#53 Punition

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/Je tiens à prévenir qu'il y aura certainement des scènes de violence dans ce chapitre. Je ne peux pas encore en être certaine parce que j'écris au feeling, mais je suis désolée d'avance pour cette partie. Je sens que je vais la détester./

***

Dix huit heures. J'étais devant le seuil de ma porte, souriant devant les messages de Yoongi.

Et j'entrai, pénétrant le salon. Et mon sourire disparu bien, ne devenant qu'un ridicule souvenir.

Mon téléphone vibra de nouveau, signe d'un nouveau message. Je n'osais même pas regarder. Je laissais ma main retomber lourdement.

Devant moi, dans la cuisine, face au plan de travail... Mon père.

- J'ai changé d'avis Sun Hee. Il dit en essuyant  son couteau. 

Je déglutis, redoutant plus que jamais, ses prochaines paroles.

- Je ne pourrai pas attendre ce weekend chérie. 

Je ne bougeai plus.

Pitié dîtes moi que ce n'était qu'un rêve.

Pour la première fois depuis longtemps, j'avais eu une journée sans encombre. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais rigolé. Pour la première fois depuis des années, j'avais été en cours avec une motivation.

Cette journée allait donc se finir ainsi?

- Dis moi Sun Hee... Il posa son couteau et me toisa.

Son regard... Son regard était emplit de folie. Cette lueur dans ses yeux me fit frissonner d'horreur. Et je lisais de l'impatience dans ce regard. Je lisais une envie de meurtre. Une envie de se défouler.

- Te rappelle tu de la pire des choses que tu ais enduré jusqu'ici?

Mes yeux brillaient. Mes jambes tremblaient. Mes poings se serraient. Et mon ventre se contractait.

Non pitié pas ça.

- Aussi loin que je me souvienne, tu as pleuré pendant des jours avec cette petite torture n'est ce pas?

Je clignais plusieurs fois des yeux, comme pour me dire "Sun Hee, sors de ce rêve! "

- Déshabille toi. Il m'ordonna, me faisant sursauter.

Je pinçais mes lèvres.

Pitié non...

Et ce putain de portable qui continuait de vibrer dans la poche arrière de mon survêtement.

- Papa je...

- Ouvre la bouche, et tu passeras plus de temps là où tu sais.

Les larmes menaçaient de couler. Elles n'attendaient que ça, siégeant aux coins de mes yeux.

- Déshabille toi. Il répéta en accentuant chaque syllabes.

Que pouvais je bien y faire?

Supplier? Jamais.

Implorer? Plutôt mourir.

Lui parler? C'était inutile.

Pleurer? Il était insensible.

Je fis glisser mon sac de mon épaule et il tomba lourdement sur le sol dans un bruit sourd.

Le salon était plongé dans l'obscurité.

Je retirai mon sweat, lentement. Tentant de faire durer le moment le plus longtemps possible.

Je suis làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant