unforseen love

57. tears of joy🌺

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ᴀᴍʏ sʜᴀʏᴋs🌺

Il est à présent vingt heures et j'ai obligé tout le monde à rentrer. Ils voulaient absolument rester avec moi, surtout Dylan, mais j'ai trouvé les bons mots pour les convaincre d'aller se reposer. Ils ont donc fini par céder. Je me promène seule le long du couloir de l'étage en direction du distributeur pour me prendre quelque chose à boire.

En marchant, j'aperçois au loin Ashley, assise seule sur un banc, en train de boire un chocolat chaud.

— Salut ! je lui dis en m'approchant.

Elle relève le regard vers moi et me sourit, se décalant un peu pour que je puisse m'asseoir près d'elle.

— Comment ça va ? Elle m'interroge.

— Plutôt bien, et toi ? je lui retourne la question. Elle acquiesce, son sourire s'élargissant. Au fait, merci...

— Merci ? elle répète, confuse.

— Pour avoir prévenu les autres. Je précise, et elle hoche la tête.

— Je me devais de le faire... Je voyais bien que tu voulais les revoir mais que tu n'avais pas le courage nécessaire pour les contacter. Elle raconte, et un sourire s'étend sur mes lèvres. D'ailleurs, je prends l'avion demain pour m'installer définitivement en France, histoire de faire mon deuil.

— Ha bon ? je réponds, surprise par cette annonce.

— Je suis contente d'avoir pu te revoir avant mon départ. Elle se lève alors. J'espère qu'on pourra très vite se revoir !

— Tu pars maintenant ? je lui demande en me levant à mon tour.

— Ma mère m'attend devant l'entrée de l'hôpital pour qu'on puisse rentrer. Elle m'explique, et je hoche la tête.

Après cela, elle me salue d'un geste de la main et s'en va pour de bon.

Je suis contente qu'on ait pu repartir sur de bonnes bases toutes les deux. Jamais je n'aurais cru pouvoir la recroiser ici, dans un tel endroit. Même si nous avons vécu des choses toutes les deux en nous détestant, je suis prête à lui accorder une seconde chance. Je ne suis personne pour ne pas pardonner.

Je décide ensuite de retourner près de ma mère. Heureusement pour nous, les médecins ont réussi à éviter le pire. Son cœur a lâché durant quelques secondes, mais comme par miracle, il s'est remis à battre comme si rien ne s'était produit. J'ai été tellement soulagée d'apprendre cette nouvelle.

En entrant dans sa chambre, je prends immédiatement place près d'elle. Je souris en voyant que mon père a acheté des boissons et les a gentiment laissées sur la table de chevet. J'en prends une et l'ouvre. Cependant, alors que je m'apprête à en boire une gorgée, je lâche un juron en faisant tomber une goutte sur mon jean.

— Les gros mots, jeune fille.

Je relève immédiatement le regard en entendant cette voix familière et observe ma mère. Je suis certaine de l'avoir entendue parler, là, à l'instant !

— Je deviens complètement folle... je soupire.

— Tu l'étais déjà. répond la même voix.