Chapitre 15

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Steven
*Retour en arrière d'un an et demie*

Trois mois que Nyla avait disparue et ses foutus flics ne bougeaient pas leurs culs sur cette enquête ! Je ne comprenais pas pourquoi ça n'avançait pas ! Ils ne savaient toujours pas qui l'avait kidnappé et ou elle pouvait être. Je suis à bout de nerfs, entre la disparition de ma copine, la pression que me foutent ses parents, la police qui n'avance pas dans l'enquête, Noah Jefferson et ses potes à la con qui m'emmerdent chaque jour de la semaine, j'en peux plus je vais craquer d'un jour à l'autre.

Nyla me manquait. Et la savoir quelque part, je ne sais où, me faisait énormément souffrir. J'avais peur pour elle... Et savoir que je ne pouvais rien faire pour la sauver me foutait les boules...

Alors que j'allais enfin m'endormir et passé une - à peu près - bonne nuit, mon téléphone sonnait et me réveillait en sursaut. Je regardais qui osais me réveiller, et vis le nom de Nyla apparaître. Nyla ? Mon dieu ! Je pris mon téléphone et répondis tout de suite.

« Nyla ? Demandai-je, pour être sûr.
- Steven, je t'en supplie viens me chercher ! S'écria-t-elle, en pleure.
- Où es-tu ? Demandai-je, complètement abasourdi de l'entendre.
- Je... Je ne sais pas, il m'a enfermé dans une cave, je crois. Dit-elle, déboussoler. Viens me chercher Steven, je t'en supplie. Me supplia-t-elle, en pleure.
- Nyla, il faut que tu restes calmes et dis-moi où tu t'es rendu avant qu'il ne t'enferme ? Demandai-je de nouveau.
- Chez une amie, p-pour révisé.
- Où ça ?
- Euh... 231 East Street à Seattle. Répondit-elle.
- Ok ma puce, j'en ai pour trente minutes, je reste avec toi au téléphone. Tu continues à me parler d'accord. S'il arrive, tu ne raccroches pas d'accord, tu caches le téléphone où tu peux d'accord ? Lui ordonnai-je.
- Steven, j'ai peur...
- Je sais, ne t'inquiète pas, j'arrive, je vais appeler la police, leur donner l'adresse et on viendra te chercher et ce cauchemar sera fini d'accord. Dis-je, en me dirigeant vers le téléphone fixe.
- Je t'aime... Avoua-t-elle en pleurant encore.
- Je t'aime aussi Nyla. »

La police répondait enfin au téléphone et je leur indiquais l'adresse pour qu'il se dépêche d'y aller. Je leur « passais » Nyla pour leur prouver que je ne mentais pas. Ils m'informèrent qu'ils sont déjà en route. Je continuais de parler à Nyla, voulant être sûr qu'elle soit encore... Vivante. Je conduisais le plus vite possible essayant de ne pas me faire choper par les flics. Plus je m'approchais de Seattle plus ma rage envers ce mec augmentait. J'avais peur de retrouver Nyla dans un état pitoyable. J'avais peur d'entendre ce que cette ordure lui avait fait. Je vois Space Needle. Je suis arrivé à Seattle, enfin ! Je prévenais Nyla de mon arriver dans la ville, mais personne ne répondait. Que se passe-t-il ? Je pris mon téléphone pour voir si Carolina était toujours en appel, mais mon téléphone ne s'allumait plus. Et merde plus de batterie ! Je balançais mon téléphone sur le siège passager, et appuyais sur l'accélérateur. Je vis enfin la rue puis au loin, des gyrophares bleu et rouge illuminaient devant une maison. La maison. Je me garais précipitamment et sortis à toute vitesse de ma voiture.

Je poussais tout le monde que ce soit police, pompier ou grand-mère, rien à faire, je devais sauver ma copine. Avant que je puisse entrer dans la demeure, un brancard sort de celle-ci. Un brancard où une fille si trouve. Nyla !

«  Nyla. Mon amour, je suis là ne t'en fait pas. C'est fini maintenant. La rassurai-je.
- Monsieur, ce n'est pas Nyla Cox. Dit un médecin qui pousse le brancard.
- Qui est-ce ? Demandai-je, intrigué.
- Nous ne savons pas encore, elle est inconsciente. Dit-il.
- Mais où est Nyla alors ? Dis-je en faisant les cent pas et en me tirant les cheveux.
- L'homme qui retenait cette jeune fille à laisser un mot sur la porte de la cave. M'expliqua-t-il. La police est déjà partie là chercher. Continua-t-il.
- Quel mot ? Où sont-ils ? Répondez-moi bordel ! M'emportai-je.
- Monsieur, calmez-vous, s'il vous plaît. Dit-il, calmement.
- Juste dites-moi où sont-ils parti ? Dis-je plus, calmement.
- Sur le pont qui enjambe la rivière de Skagit.
- Où se trouvent-ils ? »

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