Chapitre 20

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Neÿal

J'avais ouvert les yeux, mais je ne voyais quand même rien. Je ressentais une douleur horrible au niveau de mon nez et de mon front. Qu'est ce qui s'était passé ? Où étais-je ? Et pourquoi cette douleur atroce ? Qu'est-ce qui m'étais arrivé ? J'avais ouvert de nouveau mes yeux que j'avais refermés entre temps à cause de la douleur qui m'avait pris en plein fouet. Mais de nouveau, je ne voyais pas. Pourquoi je ne voyais rien ? J'essayais ensuite de me relever, mais je ressentais quelque chose me tenir les poignets et les chevilles. Mais qu'est-ce qui se passait ?
Je commençais à bouger dans tous les sens pour essayer de me libérer les poignets et les chevilles, mais il n'y avait rien à faire. J'étais coincée. Et j'avais fini par comprendre qu'un bandeau recouvrait mes yeux. Soudain, un bruit de porte avait retenti. Qu'est-ce que c'était ? Je commençais sérieusement à paniquer. Je suffoquais, j'avais l'impression de revivre la même chose qu'il y a un an. Et si c'était ça ? Et si Lawrence était venu se venger ? Je continuais à bouger dans tous les sens quand soudainement, je sentis un souffle chaud contre ma joue droite. Je tournais ma tête vers ce souffle et compris qu'il y avait quelqu'un à côté de moi. Je commençais à paniquer de plus en plus. Une odeur se dégageait. Un parfum. Et je connaissais que trop bien ce parfum et cette odeur. C'était le parfum de Lawrence. C'était lui.

Je ne pouvais pas parler, j'avais un bandeau dans la bouche, les seuls bruits que je pouvais faire, c'étaient des pauvres gémissements à peine audibles. Je commençais à pleurer. J'avais peur et je savais que c'étaient mes derniers instants sur cette terre. J'allais mourir, tuer par mon psychopathe d'ex copain que j'avais tué.

Soudain, quelque chose de frais touchait ma cuisse gauche. Je sentais la fraîcheur à travers mon jean. Je pleurais de plus en plus quand soudain, une douleur horrible, c'était faite sentir sur cette même cuisse. C'était un couteau. Il m'avait entaillé la cuisse assez profondément. J'avais crié de douleur. Je sentis quelque chose s'enfoncer sur mon cou, une aiguille peut-être ? C'étais sûrement ça, car tout d'un coup, je me mis à somnoler.

Avant de vraiment m'endormir, j'avais entendu un rire. Un rire qui m'a donner des frissons dans le dos. Je le connaissais par cœur ce rire.
C'était lui. Lawrence.

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