Timelapse [Tome 1]

Partie 23

Arrivée chez lui, il entre dans une pièce que je n'avais jamais vu. J'entre à mon tour et y trouve un bureau avec un ordinateur. Il se met assit sur la chaise du bureau et trifouille son ordinateur.

- Qu'est-ce que c'est? Dis-je en le voyant appuyer sur une vidéo.

- Tu vas voir.

Il passe son bras autour de ma taille et me met assise sur ses genoux. La vidéo commence. On voit d'abord Vincent, puis Sylvain et enfin Rémi. Ils rappent d'abord en acoustique, ensuite le mot Wheelin écrit en jaune apparaît. Plusieurs jeux de motos impressionnants se font. À la fin, j'ai une terrible envie d'appuyer sur le bouton replay.

- C'est toi qui a tout monter?

- Ouep.

Je me tourne vers lui et lui sourit.

- C'est magnifique. J'adore ce clip.

Il me sourit et plante ses prunelles brunes dans les miennes. Il rapproche un peu son corps du mien en resserrant son emprise sur la taille. Je passe un bras autour de sa nuque, sans quitter ses yeux. Il approche doucement sa tête vers moi. Mes yeux louchent entre ses lèvres et ses yeux. Nos lèvres se frôlent, mais avant qu'elles ne puissent complètement se collées, la sonnette de la maison nous force a nous éloigner l'un de l'autre.

- Fait chier. Souffle Rémi en s'enfonçant dans le siège.

Je me lève pour qu'il puisse faire de même. Il sort de la pièce, je le suis.

- Elle est là?

- Elle a pas envie de te voir.

Je m'approche et vois Jules en face de Rémi.

- Laisse moi lui parler. Je le vois fouiller la pièce du regard, jusqu'à poser celui-ci sur moi. Eden, s'il te plaît.

Rémi se retourne et soupire. Je m'approche encore plus et me met à côté de Rémi.

- Qu'est-ce que tu veux?

- Pourquoi t'es ici, avec lui?

Rémi me pousse légèrement sur le côté et pousse Jules dehors.

- Putain tu me gonfles, en quoi ça te regarde ce qu'elle fait chez moi hein?

J'attrape le T-shirt de Rémi et essaye de le tirer en arrière. Jules a tourner les talons en murmurant quelque chose dans sa barbe puis lui envoie son majeur. Le brun claque la porte et se dirige vers la cuisine où il prend son paquet de cigarette. Il se met par la fenêtre et allume son mégot. Je le regarde, appuyée contre le plan de travail.

- Pourquoi tu t'es énerver comme ça Rémi?

- Il me soule ce gars jte jure.

- Il va se calmer, du moins j'espère.

- Si il se calme pas, tu m'autorise à lui peter la gueule?

Je souris et quitte mon plan de travail. Il écrase son mégot en même temps que je me faufile dans ses bras. Mes bras sont enroulés autour de sa taille tandis que ma tête est calée contre son torse. Il place ses bras autour de mes épaules et pose son menton sur le haut de ma tête.

- Peut-être que si il me soule encore un peu trop, je t'en autoriserais.

- Pourvue qu'il te soule parce que ça me démange de lui en mettre une.

Je lève la tête et le regarde. Je glisse une mains sur sa joue et sourit. Je me hisse sur la pointe des pieds pour finalement déposer mes lèvres contre les siennes. Il a l'air d'abord étonné puis répond à mon baiser. Ses mains descendent dans mon dos pour arrivées jusqu'à mes hanches. Mes mains se perdent dans ses boucles. Le baiser qui était simple, devient de plus en plus fougueux. Il attrape de dessous de mes cuisses et me pose sur le plan de travail. Il se recule et sépare nos lèvres. D'un coup je ressens comme un manque. Il passe deux doigts le long de mon bras se qui provoque des milliers de frissons. Cela lui arrache un sourire avant qu'il ne plonge dans tête dans mon cou pour déposer quelque baisers. Malgré le fait que ce soit une agréable sensation, ses lèvres manquent aux miennes. Je le repousse légèrement avant de prendre une nouvelle fois son visage entre mes mains et de l'embrasser. Mes mains glissent le long de son torse. Je passe une main en dessous de son T-shirt mais je sens une pression au poignet. Le brun sépare une nouvelle fois nos lèvres et s'approche de mon oreille.

- On peut pas faire ça Eden, je veux pas aller trop vite.

- Rémi...

Il prend ma tête entre ses mains et plante son regard dans le mien.

- Eden, s'il te plaît.

Je soupire et hoche la tête.

- Qu'est-ce qu'on est tous les deux Rémi?

Il me sourit.

- Je sais pas, deux personnes qui s'apprécient beaucoup.

- Faudra le dire à Jules, il sera content.

Il ressert un peu plus la taille.

- Tu sais Eden, je ne veux pas que ça aille trop vite entre toi et moi.

- Ah ouais? Alors pourquoi tu m'a embrasser alors que ça ne faisait seulement quelques jours que l'on se connaissait?

- Je sais pas Eden, c'est comme si... Comme si tes lèvres attiraient constamment les miennes.

Je le pousse légèrement en arrière pour descendre du plan de travail. Il recule mais garde ses mains sur mes hanches. Une fois debout devant lui, je lève la tête pour le regarder.

- Je devrais y aller.

- Tu as quelque chose à faire?

- Non, pas forcément.

- Alors tu viens avec moi. On va faire des sandwiches, j't'emmène quelque part.