unforseen love

24. good riddance🌺

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ᴀᴍʏ sʜᴀʏᴋs🌺

Quand j'ouvre les yeux, la lumière du jour m'éblouit légèrement. Je tourne la tête vers mon réveil et sursaute intérieurement. Il est presque quatorze heures. Comment ai-je pu dormir aussi longtemps ? Je reste un instant étendue, le regard perdu sur le plafond, puis je me redresse lentement. Le silence qui règne dans la maison est étrange, pesant même. Madame Devis doit déjà être au travail à cette heure-ci, c'est sûr. Quant à Dylan... Je soupire. Évidemment qu'il n'est pas là. Après notre conversation d'hier soir, je doute qu'il veuille croiser mon chemin. Une tension est née entre nous, et je le sens déjà, ce froid glacial qui s'installe. Ça m'attriste, je ne peux pas le nier. Je commençais à vraiment apprécier sa compagnie, à me sentir bien avec lui. Mais peut-être que c'est mieux comme ça. Je me dis qu'il vaut mieux ne pas m'attacher à lui, pas trop du moins. Ça serait plus simple ainsi.

Je me lève, l'esprit un peu lourd, et me dirige vers la salle de bain pour me rafraîchir le visage. L'eau froide me réveille un peu plus, mais pas assez pour chasser cette légère amertume qui s'installe en moi. Une fois descendue, le silence dans la maison me frappe encore plus fort. Personne. Ni Dylan, ni même un bruit de fond. Rien que ce calme plat, presque pesant. Je jette un coup d'œil rapide autour de moi, juste pour confirmer que je suis bien seule, puis je me dirige vers la cuisine. C'est alors qu'une sonnerie retentit, brisant le silence. Quelqu'un frappe à la porte. Dylan n'aurait jamais pris la peine de frapper chez lui, alors qui cela peut-il être ?

J'ouvre la porte et je découvre Aiden, un grand sourire aux lèvres, avec sa chienne Dalyasse à ses pieds. Sa bonne humeur est contagieuse, et je me surprends à sourire en le voyant.

— Comment vas-tu, Cendrillon ? lance-t-il joyeusement, son sourire encore plus éclatant.

Je ne peux m'empêcher de sourire davantage. 

— Bien, et toi ? je réponds simplement.

— Je vais bien aussi, merci !

Un court silence s'installe, puis je me rappelle que Dylan n'est pas là. 

— Qu'est-ce qui t'amène ? Dylan n'est pas là, je l'informe, un peu curieuse de sa visite.

Il pousse un grand soupir, exagérant sa frustration. 

— Je sais bien que ce gros traître n'est pas là ! s'exclame-t-il. Il devait garder Dalyasse aujourd'hui, mais comme tu le vois...

Je hoche la tête, comprenant la situation, et sans hésiter, je propose : 

— Je peux la garder si tu veux.

Il me regarde, faussement surpris, puis sourit de toutes ses dents. 

— Je savais que tu allais dire ça, c'est pour ça que je suis venu même si cet abruti n'est pas là. Il rit, me tendant la laisse et un sac avec toutes les affaires de Dalyasse. Merci, tu me sauves la vie !

Je souris, touchée par sa confiance. 

— Avec plaisir.

Il se dirige vers sa voiture en m'adressant un dernier signe de la main. 

— Je reviendrai la chercher plus tard ! s'écrie-t-il avant de disparaître au coin de la rue.

Je referme la porte derrière moi et fais entrer Dalyasse à l'intérieur. La chienne me suit docilement, curieuse de son nouvel environnement. Je pose son sac près de l'entrée et me dirige vers la cuisine pour préparer quelque chose à manger. J'ouvre les placards et le frigo, mais bien vite, un soupir d'agacement m'échappe. Rien à manger. Je croise le regard de Dalyasse, assise patiemment à mes pieds, comme si elle attendait mes instructions.