J'entre dans son bureau sans frapper, je n'ai pas de temps à perdre. Il semble occuper par son téléphone et ne remarque pas mon intrusion. Je m'avance vers luis et m'arrête à son niveau. Il lève la tête et en m'apercevant il sourit avec son air vainqueur qui me donne uniquement envie que de lui arracher son vieux dentier jauni par la fumée de ses cigares.
"- Il est enfin arrivé, tu peux être rassurée. Au fait n'oublie pas de passer à la boutique de Carmen, c'est là-bas que tu trouveras... il s'arrête et me regarde avant de reprendre... de magnifiques petits uniformes."
Il raccroche et avant qu'il n'ai le temps de dire quoi que ce soit, je le coupe :
"- Je ne suis pas d'accord.
- Je n'ai pas demandé ton avis, enfin pas pour l'instant. Ta mère m'a gracieusement demandé de t'épargner alors accepte le.
- C'est hors de question, elle ne travaillera pas pour toi.
- Elle le fera, à toi de voir si vous travaillerez tous les deux pour moi ou seulement ta mère.
- Je ne te demande pas ton avis non plus. Elle ne travaille pas pour toi et c'est tout. Je suis là, je bosse toujours.
- Ne me contredis pas, je déteste cela. Ta cérémonie de sortie du gang aura lieu dans une semaine. Prépares-toi, cela risque d'être ... sanglant.
- Si je sors, il n'y a plus de succession.
- Si, il y en aura bien une. J'attendrais qu'il ai l'âge.
A ces mots, mon cerveau commence à chauffer, j'ai bien peur d'avoir deviner de qui il parle.
- Tu ne penses tout de même pas à-
- Ton frère Dan, tout à fait.
- C'est mort, entraîne le dans ce merdier et je jure que je t'arrache la tête avec mes dents. Que je sorte du gang soit, que ma mère travaille pour toi, même pas en rêve, mais que Dan doive subir ne serait-ce que de voir ta sale tronche, je préfère m'enterrer vivant que te laisser faire.
- Très touchant. Mais au nom de la famille, je ne vais pas faire attention à ton manque de tact. Très bien, je te propose un marché, convaincs ta mère de te laisser pour commencer et succède moi, dans une semaine.
- Le jour où je suis censé quitter le gang ?
- Tu le quitteras, je n'ai qu'une seule parole et je l'ai promis à ta mère. Mais il est tout aussi simple de le réintégrer. Dans ce cas là seulement, j'épargnerais ta mère et Dan.
- Très bien.
- Quoi ? Tu acceptes sans demander un temps de réflexion ? Si j'avais su, j'aurais procéder ainsi il y a bien longtemps. Cessons de nous amuser, j'ai énormément de travail à faire, tu peux partir. Je t'enverrai les détails par message."
Je fini par sortir plus ou moins satisfait. Je suis parvenu à éviter à ma mère l'horreur qu'elle s'apprêtais à vivre, mais je suis toujours pas sorti de l'auberge.
Je me sens piégé, d'un côté, j'ai un psychopathe qui veut que je le succède à tout prix et de l'autre la police cherche à me coffrer. J'ai reçu une lettre me demandant de ne pas quitter le territoire. Elle m'a bien fait marrer, si je reste dans cette ville ce n'est surement pas parce que les flics me l'ont gentiment demandé mais parce que si je fuis, je signe mon arrêt de mort et celui de toute les personnes qui comptent pour moi. Qu'elles soient restées ou non.
La journée se déroule rapidement, je l'ai passé à ne rien faire, je n'ai faits que traîner à droite à gauche sans but avant de rentrer.
En rentrant, je retrouve ma mère folle de rage, on dirait que mon oncle a été plus rapide que prévu, il lui a tout raconté et l'a "viré". Tant mieux, en revanche ma joue rougis et douloureuse en paie les frais. Elle est en larme et me cri dessus en même temps. Je m'approche et la prends dans mes bras en m'excusant comme autrefois. Le même cycle qui se répète. Elle se calme et après des heures à discuter de nous et de la vie qu'on aurait voulu offrir l'un à l'autre, on fini par être fatigué et chacun rejoins sa chambre.
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Sweet wound
Dla nastolatkówElle : Tu parles d'un bad boy. Alors dis-moi pourquoi, il me suit partout ? Qu'ai-je de plus que les autres ? Quoi ? Lui et moi ? Jamais ! Lui : Pourquoi ne pas s'amuser ? Ses réactions sont tellement prévisibles. Elle est moi ? Combien tu donnes p...