Chapitre 18

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Paparazzis....


Mais qu'est-ce qui m'arrive ?

C'est sur cette question que Vanessa s'en alla se mêler à la foule. Elle trouva certains de ses collègues et discutait avec eux. De temps en temps elle cherchait son patron du regard et le trouvait toujours en train de la fixer avec insistance. Il ne se mêlait pas à la foule, il était appuyé contre un mur dans son coin.

Vanessa se faisait accosté de temps en temps par des hommes aussi élégants les uns que les autres. Elle s'évertua à les rembarrer le plus gentiment possible. Quand ces hommes s'avancaient vers elle, elle croisait le regard de son patron qui se faisait très tranchant. Elle ne comprenais pas sa réaction, elle ne savait plus ou elle en était, où ils en étaient.

Markus dans son coin ne pouvait détacher ses yeux de sa jeune secrétaire. Il soupirait de plaisir à chaque fois qu'elle renvoyait un de ses prétendants. Des envies de meurtre il en était plein. Tous ces hommes qui ne s'empêchaient pas de la manger du regard, il était mort de jalousie. Un sentiment qui lui était inconnu jusqu'à présent. Cet étaux qui serrait son coeur à chaque fois qu'un homme s'approchait d'elle. Il la voulait avec plus de passion maintenant qu'il se rendait compte que la liste des prétendants était vraiment longue et qu'elle n'avait que l'embarras du choix.

Après le discours d'ouverture et de bienvenue, une musique douce résonnait dans toute la salle. Et là encore qu'elle ne fut pas la colère de Markus de voir une horde de loup garou s'approcher de sa secrétaire. Ne perdant pas un instant de plus, il se précipita vers la jeune femme et se plaça devant elle tournant par la même occasion le dos aux arrivants.

- On danse ?

Vanessa fut prise d'un long frisson au son de sa voix qui avait coulissé dans ses oreilles telle une douce mélodie. Il enlevait de ses épaules un poids énorme. Elle se voyait mal refusé la danse à tous les mecs qui lui faisaient l'œil. Elle glissa sa main dans la sienne. Sa main disparut dans les grandes mains de gladiateur de son patron.

Sur la piste de danse il y'avait certains convives qui se trémoussaient déjà sur la douce musique. Ils prirent place parmi eux et se laissaient aller sur la mélodie qui les transportait. Au début très tendue, Vanessa a finit par se détendre. Dans son dos elle sentait les doigts de Markus qui piannotaient par moment, envoyant dans tout son corps une décharge électrique. Elle avait une main sur son torse et l'autre enroulée autour de son cou. Ne savant pas où donner de la tête elle avait baissé ses yeux sur son torse saillant.

Surtout ne pas le regarder dans les yeux. Sinon je serai perdue. Perdue, je le suis déjà. Je risque de plus m'enfoncer dans ce flot de sentiments inconnues. Ce baisé a vraiment fait voler en éclat mes défenses. Ces défenses que j'ai mis du temps à bâtir. Apollon vient de tout mettre aux oubliettes.

Comment le seul fait que sa main soit dans mon dos pouvait me procurer ce désir ? Comment puis je le désirer lui ? Comment en suis je arrivée là ? Autant de questions et si peu de réponses. Je sens des doigts relever mon menton. Il veut que je le regarde dans les yeux. Oh non ne fait pas ça s'il te plaît. J'ai plongé mon regard dans le sien et je me sens perdre pieds. Il me fixait et je vois dans son regard le reflet de mon désir. Il penche doucement sa tête vers moi, ses lèvres s'approchaient des miennes. Non pas ça, pas ici, pas devant tous ces gens. J'ai voulu m'y dérober mais c'était sans compter sur la rébellion de mon corps. J'étais scotchée. Autonomes mes paupières se fermèrent et ses lèvres fondirent sur les miennes pour la deuxième fois de la soirée à mon plus grand damn. Un baisé auquel je répondis avec force.

Des flash et des flash c'était ce qui nous ramena à la réalité. Oh non les paparazzis. Ils étaient là depuis le début de la soirée à la recherche d'un scoop. Ils viennent de l'avoir. Je m'écarte de mon patron brusquement, ce qui le déstabilisa et couru vers la sortie. Il faut que je sorte au plus vite de cet endroit. Il faut que je réfléchisse.

Et beaucoup. Il était temps.


La flaque du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant