PDV d'Ana
Un courant d'air vient s'écraser violemment sur mon visage, me faisant frissonner par la même occasion.
-Fait froid... dis-je doucement les yeux clos.
Étrange qu'il fasse si froid alors que je dors dans mon lit et...
Un bras entoure alors mes épaules et me réchauffe. À ce geste j'ouvre les yeux et pose mon regard sur la personne qui vient de faire ça. C'est Stiles. Une minute, je n'étais pas dans mon lit mais dans les bras de Stiles ! Quelle honte !
Je sens mes joues chauffer. Combien on pari que je suis maintenant aussi rouge qu'une tomate ? Il me regarde avec un doux sourire qui se transforme rapidement en fou rire.
-Ahahah ! La tête que tu tire Ana c'est hilarant !
Il se tient le ventre d'une main tandis qu'il resserre sa prise autour de ma taille de son autre main.
-Te moque pas, Stiles ! Je me croyais dans mon lit et voilà où je me retrouve. Il y a de quoi être déçue.
Il ouvre la bouche à la fois surpris et blessé et cette fois c'est à mon tour d'exploser de rire. Il me rejoint quelques seconde plus tard dans mon rire et même si nous commencions à nous calmer il suffit que nos regard se croisent pour repartir de plus belle.
On finit par se calme une bonne dizaine de minutes plus tard.
-Aaah... Ça faisait longtemps que je n'avais pas ris ainsi.
-Ravie d'être la cause de ce fou rire. Et sinon, bien dormis ?
-Oui... ça m'a fait du bien de me reposer.
-D'ailleurs... reprend il, j'ai réfléchi à ce problème d'horaire que tu as. Je peux te déposer chez toi si tu veux ? Après mes entraînements ou après les cours quand je n'ai pas entraînement.
-Quoi ? Non, je ne veux pas t'embêter avec ça, Stiles.
-Ça ne m'embête pas du tout voyons, ça me fait juste faire un détour à la limite mais c'est tout. Vraiment Ana, je tiens à t'aider.
-Hum... bien. Si ça ne te dérange pas, je comptes sur toi pour me raccompagner.
Je lui adresse un sourire un peu gêné de devoirs compter sur lui.
-Bien ! (Il attrape ma main rapidement et me tire pour descendre des gradins). Alors commençons dès aujourd'hui !
-Quoi ? Mais tu n'as pas entraînement ?
-Pas aujourd'hui !
On arrive devant sa jeep et il m'ouvre la porte passager pour m'inciter à entrer, ce que je ne tarde pas à faire. Il referme la porte derrière moi et fait le tour de la voiture pour prendre le volant d'une manière très... exagérée disons. Il démarre alors la voiture et on prend la route.
-Mais sinon, mis à part la fatigue. Ça va toi ?
Ah, voilà, il attaque le sujet sensible... mais en même temps avec lui je me sens à l'aise, je me sens prête à lui en parler et je pense d'ailleurs que c'est une nécessité de lui en parler.
-Et bien... Par où commencer... depuis mon arrivé ici je vois des choses étranges.
-Des choses étranges ? C'est-à-dire ? Me demande t-il en me jetant un rapide coup d'oeil.
-Tout a commencé dans l'avion pour venir ici. J'ai vu un homme dont les iris se sont colorées de jaune. Après... j'ai eu différentes vision du même genre... la psy dont le corps s'est couvert de tatouages ou quand ses yeux sont devenue tout noirs. J'ai même vu Liam avoir des yeux de couleur jaunes, aussi jaune que les pissenlits, il y a pas longtemps ! Et puis ce matin... je me suis vu mourir... un soupire s'échappe d'entre mes lèvres. J'ai l'impression de devenir folle.
-Tu as vu Liam avec des yeux jaunes ?
-Ouais... mais c'était encore une fois une de ces visions... Je crois que quelque chose cloche chez moi. Ce serait sans doute mieux pour moi de m'enfermer dans un asile, je ris, comment il s'appelle l'asile ici déjà ? Eichen House, c'est ça ?
Je me lance dans un fou rire intense mais apparemment pas transmissible car Stiles stoppe sa jeep sur une route déserte pour se tourner vers moi.
-Tu n'es pas folle Ana.
-Pardon ? (Je continue de rire). Mais Stiles tu te rends bien compte que ce que je raconte est insensé ?
-Tu n'es pas folle Ana, insiste t-il.
-Très bien, dans ce cas tu as des preuves de ce que j'avance ?
-... Non mais...
-Stiles, tu es gentil de vouloir atténuer cette situation complètement dingue mais ce n'est pas comme ça que je vais aller mieux.
-Mais je suis sûr que tu n'as rien qui cloche !
-Et moi je suis convaincue du contraire, Stilinski !
Nos visages à l'expression tendue se retrouvent à quelques centimètres l'un de l'autre à la fin de cette phrase.
-Pardon, je m'excuse en me remettant droite sur mon siège et en admirant le paysage extérieur.
Le reste de la route s'est fait dans le silence hormis lorsque je lui indiquais la route à prendre pour arriver jusque chez les Rotensky.
Je ne sais pas vraiment pourquoi je lui ai dis mais sa réaction était assez inattendue. Pourquoi a-t-il dit ça ?
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L'héritière, Le Parfait Mélange
Fiksi PenggemarLorsque qu'Anastasia West quitte son petit confort de Londre pour arriver aux États Unis elle ne pensais pas que sa vie allait totalement changer. Elle arrive dans une nouvelle ville; Beacon hills. Dans une nouvelle famille: les Rotensky. Et dès so...