La flaque du bonheur

Chapitre 12

Reprise des hostilités..

Ça fait pratiquement une semaine qu'elle travaillait avec moi et je dois le reconnaître c'est une excellente collaboratrice. Jamais en retard et toujours prévenante. Moi qui croyais regretter ma précédente secrétaire Lola jusqu'à la fin de mes jours, eh bien je m'étais trompé. C'est une secrétaire hors pair cette jeune femme. Toujours à l'affût de mes moindres désirs. Après seulement 3 jours de collaboration j'ai été surpris qu'elle connaisse tous mes goûts, elle avait mes emplois du temps sur le bout de la langue. Bluffant.

Faut dire que je ne m'attendais pas à un tel calme après l'avoir casée dans mon bureau. Et là j'ai été face à une professionnelle qui a passé outre nos différents pour se donner corps et âme à la tâche. Je m'étais préparé chaque jour à subir ses assauts mais peine perdu. Tous les jours j'étais tendu comme un arc, redoutant une gifle par ci, une paire de ciseaux volant par là et à mon grand soulagement rien.

Je comprends désormais pourquoi malgré son caractère de cochon, elle avait de si bonnes recommandations. Tous les patrons des autres boîtes avec lesquels on a eu à interagir m'enviaient et ne cessaient de la dévorer des yeux lors des réunions. Je sais bien que ces requins ne s'arrêtaient juste pas sur ses compétences en tant que secrétaire mais aussi sur sa beauté. Une beauté innocente, simple, envoûtante. J'avais envie de crier à chacune de ces réunions PAS DE TOUCHE, ELLE EST À MOI. Ah bon elle est à toi ? Tu possèdes une Vanessa ? Euh oui, à moi je réponds.

Il y'a une chose quand même qui me gêne à son propos. Son quartier. Je n'aime pas la savoir dans ce quartier. Mais je sais pas quelle ruse inventer pour la faire quitter ce quartier. Cette fille est tellement folle, des fois en lui donnant un ordre, j'ai l'impression qu'elle veuille me sauter dessus et m'arracher la jugulaire à coup de dents. D'aucuns me diraient pourquoi engager une folle ? Je réponds c'est une délicieuse folle et cette fille je commence à l'avoir dans la peau.

Mes nuits sont peuplées de rêve dans lesquels elle est constamment présente. Et dans mes rêves elle m'étranglait de la manière la plus sensuelle qu'il soit en gémissant mon nom.

Coup de foudre, je n'en sais rien mais je sais qu'au premier regard quelque chose s'était produit. C'est vrai que j'étais en colère qu'elle ait cassé mon pare brise mais quand mes yeux s'étaient posés sur elle, la colère avait laissé place à un sentiment plus confus. Je l'ai tout de suite voulu. Désir oui, je l'ai désiré comme je n'ai désiré aucune autre femme.

C'est vrai qu'on a commencé d'un mauvais pieds mais je suis prêt à tout pour qu'elle apprenne à me connaître et à m'apprécier. Pas facile si on croit à ce nom de Don Juan que la presse m'avait collé. Ce n'est pas totalement fausse cette allégation je concède. Mais je vie dans une abstinence depuis que j'ai rencontré la briseuse de vitre. Qui l'eut cru ? Moi le grand Markus KING m'abstenant. Je suis obligée puisque toutes les femmes me paraissent maintenant terne et sans intérêt comparativement à celle qui a voulu m'étrangler. Mais qui etranglait les gens oui. Oui c'est ça. En parlant du loup, plutôt de la louve, elle vient de m'apporter mon café puis s'en était allée à son bureau. Sa jupe kaki faisait apparaître la courbe de ses fesses à chaque balancement de reins. Une vision à damner un saint.

Je prends mon café et le but d'une traite. La bouche en feu, la gorge en feu, je me suis précipité dans ma douche privé pour me rincer la bouche à l'eau froide. L'eau froide n'a pas eu grand effet, le mal est déjà fait.

Je reviens dans le bureau et en voyant le visage de la jeune femme je su que cette attentat au café chaud était prémédité. Obligé que c'était prémédité. Elle savait bien que mon café je le prenais toujours froid. Je n'aurais jamais dû baissé ma garde, jamais. Ce calme dans lequel je me prélassais n'était en fait que le calme avant la tempête. Et à en croire le regard qu'elle me lançait, je devine sans grand mal que ce n'était que le début des hostilités. Elle s'était approchée de moi et me dit hilare

- La vengeance est quoi déjà ? Oui un plat qui se mange froid mon mignon. Elle a répondu elle même à sa question puis s'était retourné pour aller à son bureau. C'est sans compter sur un moi furieux qui l'a retient par le bras. Non mais Oh, tu me brûles et tu me tournes le dos ?

Les hostilités reprennent. N'oublions pas que la conscience sadique a carte blanche. Tous les coups sont donc permis😁😁😁

Un Markus furieux, que pensez vous que ça donnera ?

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