Alive

Chapitre 22

/!\ Violence /!\
Neÿal
Je fus réveillé par Lawrence qui m'avait envoyé un seau d'eau glacé en pleins visage. L'extrême fraîcheur m'avait coupé le souffle et j'étais maintenant essoufflé. Je ne voyais toujours rien et j'étais toujours attaché à cette foutue chaise, mais j'entendais toujours ce qui se passait autour de moi. Par exemple, à ce moment, je savais que Lawrence me tournait autour. Je ne sais pas ce qu'il attendait de moi. Qu'il m'achève tout de suite au lieu de me torturer comme ça ! J'avais toujours mal à la cuisse, là où il m'avait planté son couteau. Je ne saignais plus, mais la douleur n'était pas partie.

  Je ne savais pas depuis quand j'étais là, assise, la jambe en sang. Les yeux bandés, les bras et les jambes attacher. Je ne savais pas si les autres avaient remarqué que j'avais disparu ou s'ils essayaient tout simplement à savoir où j'étais. J'avais peur. Je voulais voir mes parents. Je ne voulais pas revivre la même chose une seconde fois, et même si je survivais à ça, je ne sais pas si j'allais réellement m'en remettre.

  D'un coup, une main c'étais posé sur ma cuisse blessé. Je m'étais raidis de peur et d'appréhension. Qu'allait-il me faire cette-fois ? Sa main glissait de plus en plus vers ma blessure et une fois dessus, il avait enfoncé son doigt dans la plaie en appuyant bien fort. Je m'étais remis à crier de douleur. Pourquoi faisait-il ça ? Qu'on en finisse. Qu'il me tue une bonne fois pour toute. Puisque je criais, apparemment, trop fort, Lawrence m'avait giflé avec une force surpuissante. Je pleurais de douleurs. Cela faisait seulement quelques jours que j'étais là, et j'étais déjà à bout.

  Lawrence avait enlevé son doigt de ma plaie, s'était relevé et j'avais sentis son souffle proche de mon visage. Ça sentait l'alcool. Du grand Lawrence Harrison, mesdames et messieurs. Toujours une bouteille d'alcool à porté de main, toujours l'odeur d'alcool sur lui, toujours saoul. Son souffle était de plus en plus proche de moi et j'avais reculé ma tête, je ne voulais pas qu'il m'approche de trop. Déjà être dans la même pièce que lui me répugnais, je ne voulais pas que son visage soit près du mien. L'odeur de l'alcool me donnais envie de vomir, mais je m'étais retenu ne voulant pas m'attirer encore plus les foudres. Je m'étais reculé un maximum, mais si je continuais, j'allais tomber en arrière. Mon kidnappeur, qui n'avait pas l'air d'apprécier le fait que je me recule de lui, m'avait pris par le cou et m'avait rapprocher de lui. Soudainement, ses lèvres répugnantes s'étaient écraser sur les miennes. Il n'y avait aucune douceur dans ce baiser. Il avait essayé de rentrer sa langue dans ma bouche mais j'avais serré mes lèvres pour l'en empêcher. Comprenant mon refus, il avait appuyé sur ma blessure à la cuisse et ceci m'avait fait gémir de douleur et donc ouvrir ma bouche. Il en avait profité pour y rentrer sa langue, mais je n'avais clairement pas dit mon dernier mot. J'avais, alors, mordu avec force sa langue !

  Lawrence s'était alors mis à crier et une fois que j'avais décidé de lâcher sa langue, je l'avais sentis se reculée, mais ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'il était maintenant très énervé contre moi. Il m'avait alors donné une seconde gifle, suivit d'un coup-de-poing dans le nez. J'avais tellement mal ! J'avais pleuré de plus en plus et avais sentis de nouveau Lawrence se rapprocher de moi et me caresser, avec tendresse, mon avant-bras. Qu'allait-il faire ? Comme la dernière fois, j'avais sentis une légère pression sur mon biceps. Il m'avait injecté, encore une fois, un sédatif. Mes larmes s'étaient calmé et mes paupières étaient de plus en plus lourde. J'entendis Lawrence s'en aller, me laissant seul.

  « Lawrence... »

  Avant que je n'ai eu le temps de tombé définitivement dans les vapes, j'entendis sa voix.

  « You wish... »