Chapitre 42

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Neÿal
Le chemin jusqu'au commissariat était très silencieux et tendu. Steven n'arrêtait pas de taper de la jambe et de se ronger les ongles. Ses mains étaient moites, la situation le rendait vraiment mal. Il ne voulait pas croire que c'était fini. Que cet Owen était l'imposteur de Lawrence depuis le début, c'est vrai que ça pouvait paraître trop facile et que depuis le début, il avait été très intelligent pour ne pas se faire repérer, mais je voulais y croire. Tout allait bientôt être fini. Nous étions enfin arrivés et nous nous sommes précipité vers l'Officier Denton qui nous attendait à l'accueil. Il nous avait souri poliment puis nous avait emmener vers la salle d'interrogatoire où l'on pouvait voir quelqu'un d'installer à l'intérieur. La salle était comme dans les films. Une pièce assez mal éclairé, une table en plein milieu de la salle avec le suspect assis sur une chaise, menottée. Nous étions derrière la vitre teintée avec le policier et attendions qu'un policier vienne l'interroger. Nous ne pouvions pas distinguer le suspect pour l'instant, il avait la tête entre ses mains et il se tirait légèrement les cheveux. Pour le moment, je ne voyais que sa carrure. Il était musclé comme un gardien, il m'avait l'air grand, étant donné que ses genoux touchait presque le dessous de la table. Il avait de grand mains et avait des cheveux plutôt loin et je pense avoir distingué une barbe. Soudainement, il avait relevé la tête quand un policier était rentré dans la salle, portant un dossier en dessous de son bras.

Maintenant que sa tête fut relever, je pouvais enfin voir son visage. Il avait l'air d'avoir la quarantaine, ses cheveux commençaient doucement à devenir grisonnant ainsi que la barbe que j'avais bien vue plus tôt. Il avait le visage tiré et il fronçait des sourcils. Il n'avait pas l'air heureux d'être là.

« Pourquoi je suis là ? »

Fut sa première phrase. Il avait une voix très grave, mais ce n'était pas la voix de celui qui nous avait enlever, Steven et moi. Ce dernier m'avait regardé à ma phrase et avait soufflé de soulagement. Il était soulagé, car il comprit qu'il n'était pas fou.

« Ce n'est pas lui. Avait dit Steven, qui s'était assit sur une chaise derrière nous.
- Comment ça ce n'est pas lui ? Il vient à peine de parler ! Avait l'officier.
- Je vous dis que ce n'est pas lui. Nous l'avons entendu parler quand il nous a kidnappés. Et ce n'était pas la voix de cette Owen ! Vous perdez votre temps ! Avait continué de dire Steven, irrité.
- Il a forcément quelque chose à avoir dans cette histoire pour avoir ses empreintes sur ce foutu mot ! Nous devons quand même l'interroger. Avait dit mon père Harry, qui portait Donovan qui dormait dans ses bras calmement. »   

  Steven avait hoché la tête, très peu convaincu que nous arrivions à sortir quelque chose de cet interrogatoire. Pour ma part, je n'avais rien dit. Il avait raison, ce n'était pas le faux Lawrence. Ce n'était pas ce « M », mais qui était il alors ? Qui était cet Owen et ce « M » ?

« Vous savez pourquoi vous êtes là monsieur Brown. Avait dit le policier, en ouvrant le dossier.
- Non vraiment, je ne sais pas. Avait dit Owen, avec nonchalance.
- Vous êtes suspectez d'avoir harcelé, kidnapper et agresser monsieur Steven Hill et mademoiselle Neÿal Alésia. Dit le policer, sans aucun tacte.
- Quoi ? C'est une blague ? Avait dit l'accusé, surpris.
- La situation est trop grave pour plaisanter monsieur Brown.
- Je n'ai rien fait de ce que vous m'accuser d'avoir fait ! J'ai été engagé par la police pour être l'un des gardes du corps de mademoiselle Alésia à son domicile ! Avait-il dit, toujours autant surpris.
- Je sais, nous avons un dossier sur vous. Avait le policer, en ouvrant ledit dossier. Votre casier est presque vide, à part quelques amendes pour excès de vitesse, vous n'avez rien. Avait-il commencé. Vous venez du Montana et avez une jolie petite famille. Vous êtes parents de trois enfants et marié à Isabella Brown depuis 10 ans maintenant. Avant d'être garde du corps, vous étiez coach sportif pour les personnes âgées. Avait-il continué, en ne relevant pas le regard vers l'accusé.
- Je connais ma vie, je n'ai pas besoin de vous pour faire ma biographie. Pourquoi vous m'accusez ? Qu'elles sont les preuves contre moi ? Avait demandé Owen, ne comprenant pas pourquoi on l'accusait.
- Nous avons retrouvez vos empreintes sur un mot, que la personne qui harcèle ces deux adolescents, à laisser dans la salle de bain de mademoiselle Alésia. Avait-il expliqué.
- Je...
- Donc ? Vous pouvez m'expliquer pourquoi nous avons retrouvé vos empreintes ? Avait-il continué, durement.
- Je ne peux pas vous dire. Avait dit Owen, en jouant avec ses doigts. »

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