Chapitre 44

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Au passage allez lire la chronique de Ornel87: cris de femmes.... C'est top...

Penda Diallo.

Dji m'énerve vraiment parfois...

Ma belle mère est décédée et alors... Est ce que c'est ma faute si elle a préféré quitter ce monde.

Je ne vais rien dire à mon mari, sinon il sera triste et je serai obligée de rester pour jouer à ma fausse vie de femme mariée...

Je ne vais pour rien au monde rater mon week-end pour cet imprévu.

Je le regarde dormir, peut être que ce sera mieux pour lui de ne pas être au courant du décès de sa mère.

En tout cas ce n'est pas moi qui vais lui annoncer la nouvelle, de toute les façons il le saura un jour ou l'autre.

Moi tout ce qui m'importe actuellement c'est d'accélérer les choses avec Idriss, et durant ce week-end je compte lui faire vivre des moments inoubliables, qui le pousseront à m'amener aux États-Unis plutôt que prévu.

Le lendemain, je me lève un peu tôt pour préparer mes bagages et tout le nécessaire.

Dans la nuit, Bogal faisait des cauchemars terribles, il n'arrêtait pas d'appeler sa mère.

Peut être qu'il a senti que quelque chose est arrivé à cette dernière , en tout cas c'est son affaire, je n'ai ni le temps ni l'envie de connaître ses états d'âme.

Il se lève brusquement du lit en me regardant comme s'il ne m'a jamais vu:

- qu'est ce qu'il y'a Bogal, tu as fait un cauchemar.

- je voyais ma mère recouverte d'un drap blanc, qui me disait des choses... Je ne sais pas Penda mais j'ai un très mauvais pressentiment.

J'avais un peu pitié de lui, mais je ne veux pas qu'on me gâche mes plans:

- ce n'est qu'un cauchemar, ta mère va bien.

- je dois les retrouver Penda....

- tu es tout simplement perturbé par ton rêve, mais comme on dit pas de nouvelles, bonnes nouvelles.

- tu as raison... Bon je vais aller prendre un bain et prier.... Puis qu'aujourd'hui c'est Samedi je vais en profiter pour bien récupérer...

- OK....

Il se met en face de moi:

- Penda c'est quoi tous ces bagages là ?

- ha je t'ai dit que je parts en week-end chez moi...

- oui mais là tu as deux valises, on dirait que tu voyages...

- dans ces valises j'ai mis quelques habits que je ne portes plus... Je distribuerais ça à quelques filles du quartier, c'est mieux que de les laisser là.

- donc c'est bon, salut ta famille pour moi, prend ça c'est 100 milles, tu pourras l'utiliser pour faire quelques dépenses.

- merci... Bon je me dépêche je veux être tôt à la maison....

- il ne fait même pas encore 7 heures, fais moi au moins le petit déjeuner...

- ne compliques pas les choses toi aussi, ton petit déjeuner tu te l'es toujours fait tout seul non..

- c'est pas grave, tu peux continuer à ranger...

Franchement je le supporte de moins en moins, il n'a encore rien vu, j'ai presque emporté tous mes bagages avec moi, je n'ai plus rien à foutre dans cette saleté d'appartement.

Vide De Vie (Terminée). Où les histoires vivent. Découvrez maintenant