Amy Shayks, une adolescente de seize ans, doit emménager chez Madame Devis et son fils Dylan en raison du travail de ses parents. Bien qu'elle soit initialement réticente à l'idée de vivre pour une durée indéterminée avec une famille qu'elle ne conn...
Aujourd'hui marque le début de mon plan : faire officiellement chier Dylan. Franchement, je ne le connais pas vraiment, et objectivement, je n'ai aucun droit de me mêler de sa vie ni de lui dire quoi faire. Mais bon, mon séjour ici promet d'être long et ennuyeux, alors pourquoi ne pas me trouver une occupation ? Et quelle meilleure occupation que d'embêter Dylan ? Ça me semble parfait ! En plus, vu la manière dont il m'a regardée hier, il n'a clairement pas l'air de m'apprécier. Ce sera d'autant plus amusant de le voir perdre son calme.
Je sors de la salle de bain, la serviette encore enroulée autour de moi, et m'approche de ma valise. Un rapide coup d'œil à mes vêtements, et je choisis une tenue simple mais confortable. Une fois habillée, j'esquisse un sourire en pensant à ce que je vais bien pouvoir inventer aujourd'hui pour le pousser à bout. Ce n'est que le début du jeu, après tout.🌺
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Je prends le temps de lisser mes cheveux avant de descendre dans la cuisine. Là, je trouve Madame Devis, installée avec un café fumant entre les mains. Je la salue rapidement avant de m'asseoir à côté d'elle et de me servir un verre de jus d'orange.
— Alors ? Ta première nuit ici ? commence-t-elle avec un sourire bienveillant.
— J'ai bien dormi, je lui réponds avec un sourire tout aussi chaleureux.
— Contente de l'apprendre. Elle prend une gorgée de café avant de poser une autre question : Tu as quelque chose de prévu aujourd'hui ?
— Non, pas spécialement... et vous ? je rétorque, prenant une gorgée de mon jus d'orange.
— Je vais au boulot, comme tous les matins. Elle soupire, se levant brusquement. D'ailleurs, je dois y aller, sinon je vais être en retard.
Je hoche la tête, la saluant d'un geste de la main alors qu'elle quitte la pièce. Le calme s'installe jusqu'à ce que Dylan fasse irruption dans la cuisine. Il est encore en pyjama, les cheveux en bataille, et a l'air à moitié endormi. Sans un mot, il prend un bol et des céréales avant de s'asseoir en face de moi. Le silence règne alors qu'il verse d'abord les céréales, puis le lait. Ce n'est que lorsqu'il lève enfin les yeux vers moi, en cherchant une cuillère à ma gauche, qu'il remarque ma présence.
— Ah, t'es là, toi... grogne-t-il.
— Depuis trente minutes, je réponds en me resservant du jus, un petit sourire aux lèvres.
— T'es tellement insignifiante pour moi que j'avais même pas remarqué que t'étais là. Il lâche avec une indifférence feinte, espérant peut-être m'atteindre.
