Amy Shayks, une adolescente de seize ans, doit emménager chez Madame Devis et son fils Dylan en raison du travail de ses parents. Bien qu'elle soit initialement réticente à l'idée de vivre pour une durée indéterminée avec une famille qu'elle ne conn...
Je me réveille de bonne humeur, le sourire aux lèvres. La soirée d'hier avec Dylan résonne encore dans ma tête. Nos discussions, légères et variées, m'ont surprise par leur profondeur. Petit à petit, j'apprends à apprécier sa compagnie, réalisant qu'il n'est pas aussi méchant et bête que je l'avais d'abord pensé.
Je quitte mon lit, prête à profiter de la journée. Un bon moment sous la douche me semble être le bon point de départ. L'eau chaude cascade sur ma peau, emportant avec elle les résidus de fatigue de la nuit. Une fois rafraîchie, je sors de la salle de bain, l'esprit encore en train de vagabonder sur mes échanges de la veille.
Je me dirige vers mon armoire, feuilletant les options qui s'offrent à moi. Enfin, je choisis une tenue🌺
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Je me maquille légèrement, prenant soin de ne pas trop en faire, avant de quitter ma chambre. La lumière du jour m'accueille dans le couloir alors que je me dirige vers la cuisine. À ma grande surprise, j'y retrouve Dylan, déjà prêt, comme s'il avait prévu une sortie.
- T'es déjà debout. Je fais la remarque, le voyant siroter tranquillement sa boisson.
- Il est quinze heures, Amy, bien sûr que je suis déjà debout. Il me lance ça d'un air nonchalant, tandis que j'écarquille les yeux, réalisant à quel point j'ai dormi.
- Quinze heures ?! Je m'exclame, stupéfaite. J'ai dormi aussi longtemps...
- T'as bien dormi en tout cas. Je t'entendais ronfler depuis ma chambre. Il me taquine, un sourire amusé sur le visage, pendant que je me sers un verre de jus d'orange.
- Alors là, tu mens. Les gens peuvent me confondre avec un cadavre quand je dors, tellement que je fais aucun bruit. Je rétorque, le ton moqueur, avant de le voir rire. Pourquoi t'es bien habillé, d'ailleurs ?
- Noémie veut qu'on sorte, elle veut que tu viennes aussi. Il m'informe, son ton décontracté me mettant un peu sur mes gardes.
- On va où ? J'interroge.
- Voir ta famille. Il lâche, l'air sérieux.
- Voir ma famille ? Où ça ? Je demande, perplexe.
- Au zoo. Sa réponse tombe comme un couperet.
- J'aurais dû m'en douter que t'allais dire de la merde. Je soupire, exaspérée.
