La flaque du bonheur

Chapitre 31

Je le sens .....

- Bonjour jolie coquine.

Au son de la voix de Markus qui venait de la prendre sur le fait Vanessa rougit plus que de raison. Avec la gorge sèche elle eut du mal à répliquer.

- ........

- Alors comme ça on me tripote?

- C'est... C'est pas ce que vous croyez. Je....

- Alors tu ne me tripotais pas?

- Non. Je suis un peu somnambule. Si vous aviez remarquer j'avais les yeux fermés. Je peux vous donner la définition du somnambulisme si ça vous chante. Le somnambule est quelqu'un qui se lève tout endormi et qui marche, agit et parle sans s'éveiller. Je... Je ne.. savais pas ce que je faisais. J... j'étais dans un état second, de transe.

Elle dit cela d'une voix tremblante qu'elle n'en est pas convaincue elle même. Elle était prise sur le fait et point. Pas la peine de chercher des raisons. Elle n'osait même pas lever la tête pour le regarder dans les yeux. Markus leva les sourcils, avec un sourire moqueur au coin des lèvres. Il se redressa et se cala le dos contre  le lit. Il saisit le menton de la jeune femme pour relever sa tête. Il plonge ses yeux dans les siens et lui demande avec amusement.

- Donc dans ta crise de somnambulisme, tu descends le drap pour avoir une vue imprenable sur mon corps et ce avec précaution pour éviter que je ne me réveille? Et oui j'étais réveiller depuis ce moment, il avait dis cela parce que Vanessa avait ouvert grand les yeux quand il avait évoqué qu'elle avait précautionneusement tiré le drap. Elle tenta de rabaisser la tête mais il maintenait toujours son menton afin qu'elle le regarde toujours dans les yeux. Il repris mais avec un sérieux qui déconcerta Vanessa. J'étais réveillé tout ce temps et j'ai aimé, aimé dis je? J'ai adoré chacune des fois que tes doigts délicats se posaient sur ma peau. J'ai tenté de résister le plus possible mais je n'ai pas pu résister quand tes doigts sont descendus plus bas. Toi même tu as pu voir à quel point je te désire. Tu l'as vu?

- .......

- Et je sais que toi aussi tu me désires. Je sais que toi aussi tu sens ce truc qui se passe entre nous deux. Cette tension. Je sais que tu as vécu des choses qui te font hésiter, qui font que tu as peur de te laisser aller. Je ne veux pas te forcer à me les révéler, je te laisse m'en parler si tu te sens prête. La seule chose que je vais te demander est de me laisser une chance, de nous laisser une chance de laisser libre cours à ce qui se passe entre nous. Nous irons pas à pas, sans brusquer les choses, au rythme qui te conviendra. Alors tu es d'accord?

Vanessa hocha la tête de haut en bas pour montrer son assentiment. Markus sourit de toutes ses dents, content d'avoir obtenu l'accord de la jeune femme.

- Alors Si nous tentons de prolonger ton somnambulisme à partir de là où tu t'étais arrêtée?

Honteuse, Vanessa se cacha le visage de ses deux mains et couru se réfugier dans la salle de bain avant de la fermer à double tour. Markus ne tenta pas de suivre la jeune femme puisqu'il concevait qu'elle avait besoin de temps pour reprendre ces esprits. Il l'avait quand même prise sur le fait.

J'étais réveillé depuis l'aube et me contentait de la fixer. Quand je l'avais vu se mouvoir afin de se réveiller, j'ai rapidement refermé mes yeux. Je ne voulais pas qu'elle me prenne pour un psychopathe qui la reluquait dans son sommeil.

Ce que je ne savais pas, est que c'était elle la vrai psychopathe. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir descendre le drap pour baver devant mon corps. J'ai fait un effort pour ne pas sauter de joie quand elle avait passé ces doigts sur mes lèvres et ensuite sur chaque parcelle de mon visage.