Les Quileutes Tome 1 [TERMINÉ]

Chapitre 56 (partie 1)

coucou! alors quelques évènements peuvent être modifiés pour les biens faits de l'histoire ne m'en tenez pas rigueur

Le jour J était enfin arrivé. La meute était bel et bien prête pour l'affrontement qui débuterait dans quelques heures. Ils s'étaient réunis chez l'alpha durant la nuit, tous sauf Jacob évidemment qui afin de protéger Bella était resté avec elle ainsi qu'Edward.

- Je suis pressé!, s exclama Paul en donnant des coups de point dans les airs.

- Tu parles, tu vas flipper comme une fillette arrivé devant eux, pouffa Embry qui tentait de préparer quelque chose à grignoter.

-N insulte pas les fillettes s il te plait, s esclaffa Leah.

-Hilarant...soupira Paul.

-Sinon j'ai une question, intervenu Emily.

Tous se retournèrent vers elle, tandis qu'elle fixait Quil.

-Il y a peu je me suis rendue compte de quelque chose, vous êtes tous heureux avec vos imprégnés mais Quil n'a trouvé personne...

Un silence de mort prit possession du petit salon avant que Paul n'éclate de rire très vite suivit de ses frères de meute.

-Vous ne pourriez pas lui présenter deux, trois jolies filles ? ajouta l'aînée.

-Emily, stop s'il te plaît...lui murmura Quil dans la gêne la plus totale.

-J'ai fais une gaffe?

-Désolé mais Quil ne se fera pas dépucelé par une fille Emily, pouffa Paul.

-Tellement vulgaire...soupira Leah.

-Quoi? Faut bien dire ce qu'il en est!

-Attend tu t'es imprégné d'un garçon? demanda la futur femme de l'alpha au concerné.

Le quileute se gratta la nuque gêné avant d'acquiescer.

-Mais c'est super! Et pourquoi suis-je toujours la dernière au courant? s'exaspéra t'elle, qui est-ce?

-Tu ne riras pas hein? répondit il timidement.

-Pourquoi je rirais?

-C'est un médecin hospitalier d'une trentaine d'années, il a prit en charge ma mère il y a quelques jours.

Embry lâcha soudain ses petits fours et arracha presque son tablier tandis qu'il se précipitait vers la porte.

-Je peux savoir où tu vas ? Gronda Sam.

-Urgence avec Azelle, je reviens toute suite!

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Cela faisait maintenant des heures que le bus roulait, plus les heures passaient plus sa culpabilité augmentait.

Comment avait elle pu les abandonner ? Son corps n'avait pas tenu aux entrainements mais était-ce une véritable excuse pour ne pas se sacrifier? Que ferait elle si l'un d'eux ne survivait pas? Pourrait elle se le pardonner? Ces questions gravitaient sans relâche dans son esprit.

Emma laissa sa tête devenue lourde se poser doucement contre la vitre à sa droite. Il faisait nuit. Elle se rappela des nombreuses rondes en compagnie Jacob et de cette sensation de bien être qui la parcourait lorsque leurs pas devenaient synchronisés, tout comme leurs pensées. Le bon vieux temps...

La quileute jeta un coup d'œil à son téléphone, quelques messages de Paul y étaient affichés. Comme elle lui avait demandé le loup lui faisait un rapport des évènements, tout le monde allait bien pour le moment. Elle ne pu s'empêché de glousser quand son ami lui rapporta qu'Emily enseignait à Quil les "cinq méthodes pour séduire un homme" et que le pauvre paniquait car il ne savait pas cuisiné.

"Il n'a pas voulut apprendre de mes talents tant pis pour lui" envoya t'elle avec amusement.

"Pense aux pauvres patients dont il n'aurait pas pu s'occuper durant ses jours de convalescence. Heureusement qu'il ne t'a pas écouté"

Elle leva les yeux au ciel.

"Jake n'ai jamais tombé malade!"

"C'est un quileute, pas les mêmes défenses immunitaires"

"Pas faux"

"Et si je vous rejoignait?"

"NON, tu nous servirait à quoi à part jouer aux appas? Et même si ton putain d'alpha te laissait la journée, tu ne survivrais pas à une seule des sangsues"

Emma éteignis son téléphone et l'enfonça dans sa poche arrière de son pantalon. Que devait elle faire? Avait elle fait le bon choix? Durant la demi heure qui suivit cet échange elle ne cessa de peser le pour et le contre. En y réfléchissant bien, rien de bon ne l'attendrait dans son ancien état. Elle voyait déjà le sourire vicieux de son ancien alpha quand il lui donnerait des ordres plus déplacés les un que les autres, là bas elle n'aurait pas de vie, aucune décision propre, aucune vraie famille puisque même ses parents ne pourront lui venir en aide. De quoi avait elle eu peur en prenant la décision de quitter la Push, qu'on lui retire la vie? La push était bien le seul endroit où elle avait pu se sentir vivante. C'était décidé au prochaine arrêt elle irait les retrouver.

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Embry tambourinait à la porte de son imprégné depuis maintenant une dizaine de minutes, les lumières étaient allumées pourtant personne ne semblait avoir l'amabilité de lui ouvrir la porte. Il commençait réellement à paniquer.

Enfin quelqu'un venu lui ouvrir. La mère de son imprégnée se tenait devant lui, un grand sourire creusant ses joues ce qui l'étonna. La ressemblance avec Azelle était si flagrante qui l'eu l'impression de la voir avec quelques années supplémentaires.

-Où est elle? Elle va bien?

-Suis Lo, elle te conduira à sa chambre. Répondit elle calmement.

Le Call fronça les sourcils perplexe devant son apaisement mais s'exécuta.

-Embry c'est ça? L'interrogea la femme tandis qu'il montait quatre à quatre les escaliers.

-Oui?

-Je ne te remercierais jamais assez

Il hocha la tête incrédule puis continua son chemin. Pourquoi le remerciait elle? Il n'avait pourtant rien fait.

Lo se stoppa devant la chambre de sa sur et le laissa rentrer seul. Elle referma derrière lui et partit. Devant lui se tenait une Azelle les larmes aux yeux, lui accordant un sourire identique à celui que sa mère lui avait adressé un instant plus tôt.

-Tu vas bien?

Elle acquiesça tandis qu' Embry se raclait la gorge, gêné d'avoir tant paniqué.

"Tu te rappelles quand je t'ai dit qu'avant toi, je n'avais jamais parlé de...enfin tu sais de quoi"

-Oui bien sûr, je suis touché que ce soit le cas mais tu m'as dis de venir que c'était une vraie urgence et là je...

"Tu te rappelle quand je t'ai dis que j'étais muette à cause de ce blocage?"

-Où veux tu en venir?

Il lui lançait de nombreux regards interrogateurs dont elle semblait s amuser.

"Donc on peut dire qu'en me confiant, j'ai été comme débloquée?"

-Oui si on veut mais...

-Alors merci Embry, c'est grâce à toi

Le quileute resta interdit devant la surprise.

-Attend...tu...arrives à parler?