54. she's my everything🌺

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ᴅʏʟᴀɴ ᴅᴇᴠɪs🌺

Cela fait maintenant deux jours qu'Amy reste introuvable. Son absence est devenue une ombre pesante au-dessus de nous, et je ne peux m'empêcher de me demander où elle a bien pu aller. J'ai réalisé qu'elle manquait à notre vie quotidienne lorsque, il y a deux jours, je suis monté dans sa chambre pour lui demander de nous rejoindre dans le jardin. En entrant, j'ai découvert un désordre dans son dressing, comme si elle était partie en hâte, sans se soucier de ce qu'elle laissait derrière elle.

Nous avons tous essayé de la joindre à maintes reprises, sans succès. Nous avons même appelé Manon et ma mère, sans entrer dans les détails, espérant qu'Amy serait revenue à San Francisco. Mais elles aussi, d'après ce qu'elles ont dit, n'ont aucune nouvelle de la blonde.

— Mais où est-ce qu'elle a bien pu partir ? soupire Aiden, la frustration s'entremêlant à l'inquiétude.

— Pourquoi elle aurait quitté la maison sans nous prévenir ? souffle Kia, son visage marqué par l'angoisse.

— Vous êtes sûres qu'on ne devrait pas contacter la police ? demande Noémie, son regard trahissant son inquiétude grandissante.

— Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas... dis-je, la colère et l'anxiété s'entrechoquant en moi. Elle va me rendre fou à disparaître comme ça ! m'écriai-je, ma voix résonnant dans le silence pesant de la pièce.

— Ça ne sert à rien de t'énerver, elle ne va pas réapparaître comme ça ! intervient Stephen, tentant de garder son calme.

— Comprenez-moi, les gars... je souffle, ma voix se faisant plus douce. Elle me manque... Mon cœur se serre à cette pensée, l'angoisse et le désespoir s'entremêlant dans mon esprit.

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ᴀᴍʏ sʜᴀʏᴋs🌺

Je suis dans la chambre d'hôtel de mes parents, une pièce à la fois familière et étrangère. Mon père a insisté pour que je rentre, pour que je puisse me reposer un peu après deux jours passés sans relâche aux côtés de ma mère. Mais, malgré la fatigue, je ne peux m'empêcher de me sentir coupable. Qu'ai-je à me reposer alors que ma mère est allongée là, immobile ? Même après avoir passé deux journées entières à ses côtés, je n'ai vu aucun changement dans son état. Le docteur a assuré qu'elle se réveillera, mais j'ai entendu des mots que je ne voulais pas entendre : des complications, des risques pour ses organes vitaux... Cette nouvelle n'a fait qu'amplifier mon désespoir.

Mon regard se tourne vers le téléphone posé sur la place vide du lit à mes côtés. Je ne l'ai toujours pas allumé. Je me demande comment vont les autres. S'amusent-ils sans moi ? J'ai peur de leur parler, peur de tout. Après un moment d'hésitation, je finis par empoigner mon portable et l'allume, essuyant les larmes qui perlent sur mes joues. À la vue de l'écran, mon cœur se serre encore davantage : trois cent cinq appels manqués et quatre cent vingt messages défilent devant mes yeux, implacables. Je compose le numéro de Dylan, le regard rivé sur l'écran, et après quelques secondes, je l'appelle.

— Amy ! s'écrie presque le brun au bout du fil, sa voix trahissant une inquiétude palpable.

Je reste silencieuse un instant, les larmes montent à mes yeux et je couvre ma bouche de ma main pour étouffer un sanglot.

— Amy, parles-moi ! Il me supplie, le désespoir se mêlant à sa voix.

— Dylan... je tente de dire, mais la voix se bloque dans ma gorge.

— Tu pleures ?! s'inquiète-t-il. Je t'en supplie, Amy, dis-moi où tu es !

— Dylan... j'ai peur... j'éclate en sanglots.

— Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Il insiste, sa voix de plus en plus alarmée.

— Et si elle meurt ? Que vais-je devenir ? Je ne pourrais sûrement pas vivre sans elle... je souffle, chaque mot étant un poids que je peine à porter.

— Amy, où es-tu ? Il répète, sa détresse palpable.

— À Chicago... je finis par répondre, ma voix à peine audible.

— Chicago ? Il répète, visiblement confus. Qu'est-ce que tu fais là-bas ? Non, tu sais quoi ? Envoie-moi une adresse, j'arrive tout de suite.

Je me sens alors submergée par l'émotion, et lorsque je suis sur le point d'exploser en sanglots pour la énième fois, je raccroche, ne voulant pas qu'il ait à supporter mes pleurs. Dans un accès de frustration, je jette mon téléphone contre le mur, agacée par cette détresse qui ne me lâche pas.

 Dans un accès de frustration, je jette mon téléphone contre le mur, agacée par cette détresse qui ne me lâche pas

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unforseen loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant