Sentir ses mains se balader sur tout mon corps me donne envie de mourir à cet instant précis. Malgré les larmes qui coulent à flots et ma vue totalement brouillée, j'arrive à percevoir son sourire glacial, répugnant et écœurant. Je me débats de toutes mes forces en sentant ses lèvres aspirer la peau de mon cou toujours plus fort, toujours plus douloureusement. J'ai beau fermer les yeux, penser à autre chose, espérer un miracle, sa peau au contact de la mienne me retourne l'estomac.
Ses mains s'approchent dangereusement de ma poitrine, il déboutonne le premier bouton de ma chemise, dépose ses ventouses qui lui servent de lèvres sur l'endroit qu'il a dénudé à savoir ma clavicule, puis recommence son action jusqu'au dernier bouton. J'essaie tant bien que mal de contrôler ma répulsion, mais ses mains s'approchant de ma poitrine encore couverte de mon soutien-gorge, me donnent envie de m'arracher chaque parcelle de peau qui ont été en contact avec son toucher.
"- Sois obéissante et tu ne sentiras presque rien."
A ses paroles, je n'en peux plus, j'abandonne, je ne me débats plus, la fatigue, l'épuisement me gagnent petit à petit, les larmes cessent de couler, je me laisse faire, rien ne sert de se démener pour en arriver à la même fin. L'expression vide sur le visage, je le laisse faire de moi ce qu'il veut. J'ai capitulé.
Les cris d'Alex n'atteignent plus mes oreilles, tout devient flou autour de moi, je n'ai plus conscience de rien.
Je sens alors l'une de ses mains faire lentement glisser ma première bretelle, il embrasse, mord, lèche mon épaule et en fait de même pour la seconde. Il n'enlève pas pour autant tout le vêtement. Il descend ses baisers jusqu'à la limite de mon soutien-gorge. Il balade ses mains jusqu'à la limite de mon jean. Il ouvre le bouton et vient caresser mon bas-ventre. Il prend son temps pour entendre encore et encore les cris d'horreur d'Alex, je le sais, je l'ai compris et dans cette histoire, je ne suis que l'objet d'une vengeance, je ne suis rien que celle qui nourrit la haine dans les yeux de celui que j'aime et qui enflamme le désir de celui qui se nomme Jack, je ne suis rien.
Il se presse contre mon bas ventre et j'arrive à sentir "la joie" qu'éprouve son corps à l'idée de se mêler au mien. Je ferme les yeux et attends mon heure. Mes jambes ne supportent plus mon poids et mes tremblements reprennent. Les yeux clos, je lève la tête vers plafond empêchant mes larmes d'à nouveau s'échapper. Je suis sur le point de tout perdre sans avoir un quelconque contrôle.
Soudainement, la pression que fait son corps sur le mien disparaît, toute force me quitte peinant à tenir debout si je n'étais pas encore attachée, je pleure à nouveau sans pouvoir me contenir, j'ouvre enfin les yeux. Il est là, allongé à même le sol totalement inconscient, je lève les yeux et ces derniers rencontrent les siens, il me regarde d'un air si désolé. La colère me gagne mais je n'ose ouvrir la bouche, je me contente de tourner la tête en direction du mur sans rien dire. Il se penche vers moi et me souffle d'un air qui se veut rassurant :
"- Tout est fini, Emily, tout va bien."
Il approche sa main de mes cheveux, mais j'ai un mouvement de recul et je lui crache :
"- Ne m'approche pas, Arthur."
Il a l'air surpris, puis se reprend avant de retirer sa main et de reprendre ses distances.
Je baisse la tête et clos fermement mes yeux, j'entends alors une autre personne s'approcher, elle murmure mon nom.
Non, Alex, pas maintenant, je t'en pris.
Je relève la tête, il me regarde sans expression, il ne fait que me fixer ne sachant comment réagir. Je ne sais pour quelle raison l'idée qu'il m'approche m'effraie, je murmure d'une voix faible :
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Sweet wound
Teen FictionElle : Tu parles d'un bad boy. Alors dis-moi pourquoi, il me suit partout ? Qu'ai-je de plus que les autres ? Quoi ? Lui et moi ? Jamais ! Lui : Pourquoi ne pas s'amuser ? Ses réactions sont tellement prévisibles. Elle est moi ? Combien tu donnes p...