Chapitre 37

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Car j'ai honte....


À l'annonce de son départ, Markus et sa soeur la regardaient avec étonnement.

Oui je pars. Je ne peux pas rester ici et le voir fricoter avec sa femme. Il m'a vraiment eu. La vérité était là bien en évidence devant mes yeux mais j'ai préféré l'ignorer. Les presses à scandales avaient tout dit mais j'ai fait la sourde oreille. Un homme averti en vaut deux c'est sûr. Cannibalisme ou pas j'ai envie de le dévorer jusqu'aux os.

Après avoir pleurer des litres de larmes, j'avais décidé de rentrer au bercail. On est mieux chez soi et mieux vaut être seule que mal accompagnée.

J'ai de la peine pour cette jeune et belle femme qui vient tout sourire pour voir son mari sans se douter que l'autre connard avait transformé leur maison en chambre de passage où il se permettait de sauter tout ce qui bougeait.

Toi y compris.

Oui c'est ça, remue bien le couteau dans la plaie. Une question trottait pourtant dans ma tête. Pourquoi dans toutes les presses que Marina m'avait lu, aucune ne faisait référence à une certaine femme ? Il a dû la cacher pour pouvoir s'en donner à coeur joie à sa vie de débauche. Et moi qui commençait à l'apprécier, à l'aimer même. Il a abusé de ma confiance et de mon corps comme il l'aurait fait à plusieurs autres avant moi.

Tu as abusé de son corps aussi. Simple rappel.

N'empêche que si j'étais au courant qu'il était marié, jamais au grand jamais je ne me serais donnée à lui. J'espère bien l'avoir castré avec mon coup de pied.

Quand j'étais à l'entrée du salon et que je l'avais vu qui enlaçait sa femme, j'ai senti quelque chose se briser en moi. Ouch que ça fait mal. Dans une rage j'ai laissé tomber ma valise avec fracas et les deux tourtereaux se sont séparés. Markus me regarde avec une incompréhension paint sur le visage. Il a voulu s'approcher de moi mais je lui ai lancé mon regard de " tu t'approches, tu decèdes". Je pense qu'il a bien compris le message car il s'était arrêté. Alors je reprends contenance et leur annonce :

- Je pense que je suis de trop par ici. Je vais rejoindre ma maison. Et je démissionne.

Ils me regardaient tout deux comme une martienne qui vient de débarquer. Je comprends la réaction de sa femme mais pas celle de Markus. S'il veut que je reste ici pour avoir le pain et l'argent du beurre en même temps et sous le même toit, il se trompe. Les plans à trois, ça n'a jamais été mon fort et ce n'ai pas aujourd'hui que j'allais commencer. Apollon ou pas.

Je m'apprête à tourner les talons quand un rire cristallin me parvient. C'est la voix de sa femme, qui je pense avait bien compris la situation et se moquait de moi. Surtout ne pas pleurer, garder la tête haute.

-Bonjour. Monsieur j'ai vu la voiture de votre soeur à l'entrée. Est ce que mademoiselle Haley est venue vous rendre visite ?

C'est Rosalie, la cuisinière de Markus qui parlait depuis l'entrée principale. Arrivée devant le salon elle me dit bonjour et me dépassa.

- Bonjour Rosalie. Oui je viens passer quelques jours avec mon frère pour qu'il ne fasse des bêtises. Je viens chaperonner mademoiselle Vanessa que voici.

J'ai déjà du mal à enregistrer ce que venait de dire Rosalie et celle de la pseudo femme de Markus vient s'y ajouter. « ...Voiture de votre soeur à l'entrée... » ......« ...quelques jours avec mon frère... ». Frère, soeur, frère, soeur, ces deux mots ne font que résonner en écho dans ma tête. Non non non.

Si, si, si.

Non. Je n'ai pas fait une scène à cause de sa soeur. Maintenant que j'y repense, leur ressemblance me frappe d'un coup. La même couleur des cheveux, le même sourire. Et hier ne m'avait-il pas annoncé que sa soeur viendrait aujourd'hui ? Oh crap. L'amour rend bien aveugle et de diverses manières. Jalouse de sa soeur. Valise à la main je suis scotchée sur place, impossible d'esquisser le moindre mouvement.

- Vous nous quittez déjà mademoiselle Vanessa ?

Rosalie s'il te plaît n'en rajoute pas. Je suis déjà dans de beaux draps. Quelle question ! Je réponds comment moi ? Je réponds quoi maintenant que je sais que toute cette scène n'a plus lieu d'être ? Je ne peux même plus me tourner vers eux sinon je meurs de honte.

- Rosalie s'il te plaît monte la valise de Vanessa dans sa chambre. Elle jouait à un petit jeu.

C'est Markus qui venait de parler et je sentait de la moquerie dans sa voix. Pourquoi faut il toujours que je me mette dans des situations particulières devant lui. Foutue jalousie. Rosalie me retire la valise de mes mains et s'en va la ranger.

- Vanessa je te présente ma petite soeur Haley.

Non ! Je refuse de me retourner et sous aucun prétexte. Présentation ou pas. Je refuse de les regarder dans les yeux. Je veux fuir, fuir, loin de Markus et de sa soeur. Sa soeur. Je sens des pas se rapprocher de moi et je reconnais que ce sont les pas lourds de Markus. Non s'il te plaît ne me fait pas ça. Et il le fit. Il me tourna vers sa soeur. J'avais maintenant la tête baissée. Il me saisit le menton et relève ma tête. Je le regarde et voit qu'il avait un sourire moqueur plaqué sur son visage. Il approche sa bouche de mon oreille et me murmure.

- Au risque de devenir un homme castré pour de bon, je ferai mon possible pour que tu me fasses encore une crise de jalousie. Trop mignon. Ça veut dire que tu ressens un tout petit quelque chose pour moi si ?

Je rougit violemment à ce qu'il vient de me dire. Un doux frisson parcours par la même occasion tout mon être quand il dépose un baisé sur ma tempe avant de se décoller pour se mettre sur le côté. Il se déplace et se met à mon côté. Le temps de me remettre de mes émotions que sa soeur se jette à mon cou pour m'ettreindre.

- Ravie de te connaître belle soeur.

Belle quoi ?

Bonne lecture.

Pour mes lectrices qui se plaignent que les chapitres sont courtes😢😢😢, pour vous faire plaisir je l'arrondie à 1000 mots contre les 700 habituels.

Pour celles qui se plaignent que les chapitres ne sortent pas vite. Je vous prie de m'excuser beaucoup mais je vous promets que je fais de mon mieux pour vous satisfaire au plus tôt. C'est ma première fois de m'essayer à l'écriture et ça prend du temps parfois pour trouver une bonne tournure. Soyez clémentes et patientes svp. Je fais vraiment de mon mieux. Et il y'aura toujours des imprévus.

Merci pour votre bonne compréhension.

La flaque du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant