Chapitre 19: je suis son fils et je voudrais t'aider (partie 4)

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Arrivée au écuries je le glisse à côté de Soliane sous la paille et le laisse glisser avec mon compagnon dans le sommeil.

***********

- Jolan !

Un choix m'appelle. J'ouvre difficilement les yeux. C'est Ester qui est à l'entre du box avec la petite Chloé.

Je me hisse sur mes pieds qui menace de me lâcher. Je crois que j'ai trouvé mes limites.
Soliane s'agite. ses paupières sont plissés au point de former de petites ride sur sa peau écailleuse. Il s'agite et grogne un peu.

« Ne lui faite pas de mal ! »

Il fait un cauchemar.

« Jolan ! Maman ! »

Je pose ma main sur son museau avant d'envoyé une grosse vague d'apaisement. Il se détends un peu mais je le sens s'éveiller.

"Jolan mald oil molie,

ji soliane mald bil ale nuegea abiol,

mi fenta sleice aneo,

yu habs ja tome,

fe altung,

fe vill yun dre,

ir wer yu,

crealle wor yu wu,

yun drealmi it ni wor yun,

mut nopt fe drea um creallea,

yi lim mi fenta sleice im peci."

ses paupières arrêtent de papillonner et il retombe dans un paisible sommeil. ET OUI ! même les dragons font des cauchemars. Et oui ! Même les dragons peuvent avoir peur. Ce sont des êtres magiques certes ! mais des êtres vivants tout de même.

- Heu jolan ?

Je me retourne et vacille avant de me reprendre. J'avais presque oublié leur présence. Ester sourit.

- Qu'est ce que tu as encore fait pour dormir à six heures.

Ce n'étais pas une question. Je lui rends son sourire.

- Bref ! cette petite est venue elle voulait te voir.

Je m'avance vers eux hésitant. Une fois à leur hauteur Ester essaye de passer son bras sous mes épaules mais je pose une main sur son épaule.

- Ca va Ester merci...

IL hoche la tête. Mais il me fixe du regard prêt à intervenir en cas de besoin. Je m'accroupis pour être à la hauteur de Chloé. le sweat que je lui ai donné est déjà déchiré à cause des travaux.

- Dis-moi ce qu'il te tracasse.

ses yeux rougies montre qu'elle avait pleuré. Elle ouvre la bouche est je perçois un tremblement de sa lèvre inférieur.

- En fait, les autres serviteurs et bah...

- Tu veux que je vienne ?

- S'il te plait ! on est tous blessé et comme tu t'es occupé de armène et de moi les autres sont ...

les larmes perlent le long de ses yeux. Je n'avais pas pensé que aider deux serviteurs auraient conduit a la jalousie. Je lui ouvre mes bras et elle s'y jette.

- On y va d'accord.

Elle hoche la tête et on se lève. Elle me prends la main. Je m'arrête deux secondes avant de marcher. Je ferme les yeux le temps que la terre se stabilise. Ester s'approche de moi avant de se raviser.

"Je t'expliquerai tout ça plus tard."

"Ne t'inquiète pas. Je crois comprendre. Tu as aidé la femme qui t'avais aider à te préparer ? vrai?"

on commence à marcher en direction du dortoir des serviteurs.

"Vrai."

"Vu la douleur que tu as ressenti ce matin et que tu étais à la plage avec cette petite, je suppose que elle est morte. Vrai ?"

"Vrai"

"Et vu que la petite a un pull avec ton initiale, je suppose que tu l'as aider aussi et que de la voir privilégié alors que les autres sont encore mal à susciter de la jalousie. et la tu vas aider les autres car tu te sens mal. Alors que tu tiens à peine debout."

" vrai et faux. Je ne vais pas les aider parce que je me sens coupable. Je vais les aider parce que je l'avais promis. Je ne supporte pas de voir des hommes, des femmes et des enfants traités ainsi. qu'importe les conséquences ou mon état. Je veux les aider."

"Tu ne veux pas dormir un peu d'abord."

"Non ester. Je dormirai après."

On arrive devant la petite porte menant au dortoir. J'ouvre la porte. et la je me suis pris une claque. Le dortoir est plein.

- Il manque beaucoup de monde. On ne s'arrête pas de travailler tous en même temps.

Paf ! deuxième claque. Ils sont tous assis sur leur futon. Certains dorment, d'autres discutent. Un garçon attrape Chloé par le bras.

- La chouchoute du bébé dragonnier.

Il est petit et mince et musclé, des cheveux blonds sales et décoiffer, des yeux verts qui seraient rieur si ils n'étaient pas accablés par la fatigue. Je retire sa main du bras de la petite Chloé. Je voyais déjà ses Verts yeux humides. Merde. Il s'avance vers moi clopinant. Son genoux est enflé.

- Je suis là tu sais.

Et il se retourne vers moi les yeux lançant des éclairs.

- Et pourquoi tu es venu là ?

- Pour vous aider.

- Pourquoi tu ferrai ça ?

Je m'agenouille et place mes mains sur son genoux. Il essaye de bouger mais je lui dit :

- Bouge pas sinon tu vas te faire mal.

Il arrête de bouger. Je ferme les yeux et soupire. Je sentais déjà la fatigue me raidirent les muscles mais je la repousse vivement. Après avoir essayé de soigner une dragonne, un genoux n'est rien du tout.

Le genou reprends vite sa place. Je me redresse avant de fermer les yeux. Merde tout tourne encore.

- Pourquoi tu fais ça?

- Parce que vos conditions de vie m'insupporte.

- Mais tu es un dragonnier !

- Il faut croire que je ne fais rien comme tout le monde.

- ça c'est sur mon gaillard.

J'ouvre les yeux. Un homme d'une soixantaine d'année, bien battis arrive.

- Tu veux vraiment nous aider ?

- Je ne suis la que pour ça.

- Alors Suis-moi.

Cavalier d'argent - Tome 1 : Liehle - Terminé + en chantier ( réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant