Chapitre 3

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Neÿal
J'avais essayé de me repérer dans cette immense école, car oui, je m'étais perdu.
Cela faisait bientôt trente minutes que j'étais en train d'errer dans les couloirs à la recherche de ma satanée chambre, et bien sûr, je n'avais pas eu la merveilleuse idée de prendre mon téléphone pour pouvoir appeler Noah en cas de besoin, non, évidemment. Ça devait faire dix fois que je passais devant le réfectoire, mais je ne trouvais pas cet escalier de malheur et à cette heure-ci personne n'étais encore arrivé. Nous étions très peu à arriver  le midi. Les autres devaient arriver vers 18 heures.

J'avais essayé de me souvenir du chemin, mais rien à faire, je n'y arrivais pas et je commençais à paniquer. Mes poumons me brûlaient et j'avais de plus en plus de mal à respirer. Ma gorge me faisait mal, mon souffle était saccadé et je n'arrivais définitivement plus à respirer. J'en souffrais tellement que j'en avais les larmes aux yeux, celles-ci coulèrent à flots. Il fallait que j'aille dehors, prendre une bonne bouffée d'air frais, mais mes jambes s'étaient misent à trembler et j'étais tombé au sol. Ma vue se troublait due aux larmes, mais aussi parce que j'avais commencé peu à peu à perdre connaissance. Même mon ouïe était indisponible, j'avais de forts acouphènes dans les oreilles et ça m'avais donné un horrible mal de tête. Malgré ses bruits stridents, je percevais un son de pas se rapprocher de moi à une vitesse extraordinaire. J'avais senti deux bras qui m'avaient soulevé et emmené dehors.

Quand nous étions arrivés dehors, je n'arrivais toujours pas à respirer et j'avais toujours autant mal. Les deux bras de tout à l'heure étaient toujours en train de me porter, mais ils avaient fini par me lâcher, mais toujours en me tenant pour ne pas que je tombe. Soudainement, une sorte de sac en papier s'était placée autour de ma bouche et la personne à qui appartenait les bras m'avaient obligé à respirer dedans. Je prenais de grande inspiration comme elle me l'avait ordonnée. Quelques minutes plus tard, j'avais enfin réussi à, doucement, reprendre ma respiration puis finalement, l'aire revenait enfin dans mes poumons.

J'avais regardé en direction de mon « sauveur » et vis un garçon très grand, plus grand que moi en tout cas. Il avait les cheveux de couleur châtain clair et ses yeux, ah ses yeux ! Ils étaient, justes, magnifiques ! Ils étaient vert kaki et tellement foncés, que je m'y été perdu dedans. Sa peau était légèrement dorée, je ne savais pas si c'était sa couleur de peau naturelle ou alors si c'était son bronzage de vacance, mais il était très beau (médias). Je lui avais souri timidement et je l'avais remercié.

« Comment tu te sens ? M'avait-il demandé. »

Sa voix ! Elle était tellement grave et douce à la fois, qu'elle m'en avait donne des frissons dans tout le corps. Je hochais la tête pour lui répondre et le remerciai encore une fois. Je fus distraite par un morceau de papier qui fut tombé de sa poche. Je l'avais ramassé puis quand je m'étais relevé, mon sauveur avait disparu.

J'avais regardé autour de moi pour savoir où il avait bien pu aller, pour pouvoir lui rendre son papier, mais personne à l'horizon. Où était-il passé ? Je n'avais même pas eu le temps de lui demander son prénom ou quoi que ce soit d'autre le concernant. Je l'avais cherché une dernière fois, mais il ne s'était pas remontré. Je soupirais puis finit par abandonné et retourné à l'intérieur pour essayer de retrouver ma chambre. J'étais retourné dans le couloir où j'étais tantôt et m'étais poser pour réfléchir calmement.

« Neÿal? S'était écrier une fille. »

Je me suis retourné et vis Lia qui était à l'autre bout du couloir. Celle-ci s'était changée et attachée les cheveux en une queue-de-cheval. Elle me faisait de grand geste de bras. Quand je l'avais vu dans ce couloir, je ne pouvais qu'être heureuse. Avec un peu de chance, elle se rappelait du chemin pour aller vers notre chambre. J'avais couru vers elle et l'avais prise dans mes bras. Elle avait reculé, surprise de mon geste, mais avait fini par me demander ce qu'il s'était passé :

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