Ámame TOME 2 - Terminée

7/ Arrivée en Colombie

PDV Lara : 

Ça y était. Une nouvelle aventure allait débuter pour moi.

Je vérifiai une millième fois que je n'avais rien oublier, tout en étant au téléphone avec ma mère.

- Je vais devoir te laisser, maman, lui dis-je afin de clore la conversation.

- Prends soin de toi, et ne t'attire pas d'ennuis.

Vu ma chance légendraire, je ne pouvais pas lui promettre cela. 

- Je t'appelle dès que j'arrive sur place, bisous. 

Une fois mes bagages finis, je sortis de mon petit appartement tout en m'assurant de bien fermer la porte à clé. J'allais enfin m'envoler vers une nouvelle destination.

Durant le trajet en taxi jusqu'à l'aéroport, j'autorisai le flux de souvenirs à remonter à ma mémoire. Que les bons, bien évidemment. Je n'avais pas envie de me retrouver à pleurer comme une madeleine devant le chauffeur de taxi.

Tout avait changé depuis mon dernier voyage. Quand j'étais partie au Mexique, même si je faisais tout pour me convaincre du contraire à l'époque, j'étais encore une jeune fille insouciante et naïve. Je n'étais pas prête à tout ce qui  m'avait attendue dans ce dangereux pays. Et aujourd'hui, l'étais-je ? 

Je pouvais très bien me voiler la face et me persuader qu'il n'allait rien m'arriver là-bas, que tout irait bien, mais je savais que c'était faux. Tout risquait de déraper à un moment ou un autre.

Rafael m'avait très clairement dit qu'il allait réapparaître dans ma vie, "Prépare-toi à mon retour" avaient été ses mots exacts. Mais, y étais-je prête ? Étais-je prête à ce qu'il chamboule de nouveau ma vie ?

Non.

Je ne l'étais décidément pas. Pourtant, au fond de moi, je n'avais qu'une envie : le revoir. 

- On est arrivés, mademoiselle, me coupa le chauffeur dans mes intenses réflexions. 

Après l'avoir payé, je pus enfin entrer dans l'aéroport et m'asseoir pour de longues heures d'attente interminables. 

*** 

La Colombie. Nous y voilà. 

Dès que je posai un pied sur le sol de ce pays, une chaleur innomable m'envahit, et le Soleil se mit à taper sur mon jean. Mon dieu, pourquoi n'avais-je pas mis des affaires plus légères, comme un short, au juste ? 

Alors que je m'insultais intérieurement contre ma bêtise, je vis un homme faire de grands signes de bras dans ma direction. Intriguée, je levai la tête en sa direction et remarquai qu'il tenait une pancarte dans ses mains avec inscrit dessus : Lara Dubray.

Mon collègue présent sur place ! Il n'y avait plus aucun doute possible, cela devait être lui. 

Je m'avançai donc vers lui et quand je fus parvenue à son niveau, ce dernier franchit la distance qui nous séparait pour me prendre dans ses bras. Tout d'abord gênée, je ne sus pas comment réagir et ne lui rendis pas son embrassade, en restant figée comme un poteau, mal à l'aise.

Lorsqu'il s'en aperçut, il s'empressa de se reculer vivement, et se mit à fixer le sol, le rouge aux joues. 

- Désolé, baragouina-t-il, 

- Pas de problème, j'étais juste surprise, lui répondis-je avec un grand sourire afin d'essayer d'effacer sa gêne.

Il releva le visage vers lui et un sourire craquant vint prendre place sur son visage.

- Vraiment ? 

- Vraiment. 

Il m'entraîna alors à sa suite, et m'asséna une tonne d'informations le concernant lui, ainsi que l'association. Il ne s'arrêtait jamais de parler, il était un vrai moulin un parole. Et bizarrement, je me trouvais à l'aise avec cet homme, ou plutôt jeune homme vu qu'il devait avoir mon âge.

