à Emile pour savoir comment il allait. Son état s'aggravait de plus en plus et ça me faisait peur. J'avais peur que la dernière fois qu'on se soit vue soit le jour où j'étais à l'hôpital. Je ne voulais pas que nos au revoir soit comme ça. Je voulais lui dire une dernière fois au revoir et profiter d'une journée avec lui. J'avais tellement peur pour lui, je n'avais pas envie qu'il souffre quand il devrait partir, mais je savais que plus il retardait ce jour, plus il souffrait. Justin m'envoyait souvent des messages aussi, il n'allait pas bien. Je savais qu'ils se disputaient beaucoup tous les deux car Justin ne voulait pas qu'Emile parte ou alors, car ce dernier n'acceptait pas l'aide de son copain. Nous nous appelions souvent et il se finissait toujours pas pleurer. Nous n'avions jamais été très proche lui et moi à l'université mais depuis qu'il est au courant pour la maladie d'Emile, il se confie beaucoup à moi. Malheureusement, j'avais hâte que cette situation soit aussi finie. Emile souffrait et Justin aussi. Et je savais qu'une fois que son copain serait définitivement parti, Justin allait énormément souffre de ce deuil. Mais je serais là pour lui. Nous serons tous là pour lui.

    Mon père était enfin sorti de la salle de bain et j'avais pu y aller à mon tour. Je n'avais pas pris trop de temps à me laver et à me changer. Nous étions bientôt en mars et le temps se réchauffait doucement. J'avais alors décidé de mettre une salopette en jean avec un col roulé à rouge avec des rayures blanche et noir. Je m'étais attaché les cheveux et avait enfilé mes chaussures. J'avais rapidement rejoint mon père qui m'attendait déjà en bas pour partir de la maison. Harry était encore au cabinet aujourd'hui, mais c'était bientôt le week-end et il ne travaillait pas. Il allait pouvoir souffler un peu après avoir passé une semaine sous les dossiers de ses clients les plus horribles les uns que les autres. Je ne l'avais pas vue hier soir, nous avions passer la soirée dans la chambre avec Steven et je pense qu'il avait compris qu'on ne jouait pas aux cartes, il n'avait sûrement pas voulu nous embêter. Nous nous étions donc mis en route vers la maison de mima et comme d'habitude, à chaque fois que nous sortions de la maison, un garde nous accompagnait. J'avais hâte de pouvoir vivre sans eux, sans avoir besoin d'un accompagnateur pour sortir de chez moi, puis même pour eux, je pense que ce n'était pas du tout agréable de devoir nous accompagner par tout où on allait. La route se fit dans la bonne humeur, avec la radio qui passait, pour une fois, de très bonne musique. Esteban et moi avions les mêmes goûts musicaux contrairement à Harry qui écoutait de la country tout le temps, avec Este ', c'étais toujours l'éclate en voiture. Nous crions les paroles des chansons qui passaient et quand l'une de nos chansons préférer passait, nous nous étions mis à faire la chorégraphie du clip ! Le trajet fut rapide et nous étions arrivés chez mima. Cette dernière nous attendait sous le perron avec Donovan assis sur ses genoux sur la chaise à bascule. Quand il vit la voiture, il était descendu de ses genoux et avait couru vers Esteban en criant :

    « Papa ! Tu m'as manqué beaucoup ! Avait dit mon frère, en sautant dans ses bras.
    - Toi aussi mon cœur, tu m'as manqué ! Ça été avec mima ? Avait-demandé mon père, en lui embrassant le front.
    - Oui ! Viens voir, on a fait un gâteau ! Avait-il dit, en descendant de ses bras.
    - Moi aussi, je suis content de te voir Dono ! Avais-je dit, en boudant.
    - Coucou Nella ! Avait-il dit, en me faisant un bref bisou sur la joue. Aller papa vient voir ! Avait-il continué, en tirant le bras d'Esteban.
    - Pars devant, je vais dire bonjour à mima ! Avait-il dit, en s'approchant de cette dernière qui nous regardait avec un grand sourire.
    - D'accord, mais dépêche toi, sinon le méchant du placard va le manger avant nous ! Avait-il expliqué, en retournant à l'intérieur.
    - Le méchant du placard ? Avais-je dit, en riant.
    - Il arrêtait pas de fouiller dans le placard à bonbon alors j'ai dû inventer cette histoire ! Avait-expliqué ma grand-mère, en levant les épaules. »

    Nous avions rigolé puis elle nous avait pris dans nos bras et nous avait proposé de rentrer rejoindre le monstre. Ce dernier était sur la table à manger en train d'admirer son beau gâteau qu'il avait fait avec mima. Il s'en était léché les babines en le regardant puis une fois qu'il eut remarqué notre présence, il avait couru jusqu'à Esteban pour le tirer vers le gâteau et lui expliquer comment l'avoir fait.

    « Il a l'air d'être content de me voir en tout cas ! Avais-je dit, en riant.
    - Ne t'inquiète pas, il fait le timide-là, mais il n'a pas arrêté de parler de toi. Il avait hâte de te revoir et de jouer avec toi. M'avait expliqué ma grand-mère, en me souriant.
    - J'espère bien !
    - Comment tu vas, toi ? M'avait-elle demandé, en me regardant attentivement.
    - Ça va mieux. L'avais-je rassuré.
    - Tu n'as pas eu de nouvelle de cette ordure ? Avait-elle dit, durement.
    - Non... Et heureusement.
    - Oui, tant mieux. Tu viens m'aider à mettre la table ? M'avait-elle proposé.»

    J'avais hoché la tête et nous nous étions diriger vers la cuisine pour prendre la vaisselle.

    « Et comment va ton chéri ?
    - Il va bien aussi ! Il est avec sa sœur là. Avais-je dis, en souriant.
    - Ah d'accord, je me demandais pourquoi il n'était pas là justement. »

    Je lui avais souri puis nous avions fini par mettre la table et puis a manger. Ma grand mère adorait faire à manger quand il y avait du monde chez elle. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eut de la visite chez elle et nous voir ici la rendait très heureuse et la voir comme ça me réjouissait beaucoup. Le plat était très consistant comme à chaque fois qu'on venait chez elle, j'avais même du mal à finir mon assiette. Le repas se passait dans la bonne humeur, sous les rires et surtout, j'oubliais tout. J'oubliais Gaëtan, Nyla et tout le reste. J'étais bien avec eux. J'étais heureuse d'être là.