Forcing [Im Changkyun - Monsta X]

Épilogue en ce jour 76.

On suit les pensées des 2 persos ici, donc pour que ce soit plus clair, les pensées de Changkyun seront "comme ça", tandis que celles d'Eunmi seront seulement en italique
Bonne lecture, je vous retrouve en bas pour un petit mot de la fin ~
Ah et aussi, cet épilogue est très long je me suis un peu laissée emporter xD
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Changkyun prit une grande inspiration, vérifia une dernière fois ses cheveux au miroir de l'entrée, souffla dans ses mains placées autour de sa bouche pour checker son haleine, attrapa son portefeuille et son téléphone qu'il fourra dans sa poche, et enfin, ouvrit la porte d'entrée.

Il traversa la rue, observa l'arrêt de bus bondé en ce début d'après-midi, et se dit que finalement, il ferait mieux d'y aller à pieds.

Peut-être que comme ça, il pourrait calmer les battements effrénés de son cœur, et que ses mains auraient le temps de devenir moins moites.

"C'est possible de mourir de stress ? Parce que je crois que je suis pas loin, là."

Il marcha d'un pas régulier à travers les rues de la capitale, tentant de garder sa panique intérieure, histoire que les gens ne pensent pas qu'il venait de tuer quelqu'un, tellement il n'avait pas l'air naturel.

Il passa devant un café où des couples prenaient tranquillement le soleil, il dépassa deux adolescents qui se tenaient la main en observant les vitrines, et même deux petits vieux, le bras de la femme enroulé autour de celui de son homme.

Des couples.

Des couples partout.

Comme si ça allait l'aider à déstresser.

Son regard fut attiré par des explosions de couleurs à sa gauche, qui contrastaient grandement avec la plupart des enseignes beiges ou chocolats de la rue, et il posa ses yeux sur les différents bouquets de la terrasse du fleuriste.

Il ralentit le pas jusqu'à s'arrêter, et fit la moue, partagé.

"Ça fait trop cliché ? Trop ringard ? Trop accro ?"

Il rit à ses propres pensées. Bien sûr qu'il était accro, et elle devait forcément l'avoir remarqué.

Après avoir encore hésité quelques secondes, et s'être fait bousculé deux ou trois fois parce qu'il était immobile au milieu de la rue, il pénétra dans la boutique, pour en ressortir une poignée de minutes après, un petit bouquet de pivoines violettes, roses et blanches à la main.

C'était petit, il n'avait pas l'impression d'en faire trop, mais il faisait quelque chose quand même.

En espérant qu'elle aime.

Il continua sa route, et s'il pensait qu'il allait s'évanouir de peur d'un instant à l'autre jusqu'ici, ce n'était rien face à ce qu'il ressentit lorsqu'il aperçut le lotissement où vivait Eunmi.

Le bouquet faillit lui échapper des mains une ou deux fois, et il le passa à sa main libre pour essayer sa paume transpirante à sa chemise en flanelle, avant de pousser le petit portail menant à la maison de la jeune femme. Il se planta devant la porte, reprit une grande inspiration, leva le bras, mais ne trouva pas encore le courage de frapper. À la place, il se remit à paniquer, de plus en plus.