Chapitre 18 : un roi, son fils, une jeune femme et un gardien (partie 4)

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- Mes enfants ! Dans quel état vous êtes ! Que c'est-Il encore passé !

Le prince va s'assoir dans un fauteuil. Il se prends la tête entre ses mains. La reine enlève Le Bras d'Ester de mon cou. Et m'emmène jusqu'à un canapé où elle m'aide à m'assoir. Je les observe tout les deux. Même si le prince a La tignasse de son père, c'est le portrait de sa mère. La même carrure fine, le même regard, de la même intensité, de la même couleur. Malgré sa mâchoire carré, on y trouve la même douceur. Quelque chose de froid et d'humide vient se presser contre mon arcade. La reine la tamponnait avec un linge humide. Camélia était assise sur l'accoudoir du fauteuil où était installer le prince. Ester faisait les 100 pas dans la pièce. C'est bizarre je trouve, mais je n'ai pas mal. Si en fait j'ai tellement mal que mon corps est comme devenu insensible. Je ne sens plus mes hanches, mon épaule, mes mains, mes genoux, tout. Sauf mon arcade et ma cheville gauche. J'ai envie de dormir. Je suis fatigué. Mais ce n'est pas polie en présence de la famille royale. Mais bon... Après tout je peux bien fermer les yeux cinq secondes.

- ne dors pas s'il te plaît.

Pourquoi ? Je suis fatigué. Camélia pourquoi veut tu m'empêcher de me reposer ? Mes yeux ce ferme tout seul.

- Jolan !

S'il te plaît Ester laisse moi dormir. Je suis fatigué. Je sens ma tête tomber sur le côté et se poser sur une épaule. Je suis si fatigué.

- Tu n'as pas le droit de faire ça.

Je suis désolé mon prince, je me fiche de se que je risque. Laisser moi tous dormir. S'il vous plaît. J'ai trop mal.

- Ne dors pas petit. Je t'en supplie.

Cette voix. Elle me la rappelle. On dirai la sienne. Comment c'est possible. C'est même impossible. Je ne comprends rien. Mais maintenant que j'y pense elle lui ressemble un peu. Mais c'est totalement impossible. Et puis elle n'est plus là. Pourtant j'aurai juré.

- Mon petit, tu ne dois pas dormir. Pour ton dragon, pour camélia, pour tes amies, pour nous et pour ta famille. Tu ne peux pas dormir.

Je sens quelque chose de liquide coulé sur le bord de mes joues. Avec un élan de force j'essuie avec rage la larme qui a coulé. Pas maintenant.

- La famille appartient au passé.

« Ton ancienne famille oui. Tout comme la mienne. Mais tu as une autre famille Jolan et tu le sais autant que moi. »

« Je sais Soliane mais je suis fatigué. »

« Je sais. Je le sens. Ça me fatigue aussi. Tes messages sont comme dans du brouillard. J'ai du mal à les recevoir. Surtout que je ressens ta fatigue et je ne peux rien faire pour la contrer ! Je ne comprends pas pourquoi ! »

« Tu la sens... »

« Oui... notre lien est de plus en plus profond. Et je commence à sentir tes douleurs et ta fatigue. »

J'ouvre les yeux comme je peux. Je suis totalement allongé sur le canapé. Malgré ma vue assez trouble je peux voir se qu'il se passe. La reine est allée trempé le linge dans un bac d'eau au fond de la pièce sous le fenêtre. Ester fait les 100 pas à côté de camélia qui essaye de le calmer. Et le prince est debout et parle avec Ester. Il a quitté son armure. Il est celui qu il est. Mes oreilles bourdonnent. C'est comme si les sons résonnaient.

Ester marmonne quelque chose dans sa barbe ressemblant à un juron.

Je le redresse pour m'assoir sur le canapé, tout se mets à tourné. Je referme les yeux quelques instant et je sens quelqu'un prendre ma main. C'est la reine qui éponge mon front avec son linge blanc, marron à présent. Quand il n'y a pas le roi, le prince est parfait. Si c'était lui qui régnait il n'y aurai pas ce projet de guerre. Je me surpris à regarder l'aura de le reine et du prince. Celle de la reine est d'un vert avec une intensité que je connais bien. Celle du prince l'est tout autant. Et elle me rappelle celle de quelqu'un.

Cavalier d'argent - Tome 1 : Liehle - Terminé + en chantier ( réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant