/Violence toujours. Je pense que ce sera la dernière scène que je décrirai parce que c'est assez dur pour moi d'écrire et je pense que c'est dur pour vous de lire. Je suis désolée à l'avance.
Musique à mettre en boucle si vous voulez bien chialer comme y faut./***
Je ne voulais pas. Je ne voulais pas me réveiller. Parce que s'il voyait que je reprenais connaissance, il m'achèverai.
Mais mes yeux. Ces putains de yeux se sont ouverts. Alors que je refusais de voir la réalité, mes yeux n'en ont fait qu'à leur tête.
- Ça y est? Tu es réveillée?
Sa voix sonna et je me crispai sous l'étrange écho.
Attendez... Un écho? Dans une salle de bain?
- Lève toi. Il ordonna.
Je n'avais plus de force. Ma tête me faisait horriblement mal. Mes tempes tambourinaient, créant un orchestre qui raisonna jusqu'au fin fond de mon cerveau.
Je n'arrivais pas à bouger.
J'étais couchée parterre, étalée pauvrement sur le sol. Mes cheveux mouillés me collaient au front, et mon bas ventre hurlait à la douleur.
Mon bas ventre? Pourquoi étais je en souffrance à cet endroit? Il m'avait seulement rentré la tête sous l'eau pourtant.
- Regarde toi... Il continua. Tu es dans un état lamentable.
- Papa... Je murmurai difficilement.
Ma gorge était sèche.
- Je me suis un peu amusé lorsque tu étais inconsciente. J'espère que tu ne m'en veux pas, hm?
- Qu'est ce... J'écarquillais les yeux sous son geste.
Il me souleva brusquement du sol, m'éjectant sur un objet imposant et dur.
Ma tête heurta le pied de l'objet encore inconnu à mon cerveau.
- Tu reconnais cet endroit chérie? Il cracha d'un ton moqueur.
Ma main tenant maladroitement mon ventre, je peinais à lever la tête.
La première gifle ne se fit pas attendre.
J'atterris lamentablement sur le sol, tentant de me redresser sur mes coudes.
- Ça... Il s'accroupit devant moi. Ça, c'est parce que tu ne réponds pas lorsque je te pose une question.
Je levais finalement les yeux vers lui.
- Je repose ma question. Reconnais tu cet endroit?
Il posa sa main sur mon menton et me releva violemment la tête.
- Je... Je tentai d'ouvrir la bouche.
Mais mes mots restaient coincés. A croire que même eux avaient peur de sortir.
J'observais lentement la pièce, parcourant chaque parcelle, chaque murs, chaque détails.
Oui... Je reconnaissais cette endroit.
La boîte noire.
Mon nez frissonna face à l'odeur d'égout. Mes yeux se fermèrent soudainement face à la vague d'humidité que dégageait la pièce.
Les lumières des plafonds me permettaient d'apercevoir la totalité des rares meubles.
Et je pris conscience que l'objet sur lequel mon père m'avait balancé quelques instants plus tôt, était un piano.
VOUS LISEZ
Je suis là
FanficUn regard, et il avait vu son indifférence. Un soupir, et elle avait vu sa lassitude. Et sous un ciel incertain, ils s'étaient battus pour un lendemain. langage cru, violences verbales et physiques. Statut: Terminé [03/05/18 -- 01/10/20]