chapitre 27 : une lumière dans la bataille (partie 3)

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« Albin ! Tout va bien ? »
« Jolan ! On a besoin de toi ! Au secours ! »
« Albin ! Ou êtes vous ! »
« Jolan ! »
« Albin ! »
« Albin ! »

Mes autres appels sont sans réponses. Impossible de retrouver la piste de ses pensées. Je regardais autour de moi les autres dragonniers, serviteurs, enfants et vieillard, mangeaient une maigre collation ensemble au coin du feu.

« Il est temps petit dragonnier. »
« Jolan ? C'est vous ? »
« Oui c'est moi. Il est temps de refaire ce que tu as fait avec la lumière. Les sauts lumineux. »
« Comment ? »
« Suit un rayon de lumière qui va vers celui que tu cherche. »
« Comment ? »
« Suit un rayon lumineux. Fait appel à la lumière. »
« Je ne peux pas, en dehors de moment d'urgence je ne peux pas. Ou alors quand j'étais à esmeria. »
« Et quand tu veillais sur camélia ? Allongé dans le couloir au clair de lune ? Comment tu as fait à ton avis ? »
« Je ne savais pas ce que je faisais ! »
« Jolan, la nouvelle lune. La nuit tombe, tes amis sont épuisés, et les autres ont besoin de toi. Tu n'as pas le choix. Pour toi les rayons de lune seront plus faciles a utilisé. Mais part seul, sauter avec un dragon te demandera trop d'énergie. Dépêche toi. »

Alors que je regardais Soliane à moitié paniqué, cherchant une solution, les autres formaient des groupes pour dormir au chaud, rassemblant cape, couverture, écharpe, feu, et dragons.

- Lams !
- Ouaip petit chef !

Un enfant endormi dans les bras, Lams s'approcha de moi.

- Veille sur le groupe.
- Tu vas ou ?
- Albin a des problèmes.
- Ok compte sur moi. Tu veux de l'aide ?
- Sur ce coup là je crois que personne ne peux m'aider.

Je sortis sur la corniche. La lune se levait pointant ses premiers rayons. Comment j'étais censé faire ? Attraper un rayon ? C'est ridicule, la lumière ne s'attrape pas.

« Arrête de réfléchir petit dragonnier ! Le temps presse! »

La voix puissante de soliane me fit sursauter. Albin avait des problèmes. Je regardais la Lune et tendis la main devant moi, comme pour attraper quelque chose. Je me sentais ridicule, et je savais que dans mon dos, toute les personnes qui ne dormaient pas encore me fixaient. Leur regards pesaient sur les épaules.

- Albin...

A peine avais-je chuchoté ce mot qu'un fil de lumière semblait se tendre devant moi. Ma main se referma dessus et mon cœur tout entier semblait irradié de l'intérieur. La fatigue m'accabla d'un coup, la barre au front, et je fermais les yeux.

- Jolan ! Ça va ?

J'ouvris les yeux et Albin venait de m'attraper dans ses bras. J'étais en train de tomber vers le sol.
Il avait besoin de moi. J'essayais de me secouer. J'avais réussi ! Les paupières se fermaient toutes seules. Je n'avais pas le droit ! Accrocher à Albin, je fis quelques pas.

- Ne t'inquiète pas. C'est quoi le problème ?

Albin avait les yeux rouges comme s'il avait pleuré.

- Il y'a eu des pertes.

Mon cœur se décrocha de ma poitrine.

- Comment ?

- Il y'a eu des pertes, et il y en aura encore si tu ne nous aide pas. Quatre serviteurs sur les six n'ont pas survécus au trajet. Un dragon est en train de devenir fou, on ne peut pas le contenir. Et trois dragonniers ont perdus leur dragon. On a des blessés. On est tombé dans une embuscade je suis désolé.

Cavalier d'argent - Tome 1 : Liehle - Terminé + en chantier ( réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant