Chapitre 26

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Des règles?



D'où est ce qu'il me porte lui ? Il prend trop ses aises. Une gifle le remettra à sa place je crois bien. J'ai bien entendu promis à Mari de ne pas faire des bêtises mais qu'il n'abuse pas lui aussi non plus. Il ne pouvais pas me réveiller comme toute personne normale l'aurait fait ? Il se permet de me porter, de balader sa main sur mon corps.

Après l'épisode du restaurant je suis hyper susceptible. Monsieur se laissait draguer sans broncher. J'ai voulu plusieurs fois l'embrocher lui et sa call girl sur ma fourchette et en faire une bouchée. Monsieur s'était permis de me demander si j'étais jalouse. Euh non je ne suis pas jalouse. Mais bien sûr crétin j'étais jalouse. Faut pas aussi être Einstein pour comprendre ça non plus. Mais je ne pouvais pas l'affirmer tout haut. Fierté.

Nous n'avons pas encore mis un nom sur notre relation donc je ne pouvais pas faire des crises de jalousie légitimes. Oui nous nous sommes embrassés deux fois, oui nous nous attirons mais ça s'arrêtait là. Notre statut n'est pas encore défini. Je compte sur notre cohabitation pour y voir clair, apprendre à connaître le Don Juan et ne plus être sur la défensive. Mais c'est à condition que votre cousin ne me pousse pas trop à bout. Règle numéro 1 : il ne me porte pas quand je suis endormie sans ma permission. Du coup j'ai été très énervée quand j'ai ouvert les yeux et qu'il me tenait dans ses bras. J'ai sauté de ses mains et bondit sur mes jambes en criant.

- QU'EST CE QUE VOUS CROYEZ QUE VOUS ÊTES EN TRAIN DE FAIRE !? Il me regardait ébahi ne sachant quoi dire. Trop mignon. Il se décide finalement à parler. Alors il me dit sur un ton posé.

- Tu dormais si paisiblement que je n'avais pas voulu te réveiller. Je pensais bien faire. Je suis désolé.

Oh le beubeu. Que dire après ça ? Rien. Ma colère est tombée d'un seul coup. Il pensait bien faire. Ça n'a rien à voir avec lui, c'est les démons de mon passé qui font que j'ai en horreur que quelqu'un me touche sans mon consentement.

- Euh c'est moi qui suis désolée de m'être emportée. Le fait est que je déteste que l'on me touche sans mon accord, surtout à un moment où je n'ai pas le contrôle. Par exemple quand je dors. Et cela va être la règle numéro 1 de notre cohabitation. Pas touché Vanessa surtout quand elle dort. Je le vois sourire. J'ai pas dis quelque chose de drôle si ? Et ce sourire fait ressortir son sex appeal.

- Des règles ? Ça va être marrant dis moi. Si tu peux m'énumérer  les autres règles ça me ferait du bien. Si ça peut m'éviter tes foudres je suis preneur.

- Les règles viendront au fur et à mesure ne vous inquiétez pas.

- Pour être clair, Ça a le mérite d'être clair.

Il marchait désormais devant moi pour m'ouvrir le passage. Cette démarche, un pur nectar pour ma langue visuel. Ses muscles dorsaux qui se balançaient à chaque pas, ses jambes musclées qui remplissaient bien son pantalon, tout sur ce mec appelait à la luxure. Un vrai conquérant, un gladiateur, un zoulou, un lion, une bête sensuelle, une bombe.

Bombe sexuelle, une bête du sexe, une légende du sex appeal vivant.

Molo sur les mots petite conscience. Pas besoin d'en faire trop aussi. Je reconnais même que malgré le fait que tu tombes dans l'extrême

- Cet homme est une bombe sexuelle.

- Pardon vous disiez ? Dis Apollon en se retournant vers moi.

Ne me dites pas que je viens de dire ma dernière phrase tout haut? La bourde. J'espère qu'il n'a pas bien entendu.

- Je disais que votre maison est très belle .

- Merci. Je te montre ta chambre dans quelques instants et quelqu'un se chargera de te monter ta valise. Juste le temps de passer quelques coups de fil. Excuse moi quelques minutes et mets toi surtout à l'aise. Et commence par me tutoyer. Ça devient ridicule. Sur ce monsieur détala.

Je prends le temps de detailler le grand hall dans lequel je me trouvait. La décoration était éblouissante. Tout respirait l'opulence. C'était donc ça d'être riche comme Crésus. Devant moi s'étendait un vaste escalier qui conduisait sans aucun doute aux chambres. L'escalier était en bois et vernis. La maison, non plutôt la villa était peinte dans un ton beige. Je m'imaginais une princesse vivant dans son château en attendant son prince charmant. Prise au jeu je me courbe en une révérence.

- Bonjour mon prince dis je. J'entendis quelqu'un se racler la gorge derrière moi,ce qui me fait sursauter. Naaonnnnnn. Cette présence je la connais, son parfum est un indice indéfectible. Pourquoi le ridicule semble me coller à la peau? Pourquoi devant lui? Et c'est quoi son problème d'apparaître derrière les gens comme ça? Il m'a fait une frayeur. Je me tourne vers lui, cachant mon embarras à qui mieux mieux et lui cracha.

- Règle numéro 2 : Pas d'apparition fantomatique .


La flaque du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant