Partie 55

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- C'est que tu es drôle mon p'tit Rémi.

- Oui je sais, j'pensais arrêter la musique pour me lancer dans l'humour.

Il s'approche de moi et embrasse ma joue en passant son bras autour de ma taille. Il dépose sa main sur le haut de mon nombril et caresse doucement mon ventre avec son pouce. Il pose sa tête sur mon épaule en collant un peu plus mon dos à son torse.

- Qu'est-ce que tu fais là?

- Bah, j'me disais que tu devais te sentir seule puisque Jules n'est pas là.

- Et bien, je suis entrain de faire le ménage.

- J'ai vu ça, tu veux un coup de main?

- Je sais pas, j'en ai plus pour longtemps il faut juste que je termine de faire toutes les fenêtres de la maison.

- Et donc, tu veux que je passe au moins l'aspirateur?

- Si tu veux, mais tu ne te sens pas obligé hein.

- Il est dans un placard de la cuisine c'est ça?

J'hoche la tête et retourne à ma tache ménagère alors qu'il va chercher ce dont il a besoin. Lorsqu'il revient dans le salon, il commence à fredonner la musique qui passe.

- Et si tu crois que j'ai eu peur, c'est faux. Je donne des vacances à mon coeur un peu de repos. Il commence à chanter le couplet de Garou et branchant l'aspirateur, sans l'allumer. Il se met à danser seul, au milieu du salon. Je le rejoins dans sa chanson au moment où Céline Dion et Garou chantent le refrain. Nous voilà tout les deux à crier, plutôt que de chanter la chanson Sous le vent. J'adore cette chanson! Me dit Rémi.

- Ça se voit, tu la connais sur le bout des doigts.

- C'est toi qui dis ça? J'étais pas le seul à hurler il y a quelques secondes.

Je lui souris et je reprends en main mes ustensiles pour reprendre ma tâche. Rémi, n'étant pas de cette avis, m'en empêche en m'attrapant par les hanches pour me plaquer contre son torse.

- Je peux faire quelque chose pour toi?

- On sort ce soir, avec les gars. Et demain, on va à la Grande Motte, tout les deux.

- T'as programmé mon week-end sans moi avis?

- Exact chérie!

- Et si j'avais des trucs de prévu?

- Jamais sans que je sois au courant.

- T'es qui pour dire ça? Si je veux je ne te dis pas ce que je fais de mon week-end.

- Rémi Paix, homme qui partage ta vie depuis maintenant deux moi, et celui dont tu ne peux plus te passer

- Et bien, je penses que les chevilles de ce cher Rémi Paix vont commencées à enfler. Mais Rémi lâche moi s'il te plaît, il faut que je continue à faire le ménage.

- Non.

Il me tire en arrière puis s'assoit sur le canapé. Il me fait m'asseoir à mon tour, sur ses genoux. Il me fait un grand sourire mais moi je le regarde en soupirant.

- Sérieux?

- Quoi?

- Lâche-moi, j'ai des truc à faire! En plus...

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il écrase ses lèvres sur les miennes.

- Arrête de râler et reste là.

- Je râle pas.

- Si si. Je descends de ses genoux en forçant pour enlever ses mains qui tenaient mes hanches. Ayant finis les carreaux du salons, je vais dans la salle à manger, pour faire la porte fenêtre. Deux bras entourent ma taille, mais je ne dis rien. Tu boudes? Je ne réponds pas et continue ce que j'étais entrain de faire. Eden, fait pas l'enfant. Tu vas vraiment faire la gueule parce que je j'ai dis que tu ralais?

Je le regarde par dessus mon épaule. Il en profite pour que je me retrouve face à lui. Il tient fermement mes hanches et me sourit.

- Je ralais pas.

- T'es une enfant Eden. Maintenant tu arrêtes et on va faire un tour.

- Rémi t'es chiant.

- Oui, et toi tu l'es encore plus. Allez va te changer, t'es habillé comme une ksos là.

- J't'emmerde.

Je le dépasse et monte les escaliers pour accéder à ma chambre. J'attrape une petite robe passe-partout et enlève mes vêtements que j'avais mis pour faire le ménages. J'enfile ma robe et aperçois Rémi dans l'encadrement de la porte, un sourire en coin.

- Bah voilà, c'est mieux que tes autres habits tout moches là

Il s'approche de moi et claque mes fesses. Je fronce les sourcils en le regardant.

- Eh, d'où tu touches les fesses comme ça?

- Moi je touche tes fesses si je veux, ça m'appartient.

- Ah ouais?

Il me plaque contre le mur en appuyant un de ses bras à côté de ma tête. Il caresse ma joue avant de l'embrasser. Il passe sa main libre sous mon T-shirt pour caresser mon dos.

- Tout m'appartient chez toi, princesse.

Il embrasse délicatement mes lèvres. Il se sépare de moi puis me tourne le dos en me disant qu'on part dans cinq minutes. J'attrape mon sac à main, y met mon téléphone et le rejoins dans le hall. Nous passons une petite heure à se promener dans Nîmes et avant de repartir chacun de notre côté.

Timelapse [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant