Chapitre 62

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Steven
Depuis que Julianne avait rencontré Neÿal, cette dernière semblait beaucoup plus joyeuse. Elle avait appris à connaître sa sœur biologique à travers la mère adoptive de Nyla et beaucoup de ses questions avaient enfin des réponses. Je la voyais beaucoup plus sourire, être joyeuse et rire. Ça me faisait réellement du bien de la voir comme ça. Quand nous avions appris la mort d'Owen Brown, elle était devenue silencieuse et froide. Son sourire était faux ainsi que ses attentions. J'avais peur de l'avoir perdu pour toujours et la revoir ainsi me remplissait de joie. Aujourd'hui, je ne travaillais pas, à vrai dire, j'étais en vacances pendant une semaine, j'avais beaucoup trop d'heure donc mon patron m'a obligé de prendre ces vacances pour compenser ce travail. Mon patron ne cessait de dire que j'étais l'un des meilleurs employé qu'il n'avait jamais eut et surtout que je sois ainsi en si peux de temps. Pour dire vrai, j'avais une idée derrière la tête. Je voulais récolter assez d'argent pour que Neÿal et moi partons en voyage une fois que la situation avec Gaëtan se serait apaisé. Je savais que ça allait bientôt être le cas, je le sentais. Cette histoire allait bientôt être finie et j'avais hâte d'avoir une vie normale aux côtés de Neÿal. Je souriais à cette pensée puis alla rejoindre ma blonde qui était dans le jardin avec les enfants. Elle était assise sur un transat, toujours habillé de l'un de mes pulls et en train de surveiller Madison, Donovan et d'autres enfants qu'elle gardait aujourd'hui. Le temps commençait à se réchauffer doucement, nous étions en plein printemps et le soleil brillait de mille feux. Il y avait une légère brise et c'était très agréable. Dans le fonds du jardin, Esteban était en train de s'occuper de ses plantes, tandis que les enfants jouaient, criaient et couraient dans tous les sens. Je m'étais approché de Neÿal sans faire de bruit, m'étais mis derrière elle et avais crié :

    « BAH !
    - Oh mon dieu Steven ! Avait-elle dit, après avoir sursauté de peur, en posant ses mains sur son ventre.
    - Désolé, c'était beaucoup trop tentant. Avais-je dit, en rigolant.
    - Je vois ça ! Avait-elle dit, en soufflant. Les petits font trop de bruit ? Ils t'ont réveillé ? Avait-elle dit, inquiète.
    - Non, ne t'inquiète pas, je ne dormais plus vraiment. Avais-je dit, en m'assied à ses pieds. Le lit était froid sans toi. Avais-je continué, en souriant.
    - Désolée, le premier enfant devait arriver assez tôt ce matin. Avait-elle dit, en prenant ma main, timidement.
    - Ce n'est pas grave, tu pourras me réchauffer ce soir. Avais-je dit, en lui embrassant la joue. »

    Je l'avais regardé et elle avait rougi. J'avais pouffé puis après l'avoir tendrement embrassé une dernière fois, je m'étais dirigé vers Esteban pour le saluer puis étais retourné dans la cuisine préparé à manger pour toute la troupe. Il était déjà 11 h 30, les enfants n'allaient pas tarder à se plaindre d'avoir faim, alors je préférais anticiper. Tout en préparant le repas, je parlais avec Noah par message. Je voulais prendre de ses nouvelles. Depuis la mort d'Emile, nous parlions très fréquemment. Je m'inquiétais pour lui et je voulais être sûr qu'il allait bien. Il m'assurait qu'il allait bien, mais je ne le croyais pas. Quand nous lui avons annoncé la mort d'Owen, la nouvelle fut comme une douche froide pour lui. J'imagine que ça lui avait rappelé la mort de notre meilleur ami. Il m'arrivait de beaucoup pensé à Emile. Il me manque énormément, je n'ai toujours pas pleuré sa mort, mais peut-être que nous ne sommes pas obligé de pleurer la mort de quelqu'un après tout. Je veux dire, à quoi ça m'apporterai ? Emile ne reviendra pas parce que je suis triste de l'avoir perdu ou parce que je pleure. Chacun gère son deuil, certains pleure comme Noah ou Neÿal, d'autre son en colère comme Justin, tandis que moi, je travaille, je me change les esprits.

    Le repas une fois prêt, j'avais mis la table et avais appelé tout le monde à venir manger. Les enfants étaient arrivés en courant dans la cuisine pour aller se laver les mains qui étaient pleins de terre, suivi d'Esteban et Neÿal qui parlaient entre eux. J'aidais le plus petit, Elio, à se laver les mains. Il n'arrivait pas à atteindre le robinet et personne ne lui avait proposé de l'aide. Je l'avais donc porté et l'avais penché pour qu'il puisse atteindre l'eau. Elio avait 4 ans et était assez petit en taille. Il était vraiment adorable, il voulait faire comme les grands et il les suivaient partout. Il a les cheveux très noir et un peu trop long, il avait toujours une mèche qui était devant ses yeux, il n'arrêtait jamais de la poussé. Neÿal avait donc décidé de l'attacher avec une petite pince. D'ailleurs, il la portait encore aujourd'hui.

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