Forcing [Im Changkyun - Monsta X]

Jour 47.

Ce sont les 2 derniers chapitres de transition sans de vraies altercations Eunmi-Changkyun, parce que bon ils vont pas s'ignorer toute leur vie non plus ! J'espère que ça traîne pas trop, oops désolée si c'est le cas xD
-—-—-—-—-

- Si tu ve- attends quoi ?

- Je veux t'accompagner à ton cours de boxe.

Eunmi continua de dévisager Hoseok, figée au niveau du portail du lycée. Heureusement qu'il n'était que seize heures, où ils se seraient faits bousculer de tous les côtés, gênant le passage comme ils le faisaient.

- Je croyais que tu n'aimais pas ce sport. Ou la salle d'entraînement. Ou même mon entraîneur.

- J'ai jamais dit ça.

- Tu l'as insulté, la dernière fois.

- Tout de suite les grands mots.

- Bref. Je ne veux même pas savoir la raison bizarre pour laquelle tu veux venir. Allez grouille, je vais être en retard.

- Chouette !

Eunmi roula des yeux. Il était vraiment bizarre aujourd'hui. Depuis deux jours en fait. Il était tout le temps sur son dos, à lui demander trente six choses, lui proposer à manger et paraissait beaucoup trop à son écoute, beaucoup trop joyeux, et beaucoup trop collant. Même pour Shin Hoseok.

Enfin bon, elle ne chercha pas plus loin, et se mit à marcher aux côtés du bleuté vers la salle de sport à seulement quelques minutes à pieds.

Ça allait être son premier entraînement depuis une semaine et demi, vu que mercredi non plus elle n'y était pas allée. Elle n'avait pas trop eu la tête à ça.

Mais à peine eut-elle franchi le pas de la porte, qu'elle se sentait déjà revigorée. Les bruits de sac que l'on tape, l'odeur de renfermée mêlée à celle de la transpiration acquise à force d'entraînement, les cris que poussaient ceux sur le ring qui s'affrontaient, et ceux des deux entraîneurs leur donnant des conseils. C'était chez elle.

Elle partit se changer dans les vestiaires, et revint une fois son uniforme troqué contre un short et un débardeur échancré par dessus une brassière, les cheveux attachés. Elle ouvrit son sac et sortit ses gants de MMA qu'elle enfila juste après.

Elle entendit Hoseok siffler d'admiration.

- T'es flippante comme ça, une vraie guerrière ! Une crevette guerrière t'aurait dit Hyungwon, s'il était là.

- Il serait pas là, ça sent trop la transpi pour sa majesté grenouille.

Elle esquissa un petit sourire et partit devant le sac de frappe où l'attendait déjà Lee Hyeonwu, son entraîneur depuis que Jackson Wang avait arrêté la boxe taï pour faire comme tout le monde et travailler enfermé dans un bureau. Un vrai gâchis.

- Allez cocotte, voyons voir si ces deux semaines t'ont ramollie.

Elle fit craquer son cou puis commença à frapper le sac de ses poings et de ses pieds, avec de plus en plus de confiance et de conviction. Hyeonwu lui dictait les mouvements à effectuer, de manière à faire travailler tout son corps et à bien l'échauffer.

Quand à Eunmi, elle se défoulait totalement. Elle évacuait tout ce qu'elle avait en elle, car elle ne dupait personne. Elle n'en avait pas du tout rien à faire de Changkyun, et elle était extrêmement blessée.

Et frapper sur ce maudit sac était un bon moyen d'extérioriser sa colère. Elle n'avait qu'à imaginer Changkyun à la place, et les coups partaient tous seuls.

- Stop c'est bon ! Et ben dis donc je sais pas ce que t'as mangé aujourd'hui mais t'es remontée !

- Yoo !

La violette se retourna, attrapant au dernier moment la serviette lancée dans sa direction.

- Qu'est-ce que tu veux Jeon ?

- Je me suis toujours pas vengé, tu veux régler ça maintenant et comme ça on est quittes ?

- Tu veux dire, te venger de ma vengeance ? C'est pas un peu puéril ?

- Viens ici si t'es une femme Yoo !

Elle leva les yeux au ciel et s'exécuta. Si Jungkook voulait se venger du ballon rempli de peinture qu'Eunmi lui avait lancé sur sa chemise blanche avec un simple combat, elle n'allait pas se plaindre.

Mais alors qu'elle montait sur le ring, une voix la fit tiquer.

- Tu vas pas te battre contre une gonzesse quand même ?

Elle haussa les sourcils en direction du gars qui avait parlé, qu'elle n'avait jamais vu ici avant.

- La gonzesse elle pourrait te mettre à terre avant que tu n'ait pu faire marcher ton petit cerveau ramolli par les kilos de stéroïdes que t'as l'air de t'enfiler, abruti misogyne.

Le grand chauve aux muscles ridiculeusement gonflés eut un rire choqué, ne s'attendant sûrement pas à ce qu'une simple fille ne rétorque.

- C'est cela oui.

Elle claqua sa langue contre son palais et se mit en position devant son camarade de classe, prête à lui en faire baver pour prouver à cet idiot sexiste qu'il se trompait.