Cavalier d'argent - Tome 1 : Liehle - Terminé + en chantier ( réécriture)

Chapitre 27 : une lumiere dans la bataille ( partie 2)

Moi aussi j'espère Maître moi aussi.

Mais le spectacle qui se jouait en dehors de la guilde me remplit d'effroi. La guilde est proie au flamme, un balai aérien de mes compagnons s'envolant dans divers direction, fuyant les projectiles et les attaques aériennes des soldats, mais surtout, Liehle en feu.
La ville entière brûlait.

Je contactais rapidement Lams pour lui dire de ne pas m'attendre, et contacte le groupe 10, Fuoline.

« Fuoline ? Tu m'entends ? »
« Arrête d'hurler dans ma tête. Je t'entends Chef. »
« Ce n'est pas le moment de m'appeler chef. Liehle est en feu. »
« Nous avons prévu d'évacuer les habitants. »
« Non ! Vous ne pouvez pas les déloger ! Ils ne sont pas toucher personnellement ! Ce feu est une conséquence de celui de la guilde. Il faut l'éteindre ! »
« L'éteindre ! Comment ? »
«  Les maîtres de l'air devront rester en hauteurs mais il faut essayer d'étouffer le feu. Les maîtres de l'eau essayeront de l'éteindre. Les maîtres du feu de le contenir. Les maîtres des métaux devront essayer de protéger les habitants. Et les maîtres de la glace de protéger ce qu'il reste du village. »
«  Pouvons nous perdre ce temps ? »
«  En aidant les habitants, ça leur donne une bonne raison de ne pas nous tourner le dos et nous traiter en criminels pour rallier le roi quand il essayera de les embobiner. »
« Il le ferra tu penses ? »
« J'en suis sûr. »
« Au boulot ! »

Le groupe 10 contenant 40 apprentis, cela devrait suffit pour éteindre le feu.
La petite serrée contre le poitrine j'essayais de remonter les pensées vers sa mère. Trouver ! Dans le groupe 11, une jeune femme en proie à une peur immense et une tristesse tout aussi grande. Le groupe s'éloignait déjà haut dans les aires vers l'ouest.

« Nil ? »
« Trouvée. »

Nil accélérera et nous évitons de justesse un javelot lancé par les soldats.

« Comment peuvent t'ils lancer des javelots si haut ? »
Je sentis Nil frissonner sous moi.

« Ces javelots sont fait en os de dragon. Emplît du pouvoir de l'air, ils sont ultra léger, et ils fusent dans les airs. »
«  C'est horrible. »
« Les humains sont l'espèce intelligente la plus cruelle et la plus violente. »
« ... »
« Sans vouloir te vexée petit dragonnier. »

Je ne savais même pas quoi répondre. Il avait raison après tout. Un mot apparu dans mon esprit : Hiroshima. Une image de champignon s'élevant dans le ciel m'envahit. Je ne savais pas de quoi il s'agit mais ça me donnait envie de vomir et pleurer.

Soliane était au coude à coude avec le dragon d'Elwin. Je salua Elwin d'un signe de tête avant que soliane n'accélère encore d'un battement d'aile pour rejoindre un dragon vert sapin. Deux serviteurs étaient calés entre les pics dorsaux d'avant la selle. Soliane s'adressa au dragon qui se mit à planer. Soliane fit de même, il se trouvait au dessus du dragon. J'adressai un signe de tête au dragonnier que je ne connaissais pas.

« Comment tu vas y aller ? »
« Tu vois plusieurs solutions ? »

Et sur cette parole je sautai sur le dos du dragon vert. J'atterris sur le derrière de la selle. Heureusement que le dragon est immense. Bien plus grand que soliane. Cependant je manquai de tomber à l'avant.

- Je te tiens. Tu aurai pu attendre que je te tende la main. On vole je te signal !

- Désolé !

Me tenant à une écaille dorsale, je marchais sur le dos du dragon jusqu'à m'assoir derrière la mère. Sa propre écharpe s'était détaché faisant tomber le bébé.