Ámame TOME 2 - Terminée

30/ Un appel

HEY, juste pour vous dire merci pour vos retour sur le précédent chapitre.

Beaucoup d'entre vous m'ont demandé à quelle fréquence je comptais poster, et pour ne pas vous faire attendre encore plus après ma longue absence je vais essayer de poster tous les deux jours max (je ne promets rien mais je vais essayer)

Je vous laisse avec la suite !

***

PDV Lara :

Je me réveillai allongée dans un grand lit, au milieu de drap propres, chose qui n'était pas arrivée depuis que j'avais été incarcérée. Je me levai doucement, désorientée, essayant de comprends où je me trouvais.

Les murs de la chambres étaient peints en blancs, et seule une commode trônait en face du lit. Cette pièce était impersonnelle, aucune décorations ne s'y trouvait. Je découvris une porte qui menait à une petite salle de bain et m'empressai d'aller prendre une douche.

Depuis combien de temps n'avais-je pas pris une bonne douche chaude ? La chaleur de l'eau me brûla la peau, mais je ne baissai pas la température. Je ressentais le besoin de nettoyer ma peau de tous les évènements récents. Cela me donnait l'impression que l'eau les emportaient loin de moi. La plaie à mon ventre se fit ressentir, mais je ne sortis pas de suite de la douche. La douleur permettait de me faire penser à autre chose. Elle permettait de me faire oublier tous les morts qui semblaient parsemer notre chemin. Elle permettait de me faire oublier mes parents à qui je n'avais pas parlé depuis un certain temps déjà. Allaient-ils bien ? Avaient-ils suivi ma course poursuite, étaient-ils déçus de moi ? Savaient-ils que j'étais toujours en vie ?

Ils devaient certainement être déçus. J'essayai pour autant de me persuader que je n'avais pas d'autres choix, que c'était le seul choix qui s'offrait à moi. Je me voilais la face. Si j'avais davantage réfléchi à la situation j'aurais trouvé une meilleure solution.

Je secouai la tête pour sortir toutes ces pensées de mon esprit, éteignis l'eau et m'enroulai dans une épaisse serviette avant de me diriger vers la chambre. Un petit tas de vêtements propres étaient posés sur le lit et je m'empressai de m'en vêtir. Un simple jogging gris avec un tee-shirt blanc.

La porte s'ouvrit subitement sur un garde.

- Rafael vous attend dans le salon.

Je hochai la tête et lui demandai quelques secondes supplémentaires. Je retournai dans la salle de bain me brosser les dents, puis j'attachai rapidement mes cheveux en une queue de cheval haute. Je ressortis ensuite et descendis les escaliers jusqu'au salon où Rafael était assis en face d'un homme, ils semblaient en pleine discussion. Une femme était assise à ses côtés, la main posée sur la cuisse de Rafael.

Je toussai exagérement pour qu'ils remarquent tous ma présence.

- La petite française, dit l'homme avec un sourire en coin et un regard qui en disait long sur ses pensées.

- Laisse nous Carlos.

Rafael avait parlé d'une voix mesurée, mais je pus devinée à son regard qu'il était tout sauf calme.

Ledit Carlos se leva, mais avant de sortir il s'arrêta à mon avis. Il prit ma main, y déposa un baiser avant de me chuchoter :

- La jolie demoiselle aurait-elle un prénom ?

- Carlos ! s'énerva cette fois-ci Rafael.

Il sembla saisir le message, lâcha ma main et s'éloigna enfin, non sans m'avoir fait un dernier clin d'oeil. Certes il n'était pas moche, mais ses paroles le rendait détestable à mes yeux.