Durant le trajet en voiture, il me fit une minuscule visite guidée, en me présentant les divers lieux. Bientôt, nous arrivâmes enfin sur le lieu de l'association.

- Installe-toi, je te présenterai à tout le monde plus tard. 

- Je préférerais d'abord voir les enfants. 

Nous laissâmes donc mes valises à l'entrer du modeste bâtiment et il m'entraîna à sa suite, en silence cette fois-ci. Vu qu'il semblait être perdu dans ses pensées, je ne rompis pas ce silence.

- Je ne m'attendais pas du tout à voir quelqu'un...comme toi, finit-il par dire.

Je faillis trebuchee à l'entente de ses mots. Je n'arrivais pas à voir où il voulait en venir.

- Comment ça ?

Était-ce péjoratif ? Était-il en train de m'insulter sans que je ne le sache ?

- Et bien...jeune et...aussi belle.

- Oh.

Je sentis la couleur de mes joues passer au rouge, et n'osai pas le regarder en face, tout aussi embarrassée que lui. C'était vrai qu'il était plutôt beau dans son genre, avec ses cheveux blonds bien coiffés et ses vêtements bien repassés. 

Mais étaient-ce des choses qui se disaient entre collégues ?

Et...pourquoi ne pouvai-je m'empêcher de le comparer à Rafael ? J'enlevai toutes ces pensées négatives et toutes ces questions de mon esprit, j'y réfléchirai plus tard.

- Et bien...merci.

Heureusement pour moi, au même instant, nous arrivâmes dans la cours où étaient regroupés tous les enfants, ce qui évita que ce moment embarrassant ne s'éternise. 

Je posai donc mon regard sur tous ces enfants et ne pus empêcher un hoquet de surprise de franchir mes lèvres. Seigneur. Tous ces petits étaient bien trop maigres pour leur âge, mais ce n'était pas le pire. Le pire étaient leurs petits corps qui viraient au bleu. 

Ainsi que les expressions sur leurs visages. C'était comme s'ils avaient arrêté de croire en la vie, arrêté de croire en la beauté du monde. Leurs visages neutres né reflétaient aucune expression, ils paraissaient si...triste.

- On fait de notre mieux pour leur réapprendre ce qu'est vraiment une vie, me chuchota mon collègue, dont je ne connaissais d'ailleurs toujours pas le prénom. 

J'hochai vaguement la tête mais n'écoutais pas vraiment ce qu'il me disait. À ce moment,je n'avais qu'une idée en tête, les prendre tous dans mes bras et leur dire qu'à présent tout irait bien. Et c'est ce que je m'empressai de faire, enfin, je ne les pris pas directement dans mes bras afin qu'ils ne me prennent pas pour une folle, mais je m'avançai vers eux et m'agenouillaiau côté de la première petite fille qui se trouvait devant moi.

Durant près de cinq heures, même si j'étais épuisée par leur voyage, je pris le temps de parler à chacun d'entre eux. Je leur parlais, et quand ces derniers n'étaient pas trop effrayés, je les prenais dans mes bras. 

Un petit garçon vint même me faire un bisou sur la joue tout en me remerciant de leur prêter tant d'attention. À vrai dire, cela me brisa le cœur.

N'était-ce pas ce qu'ils faisaient dans cette association ?

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Hey ! J'étais censée poster hier, donc désoléee pour mon léger retard, mais les profs se sont visiblement concertés pour nous donner une tonne de travail, tous en même temps. Bref, génial.

Mis à part ma petite vie inintéressante, j'espère que le chapitre vous a plu 😊 Lara est enfin arrivée en Colombie donc tout va petit à petit s'accélérer. Sincérement, j'ai hâte de vous écrire la suite 😏

D'AILLEURS ! On a dépassé la bare des 50K sur Odiame et quand j'ai vu ça alors que j'étais au lycée, j'ai failli exploser de joie 😍 Je suis tellement contente, alors un grand Merci !

 Je ne vous embête pas plus, 

Je vous aime fort ❣️