unforseen love

35. Here you are again among us🌺

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ᴀᴍʏ sʜᴀʏᴋs🌺

— Tu crois qu'avec l'odeur des sushis, elle peut revenir parmi nous ? 

— Mais tais-toi, Aiden, tu l'ouvres toujours pour dire de la merde. 

— Kia a raison, et puis le docteur nous a assuré qu'elle va mieux. Elle s'est juste évanouie à cause de la douleur.

— Stephen, arrête de parler comme si t'étais médecin.

— Pour info, Jason, je fais des études de médecine, donc tu parles à un futur docteur, là !

— Quel brillant avenir ! 

— Ta gueule, Aiden.

Sérieusement, ils peuvent pas parler doucement ? Ils respectent vraiment pas les gens qui ont besoin de dormir... Leur discussion m'agace, alors je grogne sans ouvrir les yeux :

— Sortez de ma chambre... Vous parlez trop fort...

Le silence tombe soudainement dans la pièce. Satisfaite, je souris, contente qu'ils aient enfin compris. Mais pas pour longtemps.

— Je suis pas la seule à avoir entendu ? Elle a parlé, hein ? 

— Mais taisez-vous ! je râle, cette fois en ouvrant brusquement les yeux.

Ils me regardent tous, comme s'ils avaient vu un fantôme : Brad, Noémie, Stephen, Kia, Jason et bien sûr Aiden, leurs yeux écarquillés prêts à sortir de leurs orbites.

— Pourquoi vous me regardez comme ça ? je demande, confuse.

Sans prévenir, Noémie fond en larmes et se précipite dans mes bras.

— T'es revenue ! Oh mon dieu, je suis tellement contente... sanglote-t-elle, tandis qu'Aiden essuie maladroitement ses propres larmes.

— Tu nous as foutu une de ces trouilles, Amy. J'te jure, j'avais peur de plus avoir personne à qui faire chier... confesse Aiden, d'une voix émue.

— Mais pourquoi vous agissez comme si j'avais frôlé la mort ? je ricane, mais leur silence est troublant. Ils détournent tous le regard, même Noémie se détache de moi, nerveuse. Attendez... J'ai vraiment frôlé la mort ?! je crie presque, le cœur battant.

— Non, mais c'était une petite mort, hein, de rien du tout... plaisante nerveusement Jason.

— Ferme-la, sérieux, c'est mieux. soupire Kia, exaspérée.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? je demande, désespérée de comprendre.

— On est à l'hôpital, Amy... Tu étais dans un coma artificiel depuis trois semaines, après avoir été percutée par un camion, raconte Brad, la voix lourde de gravité.

Les souvenirs de ce soir-là refont soudainement surface, et une pensée me frappe.

— Dylan ?! Où est Dylan ?! je m'écris, paniquée.

— Calme-toi, Amy, je t'en supplie... implore Noémie, visiblement inquiète de mon agitation.

— Dylan va bien, Amy. Ne t'en fais pas pour lui, me rassure Stephen, mais les larmes montent malgré tout.