Chapitre 1

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Encore une journée de merde, une journée de chômage,une journée sans résultat, fin bref une journée pareille à celles passées à un détail près,un détail. Aujourd'hui contrairement aux jours précédents elle est couverte de boue de la tête aux pieds. Vanessa regarde la Bugatti noir qui roule maintenant en ralentie avec rage.

La vitre ma belle, la vitre, tu me la casses et vite.

Elle ne se le fait pas dire deux fois. Elle avance vers la voiture qui s'est maintenant arrêtée et sans y penser à deux fois elle lance la grosse pierre qu'elle avait pris bien soin de ramasser et vlan elle la lance sur le pare brise arrière qui se brise dans un craquement.

Elle regrette aussitôt son geste quand elle voit le propriétaire de la voiture à la carrure de gladiateur sortir en lui lançant un regard noir. Elle avait toujours su qu'un jour sa conscience la conduirait à la mort. Mais à chaque fois que celle-ci lui demandais quelque chose elle s'exécute en pilote automatique.
Note à moi-même : ne plus écouter ma conscience.

Oui la bonne blague. On verra bien pour cela plus tard. Mais pour le moment je te conseille d'assumer ta gaffe.

L'homme d'époque de la voiture se tenait maintenant à sa hauteur toujours avec ce mauvais regard, heureusement qu'aux dernières nouvelles le regard ne tuait pas. Elle du lever la tête pour le regarder et l'affronter par la même occasion. Il est sacrément grand de taille. Il voulait dire quelque chose quand son téléphone se mit à sonner.

Il s'éloigna un peu pour répondre à son interlocuteur. Vanessa déglutit difficilement. Cet homme elle le sait et sans aucun doute, c'est Apollon. Il est tellement beau avec ses cheveux bruns coupés court, sa mâchoire carré, son nez pointu, ses yeux, putain ces yeux dans lesquels on veut se noyer et sa carrure de combattant des temps anciens, la beauté incarné, c'est sans aucun doute Ap..

Oui Apollon, on avait compris au début

Avec ce retour à la réalité du à l'intervention de sa conscience, Vanessa secoue la tête en revenant à la réalité. Oui elle avait fait une bêtise et a bien peur des représailles. Apollon est toujours au téléphone et elle n'a qu'une chose à faire pour se sauver, prendre la poudre d'escampette et vite. Et ça elle ne sait que trop bien le faire puisque avec une conscience telle que la sienne, ce ne sont pas les bêtises qui manquent dans sa vie. Ne lui avait-elle pas commandé de mettre une gifle cinglante au patron de la boîte qui l'avait appelée pour un entretien d'embauche quelques minutes plutôt ? Et pour cause ce vieux pervers la regardait avec concupiscence. Elle s'était par la suite enfuie du bureaux en courant jusqu'à ce que Apollon ne l'éclabousse. En parlant de ce dernier il faut qu'elle parte. Elle se mit à courir à travers les rues.

Oui oui fuie, faisons cela, trouillarde va

La flaque du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant