Cavalier d'argent - Tome 1 : Liehle - Terminé + en chantier ( réécriture)

Chapitre 18 : un roi, son fils, une jeune femme et un nouveau gardien 1/4

La petite m'avais suivit jusqu'au box. Je ne pouvais arrêter les larmes qui coulaient le long de mes joues. Nil n'a rien dit. Je pose armène doucement sur le paille avant de sceller Soliane. J'enfilais le Arnais a la petite.

- Monte.

- Je ne peux pas messire. Je ne suis qu'une servante.

- J'ai l'âge d'être ton Grand frère, appelle moi Jolan. Je vois bien que armène compte pour toi. Monte sur Soliane.

Elle s'approche timidement de Soliane. Il approche sa tête triangulaire d'elle et lui souffle dessus avec un sourire. La petite sourit a travers les larmes qui perlent sur ses joues. Soliane la prends par le col pour l'installer sur son dos. Je laisse Soliane m'installer sur son dos armène toujours dans mes bras. J'attache la petite à la selle avant de lui dire de se tenir. Soliane sors du box. Et on s'envole. Pendant le trajet je l'observe un peu plus. Elle est brune avec des yeux verts émeraude. Quelques taches de rousseur discrète sur les pommettes. Elle porte en guise de vêtement une robe blanche à manche longues fines et déchirer. J'observe son aura. Elle est faible mais c'est une maitre de la glace.
On arrive à la plage. Je descends et la petite se détache. J'avance jusqu'au bord de la falaise. Je pose armène dans le sable. Puis je prends la main à la petite. Nous reculons.

« Si tu chante Jolan de ne sera que plus beau. »
« Je ne sais pas chanter. »
« Si tu sais. »

Dans ma tête s'imprime, un chant que j'ai lu dans un livre.

-es ce que tu connais le chant de l'oiseau du coeur ?

- Oui ! Armène me la chantait souvent. C'était sa chanson préférée.

- C'est parfait. Alors chantons.

Je faisais appel au pouvoir de la terre pour pouvoir offrir à armene un dernier adieu digne de ce nom. La terre se mets en mouvement. On commence à chanter. Sa voix est magnifique.

Belle oiseau qui a prit mon coeur,
Toi à qui j'ai appris mes moeurs,
Je te tiens au creux de mes ailes,
Toi qui était attiré par le ciel.

Toi L'oisillon perdu,
Je te cherche
Ou es-tu ?
Mais j'aurai vendu la mèche.

Je me suis brûler les ailes,
A vouloir comprendre,
Fuit petite hirondelle,
Pendant que l'hiver cherche qui prendre.

Petit oiseau,
Vole là haut,
Surtout N'oublie pas que,
Tes décisions ne concerne que toi.

Je vieillit pendant que toi,
Tu grandis mon tout petit,
Dans ton cœur porte moi,
Je me ferrai tout petit comme souris.

Oiseau de mon coeur,
L'hiver m'attrape,
Pendant que les printemps te hapent,
Mon corps se meurt.

Vole mon petit.
Vole mon petit oiseau.
Vole mon petit oiseau du coeur.
Vole petit oiseau de mon coeur.

Armene est enterré. Le sable a formé arrondi au dessus d'elle plein d'arabesques. Ce sable ne s'éparpillera par aucun vent. Aucune vague ne le brisera. Un sanglot me fait tourner la tête. Je la colle contre moi. Ses petits bras viennent m'enserrer. Ça y est elle a passé le stade du dragonnier. Nous restons un moment comme ça l'un colle à l'autre.

« Jolan le roi te cherche. »
« C'est pas le moment. »
« Je sais tu oublie que je suis ton gardien. Mais tu dois être avec camélia si tu veux que ça marche. »
« d'accord j'arrive. »