#24 Je pensais

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/Mettez la musique en même temps si vous le souhaitez. Personnellement je me projette plus avec./

***

- Alors? Je demandais assis sur le lit.

Elle leva les yeux vers moi, installée en tailleur en face de moi.

- Alors quoi?

- Tu ne vas pas m'expliquer?

- Il n'y a rien à expliquer Yoongi.

Et une fois de plus, j'eu cette sensation étrange en entendant mon nom.

- Tu as fait une...

- Oui j'ai fait une crise d'angoisse. Ça m'arrive souvent. Il n'y a rien à expliquer.

- Ça t'arrive souvent. Je répétais l'air sévère. Comme tes vomissements.

- Ça n'a rien à voir.

- Evidemment. Rien n'a jamais à voir avec toi.

- Qu'est ce que tu me fais? Des reproches?

- Tu pleures, tu hurles et tu implore. Tu reviens avec des bleus sur tout le corps, tu vomis et tu fais des crises d'angoisse. Mais tu me dis que rien n'est lié?

- Tu me fatigue. Je dois partir.

Sur le bord du lit, je la regardais se lever. Elle rangea ses affaires et prit son sac avant de le mettre sur son épaule.

- Tu vas partir comme ça? Je demandais en l'observant ouvrir la porte de ma chambre.

Elle se tourna vers moi.

- Merci de t'être occupé de moi et désolé de...

- Je ne parle pas de ça Sun Hee.

- J'essaie de te joindre demain pour continuer les devoirs. Encore une fois, elle fuyait.

Elle ferma la porte derrière elle, et avant qu'elle ne puisse passer le seuil de la porte d'entrée, je me précipitai dans le couloir et je lui pris le poignet, la faisant gémir sous la douleur. Je retirai vivement ma main, ayant oublié ses blessures.

- Reste donc manger jeune fille.

On se tourna d'un même mouvement vers ma mère qui se tenait debout devant nous, une cuillère en bois à la main et un tablier autour de la taille.

J'entendis Sun Hee déglutir en posant son regard sur l'ustensile.

- Merci madame Min. Mais je dois partir. Je dois être rentré pour dix neuf heures.

- Mais il est dix neuf heures trente passé. Elle lui dit.

Elle écarquilla les yeux, sortant maladroitement son téléphone de sa poche.

Elle me regarda, immobile. Elle n'osait plus bouger.

Elle ouvrit la bouche, voulant sûrement dire quelque chose. Mais rien ne sortit.

- Je... Je suis en retard. Merci pour l'invitation mais... Elle baissa la tête. Mais je ne peux pas accepter.

Ma mère n'eut pas le temps de répliquer. Elle avait déjà refermé la porte d'entrée derrière elle.

Et je restais là, fixant le mur devant moi, réfléchissant à ce que je venais de voir. A ce qu'elle venait de faire.

- Tu vas vraiment la laisser partir? Je regardais ma mère qui me toisait sévèrement.

Je suis làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant